« Les porte-drapeaux ont le moral en berne | Elle avait enlevé ses enfants : un an avec sursis requis » |
Palin attend un signe de Dieu et Fillon fait la fête
Pour M. Sarkozy, les fusillés de 14-18 "n'avaient pas été des lâches"
LE MONDE | 11.11.08 | 08h12 • Mis à jour le 11.11.08 | 10h21, extrait
Dans la version écrite du discours qu'il devait prononcer mardi 11 novembre à Douaumont (Meuse) à l'occasion du 90ème anniversaire de l'armistice de la première guerre mondiale, Nicolas Sarkozy évoque le sort des 600 soldats fusillés pour l'exemple ou pour avoir refusé d'obéir aux ordres.
11/11 : "fête de l'Europe" pour Fillon
Source : AFP, 11/11/2008 | Mise à jour : 12:31, extrait
François Fillon a affirmé que les cérémonies devant le fort de Douaumont (Meuse) célébrant le 90ème anniversaire de l'armistice qui mit fin à la guerre de 14-18, sont placées sous le signe de "l'unité européenne", ajoutant que c'est "la fête de l'Europe".
Voir sur le net, la déclaration Schuman
1914-1918
Sarkozy honore les mutins de Douaumont
leparisien.fr | 11.11.2008, 11h58 | Mise à jour : 12h16, extrait
Déserteurs, les mutins de Douaumont (Meuse) qui ont été fusillés pendant la Grande guerre «ne s'étaient pas déshonorés», mais furent eux «aussi les victimes d'une fatalité qui dévora tant d'hommes», a affirmé le président de la République mardi matin.
Après avoir rendu hommage à tous les combattants français et étrangers de ce conflit mondial, Nicolas Sarkozy a voulu penser «à ces hommes dont on avait trop exigé, qu'on avait trop exposés, que parfois des fautes de commandement avaient envoyés au massacre, à ces hommes qui n'ont plus eu la force de se battre».
Les poilus ont la parole, ed. Complexe, 2003, page 451
Palin attend un signe de Dieu
Source : AFP, 11/11/2008 | Mise à jour : 08:07
La candidate malheureuse à la vice-présidence des Etats-Unis, Sarah Palin, a affirmé espérer que Dieu lui "montrera la voie" si elle devait se lancer à l'avenir dans la course à la Maison Blanche, dans un entretien à la chaîne Fox News.
La gouverneure républicaine de l'Alaska a refusé de dire si elle avait l'intention de se présenter à la prochaine présidentielle en 2012, expliquant que cette date était encore trop lointaine.
"Je ne peux pas prédire ce qui va se passer demain, et encore moins ce qui arrivera dans quatre ans", a déclaré Mme Palin dans cet entretien dont des extraits ont été publiés par Fox News avant sa diffusion prévue à 22H00, heure de Washington.
Mais cette mère de cinq enfants qui a affiché sa foi chrétienne tout au long de la campagne auprès du candidat John McCain, battu le 4 novembre par Barack Obama, a dit que si Dieu voulait qu'elle conquière la Maison Blanche, elle espérait qu'Il lui montrerait la voie.
"Vous savez, j'ai... la foi est quelque chose de très important dans ma vie. Et ce que je fais toujours, c'est mettre ma vie entre les mains de mon créateur", a expliqué cette femme de 44 ans.
"Je me dis, OK, mon Dieu, s'il y a une porte ouverte pour moi quelque part, c'est comme cela que je prie toujours, je me dis, ne me laisse pas rater cette porte ouverte. Montre-moi où cette porte ouverte se trouve", a-t-elle ajouté.
"Et s'il y a une porte ouverte en 2012 ou quatre ans plus tard, et si c'est quelque chose qui se révèle bon pour ma famille, mon Etat, mon pays, une occasion pour moi, je m'engouffrerai dans cette porte", a encore dit Mme Palin.
Et les mômes boches ils embrassent leur père ? ?
