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Le Taser en cause au Canada après un décès ?
Faits divers
Le Taser en cause au Canada après un décès
leparisien.fr | 04.11.2008, 08h00 | Mise à jour : 08h01, extrait
Un homme de 30 ans est décédé dimanche à Calgary (ouest du Canada) après que des policiers eurent essayé de l'appréhender en utilisant un pistolet Taser à impulsions électriques, a-t-on appris lundi auprès du ministère de la Justice d'Alberta.
Les faits se sont déroulés samedi, lorsque des policiers ont utilisé un Taser afin d'arrêter un individu entré par effraction dans une résidence de Calgary.
L'arrestation a dégénéré et, finalement, l'homme de 30 ans a dû être transporté à l'hôpital dans un état critique, a déclaré à l'AFP Clis Purvis, enquêteur au «Alberta Service Incident Response Team», le service du ministère albertain de la Justice qui doit déterminer si l'intervention a été menée selon les règles.
Douze ans de réclusion pour l'auteur du tir qui a tué Sid-Ahmed
LEMONDE.FR avec AFP | 03.11.08 | 19h55 • Mis à jour le 03.11.08 | 20h31
L'auteur du tir qui a tué Sid-Ahmed Hammache, 11 ans, en juin 2005 à la cité des 4 000 à La Courneuve, a été condamné lundi 3 novembre à douze années de réclusion criminelle par la cour d'assises de Seine-Saint-Denis. Mhamoudou Mhadjou, 26 ans, accusé de "meurtre", comparaissait avec Salah Ben Faiza, 22 ans, jugé pour "tentative d'assassinat", et son frère Mohamed, 27 ans, accusé de "complicité de tentative d'assassinat". Ces derniers ont tous les deux été condamnés à huit ans de réclusion criminelle.
Lors de son réquisitoire, l'avocate générale avait donné l'image de trois hommes qui "se comportent comme des cow-boys sans chevaux, avec un revolver et un pistolet automatique", et agissant "sous le code de la cité".
Le 19 juin 2005, les trois jeunes gens étaient les protagonistes d'un règlement de comptes au cours duquel le petit Sid-Ahmed avait été atteint accidentellement au-dessus du cœur par une balle de revolver qui ne lui était pas destinée. Les frères Ben Faiza accusaient Mhamoudou d'avoir sali l'honneur de leur sœur Nadia, et de la famille, en entretenant avec elle une relation amoureuse. A la suite du drame, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'intérieur, s'était rendu sur place et avait dit vouloir "nettoyer" la cité des 4 000 de La Courneuve au "Kärcher".
A la sortie de l'audience, l'avocat de Mhamoudou Mhadjou s'est dit "convaincu" de l'existence d'un "troisième tireur", avant de rappeler que "dans cette affaire où des personnes se sont affrontées pour des raisons d'honneur, dans un environnement qu'ils n'ont pas choisi, il fallait absolument trouver des coupables rapidement". Avant que la cour ne se retire pour délibérer, Mhamoudou a souhaité dire que "toutes [ses] pensées sont pour la famille, pour Sid-Ahmed". Salah Ben Faiza a lui rappelé que ce sont "deux personnes qui ont voulu se faire peur", demandant "pardon à la famille".