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Plainte contre un professeur pour violences verbales
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MEURTHE-ET-MOSELLE
Plainte contre un professeur pour violences verbales
NOUVELOBS.COM | 06.11.2008 | 10:25
107 réactions
Un jeune adolescent, devenu dépressif après son année de sixième, a dû être hospitalisé deux mois dans le service de pédo-psychiatrie du CHU de Nancy, où il a raconté à ses parents les violences présumées dont il a été victime.
Les parents d'un collégien de Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle) ont déposé plainte, mercredi 5 novembre, contre l'un de ses professeurs qui aurait multiplié des violences verbales à l'encontre de leur fils de 12 ans, a indiqué l'avocat de la famille Gérard Michel.
Le jeune adolescent, devenu dépressif après son année de sixième, a dû être hospitalisé deux mois durant l'été dans le service de pédo-psychiatrie du CHU de Nancy, où il a raconté à ses parents les violences présumées dont il a été victime.
"Insulté toute l'année"
"Il nous a dit qu'un de ses profs l'avait insulté toute l'année. Devant l'ensemble de la classe, il le traitait d'incapable, de gros nul, de débile, de retardé mental. Il disait à Félicien qu'il fallait le mettre à l'asile, qu'il avait oublié son cerveau", ont témoigné les parents dans l'Est républicain.
"Un jour, il l'a même attrapé et l'a collé au mur. Des camarades de classe du jeune garçon ont confirmé le comportement de ce professeur", ont ajouté les parents.
Les agissements supposés de l'enseignant ont "entraîné les brimades d'autres élèves", plongeant le collégien "timide" dans une dépression "profonde, enkystée, dont il mettra des années à sortir", a souligné Me Gérard Michel.
Le jeune adolescent, changé d'école lors de la dernière rentrée scolaire, suit un "traitement lourd", selon l'avocat.
"Ce n'est pas la réalité"
L'enseignant, qui dispose d'une "belle ancienneté", "dit que ce qu'on lui reproche n'est pas la réalité", a déclaré Hervé Cosnard, directeur de cabinet du recteur de Lorraine, qui a demandé un "complément d'information et d'enquête".
"La prise en charge a été réelle, aussi bien au niveau éducatif que pédagogique que médical", a souligné Hervé Cosnard, qui s'appuie sur "une dizaine de fiches ou courriers" de médecins scolaires, infirmières, du principal ou de conseillers principaux d'éducation.
Selon Me Michel, la plainte a été déposée mercredi pour "violence par personne chargée d'une mission de service public".
- Jenny
- Encore et toujours........
Les enfants sont le reflet des parents...
Ce raisonnement peut paraitre simpliste
mais dans bien des cas, il "reflète" la réalité.
07.11 à 11h38 - Alerter - baaderne
- La vie n'est pas un lit de rose
Les profs ne sont pas là pour dire aux élèves qu'ils sont des êtres de lumière, ni les entretenir dans leur bêtise crasse sous prêtexte qu'il ne faut pas les perturber.
La punition, l'humiliation font parti des outils de l'éducateur.
Vu la réaction hyperprotective des parents, il y a fort à parier que ce sont eux les responsables puisqu'ils n'ont pas préparé leur fils à affronter les difficultés de la vie en société.
07.11 à 11h09 - Alerter - MARABOUT
- Pour un prof défaillant...
il y en a des milliers d'autres qui chaque jours ont à faire a des morveux tous plus insupportables les un que les autres et qui ne respectent plus rien si ce n'est leur consoles de jeux..alors c'est facile de "réagir" à UN article de presse qui laisserait presque à penser que "tous" les profs ou instits sont des monstres !..penchez vous plutot sur le laxisme,l'incompétence,la nullité de certains "parents" qui pour avoir la paix laissent leurs gosses faire ce qu'ils veulent quand il veulent et ou ils veulent...ce qui fait qu'on trouve des gamins de dix ans dans la rue à dix heures du soir alors qu'ils devraient etres au lit,qu'on les laisse passer des heures devant leurs consoles de jeux ou devant la télé chaques jours,l'exemple donné par ces parents est parfois lamentable et ce sont les profs qui sont au créneau pour tenter de les éduquer à la place de ces parents défaillants;quelle forme d'autorité peuvent ils employer avec ces gosses sans etres démolis à leur tour !..réflechissez...