1915, carte postale, à l'INRP
Arabie saoudite : Appel à l'aide d'une Québécoise
Radio Canada, lundi 10 nov, 22 h 08
Une Québécoise de 24 ans, Nathalie Morin, qui serait retenue contre son gré en Arabie saoudite, implore le gouvernement canadien de la rapatrier au pays.
Nathalie Morin, qui a déjà deux enfants et qui est enceinte d'un troisième, accuse son conjoint saoudien de la maltraiter.
La mère de Mme Morin, Johanne Durocher, est très inquiète. « Ma fille est maltraitée par un homme qui est cruel et qui est psychologiquement instable », affirme-t-elle.
Nathalie Morin, 24 ans, vit à Riyad avec son conjoint, Saeed Al-Sharhani, qui la retient chez lui et qui la battrait, selon sa mère.
« Elle est toujours embarrée, elle n'a pas de clé pour sortir de chez elle, elle n'a pas le droit d'aller à l'extérieur, elle n'a pas de téléphone, pas d'amis et pas de vie sociale », allègue Mme Durocher.
M. Al-Sharhani affirme être marié avec Mme Morin, ce qui pourrait laisser entendre qu'elle a perdu tous ses droits et qu'elle ne peut obtenir de l'aide du Canada. Selon Johanne Durocher, sa fille n'est pas mariée et il n'existe aucun contrat de mariage, ni au Québec ni même en Arabie saoudite, malgré ce que semble en dire un document brandi par Saeed Al-Sharhani.
« Le papier est daté du mois d'août 2003. Il confirme avec témoins qu'ils sont mariés deux ans auparavant, mais deux ans c'était en 2001. Nathalie était au Québec et mineure », explique Mme Durocher.
Soutien du Bloc
Le Bloc québécois, par la voix de Francine Lalonde, députée de La Pointe-de-l'Île, appuie la démarche de Nathalie Morin. Le Bloc souhaite une intervention directe du premier ministre du Canada, Stephen Harper.
À Ottawa, le ministère des Affaires étrangères a indiqué que l'histoire de Mme Morin est une querelle entre conjoints et qu'il ne peut rien faire.
Le ministère ajoute toutefois que le Canada est prêt à aider Nathalie Morin si elle s'entend avec son conjoint sur la garde des enfants et si elle respecte les lois saoudiennes. Le ministère rappelle que le Royaume d'Arabie saoudite est souverain.
Nathalie Morin
Retenue prisonnière
Le Journal de Montréal
03/04/2008 05h48
Une Québécoise est retenue contre son gré en Arabie saoudite, incapable d'en sortir avec ses deux enfants pour fuir un mari violent.
Selon la nouvelle exclusive lancée par le réseau TVA, Nathalie Morin, âgée de 23 ans, ne peut même pas sortir de son domicile car son conjoint verrouille les portes lorsqu'il sort.
Les relations avec son mari se sont détériorées après sa dernière visite au Québec, à l'automne 2006. Depuis, il ne veut plus qu'elle quitte l'Arabie saoudite.
Or, pour sortir de ce pays, une femme mariée doit obtenir l'approbation de son époux pour recevoir un permis de départ.
«Nathalie m'a dit qu'il la bat et qu'il a frappé un des petits, affirme sa mère, Johanne Durocher. Il leur a même coupé les vivres. Les enfants et elle ne mangeaient que du pain pendant plusieurs jours.»
La jeune femme tente depuis janvier de revenir au Canada avec ses enfants, car elle a peur pour elle et ses deux garçons.
«Ma vie et celle de mes enfants sont en danger, at- elle avoué hier lors d'un appel téléphonique à sa mère. Je veux juste prendre mes garçons et retourner au Canada au plus vite.»
Dans un courriel adressé à sa mère, elle écrit qu'elle «commence à devenir folle».
«Ce n'est pas ma fille, dit en soupirant Johanne Durocher. Elle est moralement très touchée. Elle pleurait tout le long de l'appel. C'est dur pour Nathalie.»
