« Des « jardins d'éveil » pour les plus petits ? | 13 milliards d'euros pour moderniser le réseau ferré » |
Le prix Femina attribué à Jean-Louis Fournier
L'Amérique va-t-elle vivre sa "révolution" du 4 novembre ?
LE MONDE | 03.11.08 | 18h34 • Mis à jour le 03.11.08 | 20h09, extrait
Mardi soir, une ère sera close : celle de la présidence Bush - même si la passation de pouvoir à son successeur n'interviendra que le 20 janvier 2009. Une présidence que le New York Times a jugée "la pire de l'histoire américaine" : sur le plan de l'économie, de la sécurité nationale, du respect de l'état de droit... Jamais, depuis que ces sondages existent, la cote de popularité d'un président n'était tombée aussi bas : 25 % d'opinions favorables, 68 % de défavorables. Rien d'autre n'explique que Barack Obama ait fait du "changement" le mot-clé de sa campagne. Et que, dès sa désignation, son adversaire, John McCain, ait lui aussi revendiqué ce slogan.
Le prix Femina attribué à Jean-Louis Fournier
LEMONDE.FR | 03.11.08 | 14h29 • Mis à jour le 03.11.08 | 15h00, extrait
A 69 ans, celui qui fut l'ami de Pierre Desproges, pour lequel il réalisa "La Minute de Monsieur Cyclopède", est l'auteur d'une vingtaine d'essais et de récits, souvent drôles et corrosifs, dont deux livres autobiographiques consacrés à son enfance. Véritable surprise de la rentrée, Où on va Papa ? est un récit hommage aussi drôle qu'émouvant sur ses deux fils, Mathieu et Thomas, lourdement handicapés. Depuis sa sortie en août, le livre a séduit un très large public au point de continuer à figurer dans les listes des meilleures ventes. Jean-Louis Fournier est également en lice pour le Goncourt.
Sur France 3 : a su faire pleurer et rire dans le même élan
Société 3 nov. 6h51, Libé
Au Secours populaire, une nouvelle «clientèle»
la vie ric-rac. Les répercussions de la baisse du pouvoir d’achat.
C’est juste une petite phrase, qui agit comme une piqûre de rappel. «La crise ne frappe pas, comme l’orage, dans un ciel serein.» Julien Lauprêtre, président du Secours populaire français - 1 400 permanences dans toute la France - souhaiterait qu’on ne fasse pas comme si on découvrait la lune. Avant le krach, les difficultés étaient déjà là. Il rappelle que le Secours populaire touche depuis un an, une nouvelle «clientèle». 15 à 20 % de plus de demandes d’aides. Jeunes, âgés, «familles de tous les milieux qui jusque-là s’étaient crus à l’abri et ne pensaient pas être menacés par la précarité», poursuit Lauprêtre. A la permanence de Melun, en Seine-et- Marne, Daniel Bijardel vit cette nouveauté-là au quotidien. Il raconte : «On a le sentiment que les gens qui viennent nous voir font un effort. Pour certains, c’est délicat, il y a une dose d’humiliation, la crainte de tomber sur quelqu’un de son quartier, sa voisine de palier. Ce qui nous inquiète, c’est qu’il y en a qui n’osent pas venir.» Et ce sont les nouveaux demandeurs qui ont le plus de difficultés. Julien Lauprêtre en dessine la brève esquisse. Des gens issus des classes moyennes, des petits commerçants qui se considéraient à l’abri. Et il enfonce le clou. «La personne qui a tiré le diable par la queue toute sa vie, elle a l’habitude. Mais là, c’est différent, plus difficile.» Les bénévoles sont désarmés par cette nouvelle donne. Ces «demandeurs» d’aide doivent reconnaître qu’ils sont dans le besoin. Affronter le regard de l’autre. Daniel Bijardel parle de familles surendettées, aux abois alors qu’elles roulent «en voiture récente» et disposent de «l’écran plat chez elles». Ceux-là n’ont pas envie que leur voisin sache qu’ils se rendent au Secours populaire pour chercher l’aide alimentaire. Julien Lauprêtre explique qu’il encourage ses bénévoles à aller vers cette «misère cachée». Et il raconte comment il ruse, par exemple, à la campagne, avec ces bibliothèques itinérantes, où tandis qu’on distribue un livre, on en profite pour demander si on a besoin d’autre chose. «Nous encourageons nos amis à faire du porte à porte, tisser des liens, à la campagne, aller voir la boulangère et le curé. Eux, ils savent qui a du mal. Ils le voient bien.»
La TNT HD ne peut être reçue que sur certains téléviseurs
LE MONDE | 03.11.08 | 15h20 • Mis à jour le 03.11.08 | 15h20, extrait
La diffusion via la télévision numérique terrestre (TNT) en haute définition (HD) de cinq des six chaînes "historiques" a débuté jeudi 30 octobre. Mais bien peu de téléspectateurs pourront apprécier la qualité de l'image des chaînes HD, y compris ceux qui ont acquis récemment un téléviseur estampillé "HD Ready" ou même "Full HD". En effet, seuls les appareils disposant d'un décodeur MPEG 4 sur lequel figure le label HD TNT peuvent capter sans aucune manipulation les nouvelles émissions. [...] Il est néanmoins possible de recevoir les nouvelles émissions si l'appareil n'est pas HD THT. [...] Dans ce cas, [carte PCMCIA ou boitier,] il faut néanmoins que le téléviseur soit équipé d'une dalle de 1 080 lignes pour profiter d'une image parfaite.