07.11 à 10h43 - Alerter - fleurdeselenium
- @ DAVIADU
Non , vous n'etes pas dans le vrai quand vous dites que 80 a 90% de parents transparaissent dans le probleme relation professeur enfant,, ,, par expérience personnelle, et sachant fort bien que ma f ille n'est pas un cadeau de caractère, je sais pourtant qu'un professeur, a elle , au lieu de recadrer le comportement qui pouvait etre négatif a son égard , a préféré utilser la provocation,, et je peux vous dire que la déviance de l'adolescent s'accroit et cela meme si le parent la mère entre autre moi intervient pour canaliser l'enfant , et essayer de la mettre en confiance avec de l'écoute et une certaine patience qu'il faut avoir en tant que parent,, ce professeur en fait a agi a l'envers de ce que moi j'essayais de faire , maturer ma f ille, elle a crée une révolte chez elle et depuis j'ai un mal fou a la recadrer, et si elle n'était pas intervenu dans le parcours éducatif de notre fille , je peux vous dire que ma f ille aurait acquis plus de stabilité comportementale actuellement,
07.11 à 10h19 - Alerter - Palsambleu
- @hildegarde
Je ne comprends pas bien votre commentaire ; la plainte porte sur des violences verbales, pas sur la dépression elle-même, qui en serait une conséquence.
De la même façon, on ne peut pas porter plainte contre ses parents parce qu'on fait une dépression, mais s'il y a eu des mauvais traitements avérés. Pourquoi faire semblant de ne pas comprendre ?
@daviadu : il y a effectivement des chances pour que cet enfant ait été fragile avant, effectivement, mais pour moi, la question est : un professeur a-t-il le droit d'humilier gratuitement un enfant ? Je veux bien qu'il y ait parfois seulement de la maladresse, mais je pense que lorsqu'un élève est clairement mal dans sa peau, il n'y a pas besoin d'être grand clerc pour ne pas tirer sur l'ambulance...
Je ne comprends pas tous ces commentaires qui visent analyser l'origine de cette dépression, alors que l'article appelle plutôt à la réflexion sur le comportement gratuitement humiliant de certains enseignants.
07.11 à 10h16 - Alerter - Daviadu
- Et les parents?
Je ne suis pas enseignant. Ma femme était instit' et il m'arrivait de ne pas être d'accord avec elle sur des problèmes liés à l'enseignement. Mais s'il y a une chose dont je suis sûr à 80 - 90 % c'est que, quand un enfant a un problème avec l'école, c'est en fait qu'il y a un problème de parents.
Sommes nous dans les 80% ou dans les 20% ? je ne sais, laissons sereinement l'enquête le déterminer.
Messieurs et mesdames les enseignants, oui, votre métier est difficile, oui vous êtes les boucs émissaires parfaits de toutes les imperfections de notre société (et il y en a !) mais par pitié, évitez les réactions de corps. Votre formation devrait vous permettre de rester neutre (enfin, presque) dans l'adversité.
Je fais souvent le parallèle de votre métier avec la police quant aux risques et à la nécessité de ne pas répondre aux provocations.
Mais il est vrai, que, ni la formation, ni le salaire ne vont avec.
07.11 à 09h50 - Alerter - Teseo
- @Niarf
Décidement, vous avez le don pour savoir mieux que les autres ce qu'ils ont fait dans leur vie et ce qu'ils pensent. Je n'ai jamais dit qu'il fallait refuser l'autorité aux profs, je suis même convaincu du contraire, il faut la restaurer. Mais il semble que vous confondiez autorité et irrespect. Il y a des profs qui ont de l'autorité sans pour autant humilier les élèves, c'est donc possible. Les insultes des élèves envers les profs sont innacceptables et doivent être punies, mais le contraire aussi. A vous lire, on comprend qu'interdire aux profs d'humilier les élèves conduirait nécessairement à accepter les dérives des élèves.
La question que je vous pose est simple : pensez vous réellement que faire des remarques blessantes à un élève joue un rôle positif dans l'autorité du professeur et dans l'objectif pédagogique de faire progresser l'élève ? Il y a moyen de dire à un élève qu'il s'est trompé sans lui dire qu'il a oublié son cerveau ou lui dire qu'il est nul. Non ?
07.11 à 09h23 - Alerter - Hildegarde
- C'est assez bizarre
comme réaction de porter plainte contre celui ou ceux considérés comme les responsables d'une dépression.
Si tout le monde s'y met, ça va pas être triste, vu le nombre de dépressifs.
Imaginez : on peut porter plainte contre son prof (méchant, injuste) , son patron (très méchant, très injuste) , ses parents (au choix le reproche : mais "des bourreaux" c'est pas mal) , son conjoint (infidèle, dépensier, ivrogne), les amis (des traîtres), ses enfants (ingrats, fainéants, profiteurs), ses voisins (malveillants et bruyants), son banquier (le s...) , le gouvernement (ah ah!).. j'en passe et de meilleures. Tous les vilains de la vie qui nous embêtent. Du boulot en perspective pour les tribunaux.
