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L'héritière meurt après 28 ans de coma
L'héritière meurt après 28 ans de coma
AFP, 07/12/2008 | Mise à jour : 13:20
Martha von Bulow, l'héritière américaine qui avait fait la "une" il y a plus de 20 ans lorsque son époux avait été inculpé de tentative de meurtre contre elle, est décédée à l'âge de 76 ans, a rapporté le journal américain New York Times.
Citant un porte-parole de la famille, le quotidien indique que Mme Von Bulow, également connue sous le prénom de Sunny, est morte d'un arrêt cardio-pulmonaire samedi dans une maison de retraite à Manhattan, après 28 ans de coma.
Le 21 décembre 1980, elle avait été retrouvée inconsciente sur le sol de sa salle de bain dans leur villa de Newport, dans l'Etat de Rhode Island (côte est, au nord de New York).
Son second mari d'origine danoise, Claus von Bulow, avait été inculpé pour tentative de meurtre à l'aide d'injections d'insuline afin d'aggraver son hypoglycémie, insuffisance de glucose dans le sang. Il avait ensuite été innocenté.
Ses comparutions, devenues un spectacle pour les médias, furent l'un des épisodes judiciaires les plus sensationnels des années 80, a estimé le New York Times, et devinrent le sujet du film "Reversal of Fortune" dans les années 90. Les rôles principaux de ce long métrage de Barbet Schroeder intitulé en français "L'affaire von Bulow" y étaient tenus par Glenn Close et Jeremy Irons.
Depuis la découverte de Sunny inanimée en 1980, aucune activité cérébrale n'a jamais été notée et la patiente était nourrie à l'aide d'un tube inséré dans son estomac, selon le journal. Mme von Bulow était suivie par des infirmières privées et sa chambre était surveillée des gardes de sécurité, selon la même source.
Trop de césariennes en France
AFP, 07/12/2008 | Mise à jour : 11:31
Trop d'accouchements se font par césarienne en France, selon la Fédération hospitalière de France (FHF) qui dénonce dans une étude la tendance à multiplier ces interventions par commodité ou intérêt économique, particulièrement dans les cliniques privées.
Les césariennes, qui ont compté l'an dernier pour 20,1% des naissances, contre 10,9% en 1981, seraient de plus en plus utilisées comme "facteur de l'organisation des naissances" ou pour "optimiser les coûts de production", selon cette étude publiée par le Journal du Dimanche (JDD).
La FHF, qui regroupe les hôpitaux publics, relève que le taux de césariennes des 559 maternités qui prennent en charge les grossesses les moins risquées (niveau 1) en France et pratiquent au moins 200 accouchements par an varient de 9,3% à 43,3%.
Ce dernier taux est relevé dans la clinique de la Muette, dans le 16ème arrondissement de Paris. Sur les 15 établissements ayant les plus forts taux de césarienne, 12 relèvent du secteur privé, un du parapublic et deux du secteur public.
Le taux de césariennes dans les maternités privées qui prennent en charge les grossesses sans risque particulier est même un point de pourcentage au-dessus de celui des hôpitaux publics accueillant les grossesses pathologiques (niveau 3).
Le recours à la césarienne, planifié, permet aux maternités de réduire le nombre de gardes de nuit et de week-end.