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Un an ferme requis contre Jorge Montes
Un an ferme requis contre Jorge Montes
Source : AP, 18/11/2008 | Mise à jour : 13:16
"Une affaire montée de toutes pièces". L'avocat de Jorge Montes, ce violeur présumé libéré par erreur en octobre, s'en est donné à coeur joie devant le tribunal correctionnel de Paris où un an d'emprisonnement a été requis contre son client pour violences volontaires avec arme, dans une affaire datant du mois de juin qui avait "miraculeusement" refait surface lors de sa libération.
Le jugement a été mis en délibéré au 2 décembre. Venu raconter l'incident qui l'a opposé à son colocataire, Mario Rivas, un professeur en sociologie d'origine argentine, grand amateur de salsa, a assuré que le coup de couteau "ne (lui) était pas destiné". "Je suis rentré dans la cuisine et Jorge a fait un geste avec un couteau, puis il m'a reconnu et m'a dit 'ah c'est toi'", a-t-il raconté avec un fort accent espagnol, tout en mimant le geste.
"Il était destiné à qui ce coup de couteau", s'impatiente le président Francis Bruty. "Allez savoir à qui", rétorque le plaignant. "Vous demandez quoi"? "Je ne demande rien du tout". "Vous vous constituez partie civile", veut encore savoir le magistrat. "Non". "Mais le délit, ce sont des menaces de mort contre vous", rappelle M. Bruty. "Le délit, il faut le prouver", s'écrie le plaignant.
L'annulation d'un mariage pour non-virginité de l'épouse rejetée en appel
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 17.11.08 | 15h36 • Mis à jour le 18.11.08 | 09h13, extrait
La cour d'appel de Douai (Nord) a infirmé, lundi 17 novembre, l'annulation d'un mariage prononcée le 1er avril à Lille et motivée par le fait que l'épouse avait menti sur sa virginité. Cette décision du tribunal de grande instance de Lille avait à l'époque provoqué de vives réactions du monde politique et associatif.
"Ils sont toujours mariés à l'heure qu'il est", a réagi Me Xavier Labbée, l'avocat de l'époux, après avoir pris connaissance du jugement. "Cet arrêt m'apparaît très inquiétant", a-t-il poursuivi, estimant que les libertés individuelles étaient "gravement menacées".
Compte rendu
Une décision en faveur de l'homoparentalité
LE MONDE | 18.11.08 | 14h14, extrait
Cet homme, Christophe, a donné son sperme, il a promis qu'il rencontrerait l'enfant s'il le souhaitait et il l'a reconnu peu après sa naissance. Il est cependant toujours resté dans l'ombre : il n'a jamais rencontré Camille et il ne verse aucune pension alimentaire. Parce qu'il est, aux yeux de la justice, le père de la petite fille, il exerce pourtant l'autorité parentale. Hélène, qui élève Camille depuis sa naissance, n'a en revanche aucun lien juridique avec l'enfant.
Pour pallier cette difficulté, Sylvia et Christophe, les deux "parents" officiels de Camille, se sont adressés à la justice : assistés par l'avocate Caroline Mécary, ils ont demandé en 2006 au tribunal de Versailles de partager leur autorité parentale avec Hélène. Le parquet s'y est fermement opposé mais la juge aux affaires familiales l'a accepté : il est "incontestablement de l'intérêt supérieur de l'enfant" d'accéder à cette demande, note-t-elle.