Se venger d'abord, faire payer, se soigner ensuite.
07.11 à 08h38 - Alerter - sertorius
- expérience
Parmi tous ceux qui critiquent les enseignants ou leur fonction que ce soit pour mettre en cause leur compétence ou pour dénoncer leur métier doré ont réellement une connaissance réelle des classes ou du métier. Fort peu je le crains. Pour la plupart c'est une vision extérieure "tiens il ne travaille encore pas aujourd'hui, il jardine", "encore absent"...pour les autres si ils craquent c'est qu'ils ne sont pas fait pour ce métier.
Désormais les punitions à l'ancienne sont bannies et c'est tant mieux mais rien n'a été mis en place pour s'y substituer alors que les élèves ont très vite compris les limites du système. Prompts à exiger leur droit, ils sont peu désireux d'assumer leur devoir. L'école est souvent "subie", peu d'entre nous auraient avoué y prendre plaisir. Alors pour un cas en passant, on se déchaîne mais on se tait sur les causes. L'enfant roi n'a jamais été une bonne chose; la toute puissance de l'enseignant non plus.
07.11 à 07h03 - Alerter - NANA444
- à prendre avec précaution, c'est certain...
je trouve que certaines réactions sont plutôt excessives, prendre un parti ou un autre est plutôt déplacé : il faut laisser la justice faire son travail, récolter des témoignages....
Surement, quand on fait une dépression, il n'y a pas une seule cause, mais une personne déjà fragilisée par des évenements familiaux, peut devenir une proie facile. Des pervers, il y en a partout (et oui, même à l'école!)
Je me souviens que lorsque j'étais à l'école j'ai vu un instit s'en prendre à une fille de ma classe : issue d'une famille pauvre, elle a passé son année scolaire dèrrière un placard, il l'humiliait tout le temps, elle prenait dans la figure souvent les tampons qui servaient à nettoyer le tableau, d'autres gamins profitaient de son désarroi, pour en rajouter à la sortie de l'école. Elle a fini son année en dépression aussi (à 8/9 ans!)
Alors, soyons prudents, mais que la jusitice soit faite sur cette affaire.
06.11 à 23h12 - Alerter - lektrice
- @mobylette
A lire votre post de 14h29, il est clair que pour vous, vous ne l'avez pas su !
Une certaine "générosité" à vous exprimer si franchement !
Sans doute pour éviter que cela n'arrive à d'autres. : cet argument que l'on entend souvent me stupéfie : quand on vit un drame, une galère, on est bien trop déprimé et démuni pour se faire altruiste !
06.11 à 22h54 - Alerter - Kezako
- Efficacité de la justice !!
L'élève aurit dû dire au prof: "Casse-toi pov' con", cela ne coûte presque rien, seulement 30 euros avec sursis !!
06.11 à 22h49 - Alerter - thul
- lachez le lobby
Et le lobby de l'Education Nationale va nous jouer le prof exemplaire injustement accuse par le vilain eleve voyou qui manque de respect dans
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06.11 à 21h36 - Alerter - Niarf
- @Téséo
Arrêtez s'il vous plait!
C'est avec ce genre de raisonnements complétement déplacés qu'on a fait des lois imbéciles qui permettent à un gamin de vous insulter tant qu'il veut sans que vous ne puissiez faire quoique ce soit sous peine d'être trainé devant les tribunaux.
Gardez votre philosophie de psy scandinave pour vos soirées mondaines.
Moi je viens de la banlieue, la vraie et j'ai eu maintes fois l'occasion d'éviter à de doux rêveurs dans votre genre de se retrouver à poil dans la rue avec leur "Salut les jeunes, ca gaze?"
Laissez les profs essayer de s'en sortir au mieux, j'en connais et ils rament.
Maintenant, si vous avez été tabassé injustement dans votre jeunesse, ne cherchez pas à en faire payer les conséquences aux profs d'aujourd'hui.
06.11 à 21h19 - Alerter - Ani7
- Dépression
Accuser le professeur d'être le seul responsable de la dépression de cet ado me parait sujet à caution. Il serait peut-être intelligent de voir au-delà , le milieu familial, notamment. Ce jeune devait se sentir très seul. Les mauvais élèves ont de tout temps été mal vus par leurs professeurs - et également des autres élèves qui se foutent de lui même si on ne les y encourage pas - et n'ont pas pour autant fait des dépressions. Il y a autre chose à mon avis. Le milieu familial est extrêmement important. Je crois vraiment que si tout va bien de ce côté-là , il n'y a pas de dépression (même avec un professeur pas sympa).
