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Un violeur présumé libéré à cause d'une erreur de plume
"Le délit d'outrage est une infraction obsolète"
LEMONDE.FR | 23.10.08 | Extrait
Le tribunal correctionnel de Laval a mis, jeudi 23 octobre, en délibéré au 6 novembre son jugement dans l'affaire d'un homme poursuivi pour offense au chef de l'Etat après avoir brandi, en août, une affichette portant la mention "Casse-toi pov'con" devant la voiture de Nicolas Sarkozy. Me Thierry Lévy, qui a lui-même défendu en septembre une mère de famille poursuivie pour avoir outragé un sous-préfet avant d'être relaxée, revient sur le délit d'outrage.
Justice
Un violeur présumé libéré à cause d'une erreur de frappe
leparisien.fr | 23.10.2008, 19h37 | Mise à jour : 20h32
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a ordonné par erreur le 17 octobre la remise en liberté d'un homme de 48 ans soupçonné de viols, d'enlèvement et de séquestration, qui devait être effectuée ce jeudi.
Dans l'arrêt qui compte trois pages, à la dernière ligne de la dernière page, il est écrit que «la Cour infirme l’ordonnance de placement en détention» en lieu et place du mot «confirme».
La cour considère pourtant dans cette même décision que «son maintien en détention provisoire est nécessaire pour prévenir tout risque de pression sur les témoins ou les victimes» et que «la détention est également l'unique moyen d'éviter tout renouvellement des infractions, dont le risque apparaît majeur au regard de la multiplicité des faits reprochés à l'intéressé».
Interrogé par l'AFP ce soir, le parquet général de la Cour d'appel de Paris a reconnu une «erreur idiote».
Jorge Montes, Français d'origine uruguayenne, danseur de tango de 48 ans, déjà condamné pour viol, est mis en examen depuis le mois d'avril pour deux nouveaux viols. Cet été, il avait été arrêté après qu'on l'a vu tourner autour de jeunes femmes dans le café du Louvre où il avait l'habitude de faire des repérages. Au mois d'août, il aurait abusé d'une visiteuse de prison au parloir. Interrogé par France Info, qui a révélé l'information, l'avocat d'une victime, Me Franck Berton, a dénoncé une situation «de honte». «Que faut-il faire, surveiller la machine à écrire du greffier ? Ma cliente est effondrée», a-t-il martelé.