En Arabie saoudite depuis 2005
Nathalie Morin avait rencontré son époux en 2001, un Saoudien qui demeurait à Montréal, alors qu'elle n'avait que 17 ans. Elle est rapidement tombée enceinte de lui.
L'homme de 31 ans a été déporté dans son pays d'origine en 2002 parce qu'il n'était pas considéré comme un véritable réfugié politique.
«Il l'appelait tous les jours pour lui chanter la pomme», raconte Mme Durocher.
Mme Morin est allée le visiter deux fois en Arabie saoudite, toutes dépenses payées. Puis, en mars 2005, elle a décidé d'aller le rejoindre.
«Ça n'a jamais fonctionné pour Nathalie là-bas, mais elle l'acceptait, pour ses enfants», avance sa mère.
La jeune femme n'avait jamais fait de démarches pour revenir au pays, jusqu'en janvier. Elle ne veut pas quitter le pays sans ses enfants. Pour ce faire, son mari doit autoriser par écrit le départ de Mme Morin et de ses fils.
«Et il ne veut pas», laisse tomber Johanne Durocher.
Sa mère demande l'aide d'Ottawa
La mère de Nathalie Morin demande l'aide du gouvernement canadien pour aider à rapatrier sa fille au pays.
Johanne Durocher a envoyé, il y a deux semaines, une lettre au ministre des Affaires étrangères, Maxime Bernier.
«Je lui demande le retour de ma fille et de ses enfants au Canada», explique- t-elle.
Ministère
Même si le ministère des Affaires étrangères indique sur son site Internet que «l'ambassade et le consulat du Canada ne peuvent en aucun cas parrainer les citoyens canadiens qui demandent un permis de sortie», le ministre a indiqué à Mme Durocher qu'il se pencherait sur la question.
«Je sais que demander l'intervention du gouvernement canadien ne se fait pas, que quand tu veux sortir de là-bas, ça prend la signature de ton mari, soupire Mme Durocher. Mais je ne comprends pas pourquoi on protège encore ses droits à lui.»
Maxime Bernier a indiqué hier, en entrevue à TVA, être au courant du dossier et qu'il était «préoccupé par la situation».
«Nous travaillons régulièrement avec le gouvernement saoudien sur ce cas-là», ajoute-t-il.
VIOLENCES FAMILIALES
Séquestrée par sa mère qui voulait la marier
leparisien.fr avec AFP | 11.11.2008, 08h47 | Mise à jour : 08h52
Une lycéenne de 18 ans d'origine algérienne a été victime de violences aggravées de la part de sa famille, la semaine dernière à Toulon, parce qu'elle refusait d'être mariée en Algérie à un homme de 30 ans.
La jeune fille, qui a été enlevée et séquestrée quelques heures, a eu le visage et l'abdomen lacérés par un couteau.
Le parquet de Toulon a ouvert une information judiciaire pour «enlèvement, séquestration, violences aggravées». Les auteurs présumés de cette agression sont, selon les déclarations de la victime, sa mère, de nationalité algérienne et âgée de 52 ans, et ses deux soeurs mineures, âgées de 14 et 16 ans. Toutes trois nient les faits.
Interpellées en fin de semaine dernière, les trois accusées ont été déférées dimanche devant le parquet de Toulon, puis mises en examen pour «enlèvement, séquestration, violences aggravées». Elles ont été remises en liberté sous contrôle judiciaire avec obligation de pointer toutes les semaines au commissariat et confiscation de leur passeport.
Les faits remontent au 4 novembre lorsque les parents de la jeune fille, qui vit avec un lycéen de son âge, non musulman, parviennent à l'attirer dans la rue où elle est enlevée dans une voiture. Conduite au domicile familial, elle y subit des violences pour avoir refusé un mariage qu'on lui prévoit en Algérie. Libérée dans la nuit, elle se réfugie au commissariat où elle dépose plainte.
Pauvre petite poupée, tu l'entends le canon.
1915, carte postale, à l'INRP