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Journée de pagaille à la SNCF après des actes de malveillances
Au ministère de l'intérieur on souligne que "l'on ne peut pas mettre des patrouilles le long de tous les rails de France et de Navarre", et que la responsabilité de la sécurité du réseau incombe en grande partie à la SNCF. "Si une demande précise est formulée par la SNCF, elle sera étudiée avec le plus grand soin" pour des "actions ciblées" ou pour donner "des consignes localement", a précisé le ministère de l'intérieur.
Sur l'ensemble du territoire les perturbations ont concerné environ 160 trains, avec des retards allant de 10 minutes à plus de quatre heures. Sur la LGV Nord, la plus touchée, "environ 80 Thalys, Eurostar et TGV, transportant près de 20 000 voyageurs, ont été détournés sur ligne classique, subissant en général des retards de l'ordre d'une heure. Une trentaine de trains ont toutefois eu des retards de plus de deux heures", a précisé la SNCF.
Ces incidents viennent s'ajouter à un longue liste d'avaries sur des caténaires à l'origine d'énormes pagailles pour les usagers. Le week-end dernier, une nouvelle rupture de caténaire survenue dans l'Essonne avait suscité la colère du secrétaire d'Etat aux transports, Dominique Bussereau, qui avait immédiatement dénoncé "l'incident de trop" bien qu'il semblait dû cette fois à des tirs de fusil et non à une défaillance de la SNCF.
RENFORCER LA SURVEILLANCE
Samedi, M. Bussereau s'est montré plus indulgent avec la SNCF, en condamnant les actes de malveillance "avec la plus grande fermeté", et en soulignant que ce type d'"agissement inqualifiable" pouvait "mettre des vies en danger". La ministre de l'intérieur, Michèle Alliot Marie a annoncé que des enquêtes allaient être diligentées "sous la "responsabilité directe" du directeur général de la Gendarmerie nationale. Elle a également demandé "que tous les moyens, en particulier ceux de police technique et scientifique, soient mobilisés au service de ces investigations".
Plus tôt, Guillaumme Pepy, le président de la SNCF avait annoncé que l'entreprise allait "renforcer la surveillance du réseau" et M. Busserau avait demandé à Michèle Alliot-Marie "que la police et la gendarmerie renforcent la surveillance des installations ferroviaires". Au ministère de l'intérieur on souligne que "l'on ne peut pas mettre des patrouilles le long de tous les rails de France et de Navarre", et que la responsabilité de la sécurité du réseau incombe en grande partie à la SNCF. "Si une demande précise est formulée par la SNCF, elle sera étudiée avec le plus grand soin" pour des "actions ciblées" ou pour donner "des consignes localement", a précisé le ministère de l'intérieur.