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Cinq adolescentes écrouées pour torture
La peine de Marc Cécillon réduite en appel
lefigaro.fr avec agences, 03/12/2008 | Mise à jour : 20:50, extrait
L'ex-international rugby a été condamné à 14 ans de prison contre 20 ans en première instance. Selon la cour d'assises d'appel, il n'a pas prémédité le meurtre de son épouse en août 2004.
Le 7 août 2004, l‘ex-international de rugby Marc Cécillon tuait son épouse de cinq balles de revolver 357 Magnum. Rejugé en appel depuis lundi, l'ancien capitaine du XV de France a écopé mercredi soir de 14 ans de prison par la cour d'assises d'appel du Gard à Nîmes. En première instance, le 10 novembre 2006, la cour d'assises de l'Isère l'avait condamné à 20 ans de réclusion.
A l'énoncé de la décision, l'une des filles de Marc Cécillon, Angélique, a fondu en larmes. Elle a pu ensuite aller serrer dans ses bras son père, dans le box des accusés. La mère du sportif et plusieurs proches ont fait de même. «C'était un procès plus juste que celui de Grenoble. De toute façon, la peine ne fera pas revenir ma maman», a réagi l'aînée des filles de Marc Cécillon, tandis que sa soeur Céline, 26 ans, sortait livide de la salle d'audience.
Cinq adolescentes écrouées pour torture
AFP, 03/12/2008 | Mise à jour : 19:52
Cinq filles de 13 à 18 ans, dont quatre mineures, ont été mises en examen et quatre d'entre elles écrouées le week-end dernier pour avoir torturé à Saint-Amand-les-Eaux (Nord) un homme pour lui extorquer son code de carte bancaire, a-t-on appris mercredi de source policière.
Les jeunes filles, dont trois mineures qui venaient de fuguer d'un foyer où elles avaient été placées, se sont rendues au domicile de la victime, qui avait déjà accueilli pour une nuit la jeune majeure, le soir du 26 novembre, a-t-on précisé de même source.
Le lendemain, après que celui-ci - qui vit seul et était en arrêt maladie - leur eût donné de l'argent pour acheter des cigarettes et de l'alcool, les jeunes filles, en état d'ébriété, lui ont dérobé de l'argent liquide et sa carte bancaire. Pour en obtenir le code, elles ont attaché leur victime à son lit et l'ont torturé, notamment en lui donnant coups de poings et de pieds ou en lui faisant des estafilades sur le corps avec des bouts de verre cassé, selon la même source.
L'homme a fini par leur communiquer de faux codes, que deux des jeunes filles sont allées essayer en ville. Les trois autres restées avec leur victime l'ont toutefois laissée, craignant, d'après leurs dires, qu'elle ne décède.
Déjà connues des services de police notamment pour des vols ou des faits de violences, les jeunes filles, interpellées peu après à Saint-Amand-les-Eaux, ont été mises en examen pour extorsion de fonds précédée, accompagnée ou suivie d'actes de torture et de barbarie.
Quatre d'entre elles ont été écrouées, la cinquième, l'une des mineures, a été placée sous contrôle judiciaire, en foyer.