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Emeutes de 2005 : prison ferme pour 4 incendiaires
CHINE
Retour au calme à Shenzhen après une émeute contre la police
NOUVELOBS.COM | 08.11.2008 | 11:20
Plus de 2.000 personnes se sont rassemblées autour d'un bâtiment de la police chinoise après la mort d'un motocycliste qui tentait de se soustraire à un contrôle. Les manifestants ont jeté des pierres et brûlé une voiture avant de se disperser.
TRAPPES
Emeutes de 2005: prison ferme pour 4 incendiaires
leparisien.fr | 07.11.2008, 21h50 | Mise à jour : 22h16
A Trappes (Yvelines), lors des émeutes de 2005, un incendie criminel avait provoqué la mort d'un homme de 52 ans. Quatre jeunes ont été condamnés vendredi par la cour d'assises des mineurs de Versailles à des peines de prison ferme allant de 4 à 8 ans.
Le seul mineur au moment des faits a été condamné à cinq ans de prison dont quatre ferme, deux autres accusés ont été condamnés à 7 ans de prison ferme et le quatrième à huit ans de prison ferme.
Le parquet avait requis des peines allant de 7 à 10 ans de prison.
Dans la nuit du 20 au 21 novembre 2005, en pleine péridode des «émeutes de banlieue», quatre jeunes, dont un mineur de 17 ans, avait incendié à l'aide de cocktails molotov des voitures dans la cour du lycée de la Plaine-de-Neauphle à Trappes entraînant la mort d'un agent technique qui tentait d'éteindre l'incendie.
Cette nuit-là, Alain Lambert, 52 ans, agent technique résidant dans le lycée, avait été réveillé peu avant 4 heures par les bruits causés par les incendies de plusieurs voitures, dont la sienne, qui flambaient à quelques mètres seulement de sa loge.
Après avoir alerté les pompiers, et alors qu'il s'affairait avec eux, un extincteur en main, et tentait de pousser une voiture hors du brasier, il s'était effondré et n'avait pu être ramené à la vie par les secours. Dans un premier temps, les enquêteurs avaient privilégié la thèse de la crise cardiaque avant que, quelques jours plus tard, l'autopsie n'indique qu'il était décédé par asphyxie après avoir inhalé des fumées.
Affaire de Clichy-sous-Bois
Nouvelle reconstitution de la mort de Zyed et Bouna
leparisien.fr | 08.11.2008, 07h00
MUHITTIN ALTUN est arrivé encadré par ses avocats, évitant les journalistes, les yeux baissés sous la visière de sa casquette, les mains enfoncées dans les poches de son blouson. Plus de trois ans après la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré, électrocutés dans un transformateur EDF, une nouvelle reconstitution a eu lieu hier après-midi sur le site du drame, dans un quartier pavillonnaire de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), en présence du seul rescapé du drame, aujourd’hui âgé de 20 ans.
S’agissait-il du dernier acte d’une instruction longue de plusieurs années ? C’est en tout cas ce que veut croire Jean-Pierre Mignard, avocat de Muhittin et des familles Benna et Traoré : « La juge en charge du dossier nous a indiqué que d’ici à la fin de l’année, l’instruction serait close. » Dans cette affaire, deux policiers ont été mis en examen pour non-assistance à personne en danger. Ils étaient présents hier, sans leurs avocats. La nouvelle juge d’instruction, Claire d’Urso, avait également convoqué plusieurs de leurs collègues, placés sous le statut de témoin assisté.
Cette deuxième reconstitution la première avait eu lieu en décembre 2006 a duré plus de trois heures. La juge s’est d’abord rendue sur le vaste terrain EDF où se trouve le transformateur. Là, en présence de représentants du parquet, de la police, d’experts, elle a demandé à Muhittin de refaire l’itinéraire erratique qu’il avait suivi avec ses amis jusqu’au local abritant la turbine meurtrière. Muhittin a dû ensuite montrer comment, grièvement blessé par l’électrocution, il était ressorti du transformateur, puis du site entouré par des murs hauts de plus de deux mètres.
Crainte d’un retard du procès
La reconstitution s’est poursuivie dans le cimetière voisin. C’est là que les adolescents s’étaient réfugiés avant de pénétrer sur le terrain EDF, après avoir aperçu un nouvel équipage de police. Cette fois, la magistrate s’est également intéressée à l’endroit précis où se trouvaient les fonctionnaires présents ce soir-là, lorsque les jeunes ont escaladé les grillages du site dangereux. Toutes ces étapes avaient déjà eu lieu, sous la houlette de l’ancien juge d’instruction. Il y a quelques semaines, l’annonce d’une nouvelle reconstitution avait provoqué l’inquiétude des familles, qui craignaient un nouveau retard. L’avocat d’un des policiers, M e Merchat, avait en revanche estimé qu’elle pouvait « dissiper des points restés obscurs ». Hier soir, Me Mignard affirmait qu’« aucun élément nouveau » n’avait émergé, en espérant qu’un procès aurait bien lieu en 2009.