06.11 à 20h38 - Alerter - parent
- prudence à l'egard des accusations !
En tant que parent j'ai eu et ai encore affaire à quelques profs abîmés par un métier devenu infernal, et plus ou moins hors d'état d'enseigner. C'est un vrai problème pour les parents et pour les enfants, et j'ai l'impression que les ministres successifs s'en tamponnent, leur principal souci étant de pondre une n ième "réforme" portant leur nom.
Mais également j'ai vu des cas d'exagération manifeste par certains parents de la réalité des difficultés de tel ou tel enseignant.
J'ai même vu deux cas ahurissants d'accusations complètement infondées portées contre des enseignants travaillant très normalement, par des parents qui mettaient sur le dos des profs leurs propres difficultés avec leurs enfants.
Donc avant tout, dans cette affaire comme dans d'autres, attendre que les faits soient avérés et non condamner d'avance.
06.11 à 19h28 - Alerter - EuhOuiEuhNon
- hallucinant
A croire que l'éducation nationale est une préoccupation majeure de la population!!
Moi je ne comprends pas pourquoi les gens sont si réactifs envers les profs. A croire qu'ils n'ont pas réglé leurs vieilles rancunes adolescentes, qui comme on le sait, sont particulièrement objectives à cet age là (!!!)...
Alors ici le prof, l'enfant, les parents sont jugés, alors qu'on ne sait rien de précis. Quel défouloir.
De mauvais profs, il y en a, comme dans tous les métiers. De là à généraliser systématiquement à "la moindre alerte", mais c'est la chasse aux sorcières ou quoi? Si c'est la cas, c'est bel et bien que le niveau de réflexion populaire est moyenâgeux. CQFD.
06.11 à 19h19 - Alerter - isaimee
- je le crois mais....
parce qu étant la meilleure élève depuis le CP j ai eu en CM1 une instit qui m avait dans le nez -je ne comprenais pas pourquoi à 9 ans - et qui a presque réussi à me faire redoubler cette année là ,alors que je n avais jamais eu aucune difficulté d apprentissage !
j ai eu aussi une prof en 6eme-5eme -de sciences-qui me detestait
mais tout çà pour aussi dire que j ai eu un tas de profs et d instits geniaux qui m ont donné le gout de l étude et qu on ne peut faire d amalgames!
malheureusement ce sont des personnes comme les autres
et ceux qui ont des troubles ou des problemes peuvent degouter des jeunes d etudier et meme les bloquer completement
mais comment tout controler?
ce sont les aleas de la vie
je compatis tout de meme avec ce gamin qui en arrive a faire une depression
le prof n a pas à agir ainsi
MAIS CA EXISTE!!
06.11 à 19h16 - Alerter - Magloire
- Mais...
Mon post doit être bien "entendu"...je pense aussi que cet enfant doit être entendu dans sa souffrance...les faits qu'il dénonce sont à objectiver grâce à la clinique (de l'adolescent), car il est accompagné par des professionnels de santé...qui, quoi qu'on puisse en penser peuvent parfois ne pas se tromper (ref: outreau)!!
Encore une fois, tempérence, discernement...nous ne maitrisons rien de cette affaire!!! Cordialement, à tous.
06.11 à 19h10 - Alerter - Teseo
- Problème culturel
Ce qui est assez révélateur en lisant les réactions, c'est qu'à une époque où le harcelement moral en entreprise est dénoncé unanimement, qu'il conduit de nombreuses personnes à la dépression voire au suicide, il se trouve beaucoup de gens pour trouver tout à fait normal que le même phénomène ait lieu à l'école envers des enfants, qu'il faut laisser faire, et que ceux qui dénoncent ça sont forcément des afabulateurs.
Ce phénomène est pourtant largement répandu (il n'y a qu'à regarder autour de soi, peu de gens ont échappé à cela lors de leur scolarité), destructeur et complètement contre-productif.
Le problème est aussi culturel, la tendance générale en France et reproduite par mimétisme étant de considérer que ce qui est bien est normal, et que les erreurs sont inacceptables, ce qui conduit vite à des dérives. D'ailleurs, à l'école les enfants ne font pas des erreurs, ils font des fautes (vocabulaire révélateur), et celui qui faute mérite bien d'être humilié, non ?
06.11 à 19h01 - Alerter