« « Notre politique a été demandée par les Français », répond Rachida Dati | Yves Jégo perd son procès en diffamation » |
Des magistrats demandent des excuses
Info Europe 1 : les magistrats demandent des excuses
Créé le 18/11/08 - Dernière mise à jour à 20h21, Europe 1
C'est une information Europe 1. La fronde des magistrats contre Rachida Dati continue. 534 magistrats non syndiqués viennent d'adresser une pétition à la ministre de la Justice pour demander des excuses publiques, après l'envoi en urgence d'une inspection judiciaire au tribunal de Metz.
Meurtre de Grenoble : le directeur suspendu
lefigaro, 18/11/2008 | Mise à jour : 20:19
INFO LE FIGARO - Quatre jours après le meurtre d'un étudiant de 26 ans par un schizophrène en fugue, le directeur de l'hôpital psychiatrique de Saint-Egrève a été suspendu lundi de ses fonctions.
Michel Gellion, le directeur de l'hôpital psychiatrique de Saint-Egrève (Isère), a été suspendu de ses fonctions lundi. La sanction est intervenue quatre jours seulement après le meurtre de Luc Meunier, un étudiant de 26 ans poignardé à Grenoble par un schizophrène en fugue. «La décision a été prise par le Centre national de gestion, une structure gérant la direction des hôpitaux au nom de la ministre de la Santé», indique Jean-Louis Bonnet, le directeur de l'Agence régionale d'hospitalisation, qui a aussitôt désigné un directeur intérimaire. Le rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), demandé par Nicolas Sarkozy pour établir «les responsabilités dans ce drame en vue de sanctions éventuelles», n'est pas encore sur le bureau de Roselyne Bachelot. C'est une communication inappropriée au lendemain du meurtre qui est, semble-t-il, reprochée au directeur. Ce dernier avait notamment déclaré à la presse que «rien ne laissait présager» la récidive du patient schizophrène, avant même les résultats de l'enquête ouverte en interne. Il avait aussi précisé que le «patient, ne présentant aucune difficulté, était sur la voie de la réinsertion et n'a jamais été à l'origine d'actes de violence au sein de notre hôpital». Mardi, une expertise médicale a par ailleurs estimé que l'état mental du déséquilibré, déjà à l'origine de deux agressions très graves par le passé, était compatible avec une audition par le juge d'instruction. Jean-Pierre Guillaud, 56 ans, pourrait être mis en examen jeudi pour «homicide volontaire ».
LYON (Reuters) - Le malade mental qui a tué la semaine dernière un jeune homme à coups de couteau à Grenoble pourra être entendu par un juge d'instruction et mis en examen, a conclu une expertise commandée par le parquet local.
L'état de l'auteur du crime est jugé "compatible avec son audition et avec son éventuelle mise en examen" par cette expertise, a dit à Reuters le procureur Jean Philippe.
"Ceci lui permet simplement d'être entendu", a précisé le magistrat. L'homme de 56 ans, souffrant de longue date de schizophrénie, devrait être présenté au juge d'instruction jeudi matin afin d'être mis en examen pour "homicide volontaire" et peut-être en détention provisoire.
Le juge d'instruction a délivré un mandat d'amener à l'encontre de l'homme, pour l'instant hospitalisé d'office en psychiatrie à Saint-Egrève.
Il était sorti sans permission de ce même hôpital le 12 novembre pour rejoindre le centre ville de Grenoble en bus, où il a acheté un couteau et a frappé au hasard Luc Meunier, un étudiant de 26 ans, décédé dans la soirée des suites de sa blessure.
La justice attend encore les résultats d'une deuxième expertise plus complète, réalisée par un collège d'experts qui devra se prononcer, d'ici quelques semaines, sur la responsabilité pénale de ce malade.
Suscitant des protestations des psychiatres, le président Nicolas Sarkozy a relancé au lendemain de ce crime une réforme de la psychiatrie abandonnée alors qu'il était ministre de l'Intérieur.