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Pugilat entre religieux au Saint-Sépulcre
Pugilat entre religieux au Saint-Sépulcre
Source : AFP, 09/11/2008 | Mise à jour : 12:05
Des popes grecs orthodoxes et des prêtres arméniens en sont venus aux mains aujourd'hui dans la basilique du Saint-Sépulcre de la vieille ville de Jérusalem, un des hauts lieux de la chrétienté.
La police israélienne est intervenue pour séparer les deux camps. Certains des prêtres ont utilisé des cierges comme gourdins tandis que d'autres tentaient d'arracher les soutanes de leurs rivaux.
Les raisons de ce pugilat ecclésiastique n'ont pas été précisées.
De très anciennes rivalités opposent les représentants des différentes églises qui se partagent le contrôle du Saint-Sépulcre, où selon la tradition chrétienne Jésus-Christ a été crucifié et enterré.
Les célébrations au Saint-Sépulcre sont réglées comme du papier à musique, pour tenter d'éviter des frictions entre les différentes églises qui se partagent chaque pouce de ce site sacré.
Les règles de la cohabitation ont été établies en 1852 par les Ottomans et régissent depuis très strictement le Saint-Sépulcre. Toute modification du statu quo est impossible, telles les heures des messes et des processions.
Pour éviter tout conflit, les clés de l'église sont depuis sept siècles entre les mains de deux familles musulmanes.
13ème anniversaire du meurtre de Rabin
Source : AFP, 08/11/2008 | Mise à jour : 20:59
Des dizaines de milliers d'Israéliens se sont rassemblés samedi soir à Tel-Aviv pour marquer le 13e anniversaire de l'assassinat du Premier ministre Yitzhak Rabin, tué par un extrémiste juif.
Cette commémoration s'est tenue comme chaque année sur la place Rabin dans le centre de Tel-Aviv à l'endroit même où le Premier ministre a été assassiné à la fin d'un rassemblement organisé "pour la paix, contre la violence".
Sur le devant de la scène, une énorme banderole reprenait ce slogan. Des participants ont également brandi des pancartes où l'on pouvait lire "nous n'oublierons pas, nous ne pardonnerons pas".
A trois mois des élections législatives anticipées, la chef de la Kadima le parti centriste au pouvoir, et ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, qui était à l'époque membre du Likoud, le parti de droite, grand rival du parti travailliste de Yitzhak Rabin, a proclamé: "je n'avais pas voté pour Rabin, mais c'était aussi mon Premier ministre ainsi que de tous ceux qui ne sont pas venus aujourd'hui sur cette place".
Le président Shimon Peres, qui avait participé au rassemblement à l'issue duquel Yitzak Rabin a été assassiné, a pour sa part affirmé: "Yitzhak tu nous manques, tu manques au pays, tu manques à chacun d'entre nous, mais la voie que tu a tracée n'est pas perdue".