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Cernay sous le charme de Rachida Dati et Nathalie Kosciusko-Morizet
Charon, le nouveau chaperon com' de Rachida Dati
Par Eric Mandonnet, publié le 12/11/2008 12:19 - mis à jour le 12/11/2008 13:02, l'Express, extrait
Pierre Charon, collaborateur de Nicolas Sarkozy, n'épargnait guère Rachida Dati. Le voici devenu son conseiller occasionnel...
Il fut une époque où critiquer Rachida Dati relevait, à l'Elysée, du sacrilège. C'est "ma soeur", avait décrété Cécilia Sarkozy. Cela tombe bien: au début du quinquennat, Pierre Charon, dont la langue bien pendue n'épargnait pas la ministre de la Justice, était alors tenu éloigné de la présidence, notamment par la femme du chef de l'Etat. Comme les choses changent... Il est désormais conseiller de Nicolas Sarkozy, s'occupe de sa nouvelle épouse, a imposé, du coup, sa présence à la réunion quotidienne de 8 h 30 et veille aussi - un simple "dépannage", dit-il - sur la garde des Sceaux.
Celle-ci n'ignore évidemment rien de tout ce que Charon a pu raconter sur elle ; elle s'en est même déjà plainte auprès du président. Mais, l'été dernier, il a remis de l'ordre en Sarkoland. D'une curieuse manière: il a placé dans l'entourage de la ministre celui qui fut l'un de ses ennemis de l'intérieur les plus sarcastiques. Charon a donc invité Rachida Dati pour un déjeuner qui se voulait d'explication et de réconciliation.
Depuis, cet homme aux multiples relations dans les médias et aux fréquentations assidues dans les milieux policiers s'est fixé pour objectif de faire de Rachida Dati une "ministre normale". Autrement dit: que l'on parle davantage de ses réformes que de sa grossesse. Il a fait nommer auprès d'elle un jeune élu parisien, Pierre-Yves Bournazel, qui lui rend compte plusieurs fois par jour, et rencontre lui-même chaque semaine la ministre. Il l'a notamment aidée à préparer, en octobre, A vous de juger, la longue émission de France 2 - ce qui ne l'empêche pas de demeurer acerbe à son égard.
Thann, Politique
Cernay sous le charme de Rachida Dati et Nathalie Kosciusko-Morizet
Le 15/11/08 à 07:05 - www.lalsace.fr
En ces temps de morosité, Rachida Dati et Nathalie Kosciusko-Morizet, respectivement ministre de la Justice, Garde des Sceaux, et secrétaire d’État chargée de l’Écologie, se sont offert un bon bol d’air alsacien, hier, bien loin des turbulences du microcosme parisien. L’une comme l’autre était visiblement ravie de cette bouffée d’oxygène sur les terres de leur « ami » Michel Sordi qui n’a pas ménagé ses compliments à leur égard durant les 80 minutes de cette réunion destinée à expliquer et débattre des actions gouvernementales. Devant quelque 600 personnes, dont de très nombreux élus, du conseiller général Pierre Vogt au conseiller régional Jean-Paul Omeyer en passant par le maire de Wittelsheim Denis Riesemann, le président du Conseil général Charles Buttner et même Jean-Marie Bockel, maire de Mulhouse et secrétaire d’État aux Anciens combattants venu pour le dernier quart-d’heure, Rachida Dati et Nathalie Kosciusko-Morizet ont répondu à toutes les questions.
« Pas d’engueulade »
Il fut beaucoup question de justice, de délinquance des mineurs, de prévention de la violence, du procès Bodein ; un peu d’environnement avec le développement des installations photovoltaïques, d’enfouissement de ligne moyenne et haute tension, des dangers supposés des téléphones portables. Entre les deux, une petite question sur le pouvoir d’achat et deux ou trois remarques sur la façon différente de ces deux femmes de faire de la politique et voilà un menu suffisamment garni pour une « réunion citoyenne » plutôt bon enfant, comme l’ont d’ailleurs reconnu les deux ministres : « Aujourd’hui, on ne s’est pas trop fait engueuler. Cela n’aurait d’ailleurs pas été grave car l’opposé de l’amour, ce n’est pas la haine mais l’indifférence et le plus grave aurait été que notre venue suscite l’indifférence à la place du débat », a souligné Nathalie Kosciusko-Morizet. Et Rachida Dati d’ajouter : « Vos élus, à Paris, sont très lourds, très insistants. À les entendre, il n’y a que l’Alsace qui compte. À vous voir si nombreux, je comprends mieux pourquoi ». Voilà un compliment que l’assistance n’a pas boudé.