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Dati « fait confiance » aux juges, Sarkozy veut du respect
Dati «fait confiance» aux juges
Le Figaro 25/10/2008 | Mise à jour : 22:00, extraits
Interrogée sur le fait que les juges ne «l'aiment pas», Rachida Dati répond «je ne suis pas d'accord» et rappelle qu'elle a elle-même été magistrate. Pour elle, les juges sont «humains, compréhensifs, à l'écoute, disponibles». Pour autant, elle ne nie pas avoir des difficultés à dialoguer avec les magistrats. «Je ne minimise rien, mais tous les ministres de la Justice ont eu des difficultés dès lors qu'ils voulaient réformer», explique la Garde des Sceaux.
Accusée par les magistrats de trop intervenir dans leur travail, la ministre se livre à un plaidoyer en faveur de l'indépendance de la justice, «un principe fondamental. Je le dis et je le redis aux Français : cette indépendance est une garantie pour eux. (...) Le ministre de la Justice peut donner des instructions aux procureurs (...) Mais les juges du siège, qui rendent les décisions, sont indépendants dans leurs jugements. Cela fonde notre Etat de droit».
[...] L'UMP a volé au secours de la Garde des Sceaux samedi après la manifestation des magistrats jeudi, en taxant les syndicats de juges de «conservatisme». Pour Frédéric Lebfèbvre, porte-parole de l'UMP, «les magistrats sont les gâtés du budget et leurs représentants en demandent encore plus». Pour lui, «un des seuls budgets en hausse en période de crise ne les empêche pas de se plaindre et d'appeler à la résistance la profession pour défendre des enjeux corporatistes».
Nicolas Sarkozy veut du respect
20Minutes.fr, éditions du 24/10/2008 - 20h03
dernière mise à jour : 24/10/2008 - 20h22, extrait
Nicolas Sarkozy n'aime pas qu'on se moque. Ni qu'on manque de respect. A la France, à l'autorité, à lui-même. Et quand on attaque, l'ancien avocat se défend. Ces derniers jours, le chef de l'Etat a porté plainte [...] Depuis, le chef de l'Etat a multiplié les plaintes, principalement pour atteinte au droit à l'image, offense, voire outrage. Et quand ce n'est pas le motif invoqué, comme dans l'affaire du SMS du nouvelobs.com(lien), poursuivi pour «faux, usage de faux et recel», cela reste une affaire d'honneur et de fierté. La dernière affaire en date, mise en délibéré ce vendredi jusqu'au 6 novembre, n'est pas du fait de Nicolas Sarkozy. Mais c'est bien pour outrage au chef de l'Etat qu'Hervé Eon est poursuivi.
REUTERS/Francois Mori/Poo ¦ Nicolas Sarkozy et Carla Bruni-Sarkozy,
durant la cérémonie à la mémoire de Soeur Emmanuelle, le 22 octobre
2008 à la cathédrale Notre-Dame, à Paris