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Accident de bus : Antoine raconte
Un jeune meurt poignardé dans le XIXe
Source : AFP, 25/10/2008 | Mise à jour : 13:16
Un jeune homme de 19 ans a été mortellement poignardé hier soir dans une rue du XIXe arrondissement à paris.
La victime a reçu plusieurs coups de couteaux sur le boulevard d'Algérie, entre 22 et 23 heures. L'enquête a été confiée à la Brigade criminelle.
Depuis le début de l'année et particulièrement depuis début septembre, plusieurs agressions graves se sont déroulées dans le XIXe, notamment dans le nord de l'arrondissmeent où un groupe local de traitement de la délinquance (GLTD), réunissant magistrats, policiers et élus locaux, a été lancé.
Antoine raconte comment son père a perdu la vie.
Le 24 octobre 2008, 22h43, Le Matin
Antoine, 22 ans, est le fils de Jean-Luc, 56 ans, mort dans l'accident de bus de mardi, à Etroubles, dans le val d'Aoste. Quatre jours après le drame qui a coûté la vie à son père, ainsi qu'au chauffeur de l'autocar, ce jeune étudiant de Corcelles-près-Concise (VD) tient à témoigner.
«Dans le car, j'étais assis à côté de mon père, au milieu du véhicule. Après deux heures de route, il a constaté qu'il y avait de la buée sur le pare-brise, il voulait le signaler au chauffeur. Je lui ai dit: «Non, laisse-le tranquille.» Mais il a quand même approché le conducteur et il s'est assis à ses côtés. Ils ont commencé à discuter», raconte Antoine.
Jean-Luc n'était donc pas un accompagnateur, mais «un ingénieur géomètre qui n'a pas eu de chance», confie Antoine. «Il me semble que le chauffeur roulait un peu vite dans les minutes qui ont précédé le drame. Selon la police, après l'accident, le compteur du bus était bloqué à 65 km/h sur un tronçon limité à 30.»
D'après Antoine, le conducteur, âgé de 81 ans, a dû avoir un problème de freins. «Je ne vois pas d'autre explication. En tout cas, il ne s'est pas endormi et il n'a pas fait de malaise car je l'ai entendu parler avec mon père jusqu'au moment de l'impact.»
Un car en mauvais état
Remet-il sa conduite en cause? «Il aurait shooté des cônes dans la montée du Grand-Saint-Bernard, mais je n'ai rien vu car j'étudiais. En tout cas, le bus ne m'inspirait pas confiance. Je l'ai trouvé vétuste. Quand on est montés dedans, à Yverdon, je me suis attaché - ce que je ne fais jamais dans un bus - et j'ai dit à mon père: «On ne va pas arriver vivants.»
Un peu plus de deux heures plus tard, Jean-Luc perdait la vie lorsque le bus s'écrasait contre un mur. «J'ai tout de suite compris que mon père était mort. Je suis sorti par une vitre brisée et j'ai appelé ma mère. Je lui ai dit qu'il fallait s'attendre au pire. A ce moment-là, je savais que je ne reverrais plus mon père.»