« Ouverture du procès en Israël sur la mort de la petite Rose | L'héritière meurt après 28 ans de coma » |
Entretien Sarkozy et dalaï lama: la Chine, comme prévu, est très fachée
La Chine tance Paris après l'entretien entre le dalaï lama et Nicolas Sarkozy
LEMONDE.FR avec AFP | 07.12.08 | 09h56, extrait
La réaction ne s'est pas faite attendre. Une heure après la rencontre de Gdansk entre le dalaï lama et Nicolas Sarkozy, l'agence officielle Chine Nouvelle a assuré que celle-ci allait miner les relations entre Pékin et Paris. "Cette rencontre est assurément peu judicieuse et blesse non seulement les sentiments des Chinois, mais mine aussi les relations sino-françaises", écrit Chine Nouvelle dans un commentaire. "Le gouvernement et le peuple chinois (...) s'opposent fermement à tout contact d'un dirigeant étranger (avec le dalaï lama)", poursuit-elle, en dépit des tentatives de M. Sarkozy samedi de relativiser la portée de la rencontre. "La partie française, toutefois, sans tenir compte de la grave préoccupation de la Chine et de la situation générale des relations sino-françaises, a pris une initiative opportuniste, irréfléchie et à court terme", ajoute Chine Nouvelle.
DALAI-LAMA
La Chine se déchaîne contre Nicolas Sarkozy
leparisien.fr | 07.12.2008, 08h50 | Mise à jour : 12h50, extrait
«Criminel de la France», «l'un des grands idiots de l'Histoire»... D'ordinaire si sourcilleuse avec la surveillance de sa toile, la Chine laisse aujourd'hui les internautes libres de prendre Nicolas Sarkozy pour bête noire après sa rencontre, samedi, avec le dalaï-lama en Pologne. A midi, heure française, la télévision nationale chinoise a annoncé que le vice-ministre des Affaires étrangères, He Yafei, avait émis «une forte protestation» auprès de la France. La propagande antifrançaise avait débuté quelques heures plus tôt avec l'agence officielle Chine Nouvelle, qui relaie les messages du Parti communiste central chinois.
Carla Bruni rencontre le dalaï lama, une humble disciple... sur Pure People
PEKIN (AFP), extrait — Sans surprise, puisqu'elle avait multiplié les avertissements, la Chine a exprimé sa colère dimanche après la rencontre "peu judicieuse" et "irréfléchie" en Pologne entre le président français Nicolas Sarkozy et la bête noire de Pékin, le dalaï lama.
Dans la première réaction chinoise à l'entretien en tête-à-tête entre le chef de l'Etat français et le leader spirituel tibétain, l'agence officielle Chine Nouvelle a assuré, seulement une heure après la rencontre de Gdansk et en pleine nuit en Chine, que celle-ci allait miner les relations entre Pékin et Paris.
Le régime communiste chinois, qui exerce une surveillance de tous les instants sur l'internet, laissait les internautes exprimer librement leur ressentiment antifrançais, et notamment l'un d'entre eux, qui qualifiait M. Sarkozy de "criminel de la France" et de l'un des grands "idiots de l'Histoire" sur le grand site Tianya.
A Pékin, les rumeurs circulant sur des manifestations antifrançaises ne s'étaient pas concrétisées dimanche.
Selon le dalaï-lama, la Chine manque d'autorité morale pour être une superpuissance
le 5/12/2008 à 11h18 par AFP, repris sur www.chine-nouvelle.com
Le dalaï lama a estimé jeudi que les dirigeants chinois devaient traiter leurs problèmes internes - y compris la question du Tibet - avec plus d'ouverture s'ils voulaient atteindre le statut de "superpuissance" auquel ils aspirent.
La Chine "mérite d'être une superpuissance", a souligné le chef spirituel des Tibétains lors d'une conférence de presse au Parlement européen à Bruxelles, où il a été très applaudi.
"Pour être une superpuissance, il faut la puissance humaine, ils l'ont, la puissance militaire, ils l'ont aussi, la puissance économique, ça aussi ils l'ont, mais il y a un facteur important qui est l'autorité morale, et cela leur manque", a-t-il déclaré.
"L'image de la République populaire de Chine dans le domaine de l'autorité morale est très, très mauvaise", en raison de son "mauvais bilan en matière de droits de l'Homme, de liberté religieuse, de liberté d'expression et de liberté de la presse, il y a trop de censure", a-t-il ajouté.
"Les gens raisonnables en Chine se rendent compte que la Chine doit faire plus attention à ce domaine pour obtenir le respect du reste du monde et avoir plus de responsabilité dans les affaires du monde", a-t-il ajouté.
Pour l'autorité morale, "le problème du Tibet et de la région autonome du Xinjiang, la question de Hong Kong, la réunification avec Taïwan: la bonne gestion de ces problèmes, la gestion réaliste de ces problèmes internes comptent aussi", a-t-il ajouté.
Le chef spirituel a néanmoins indiqué croire "de moins en moins" à la volonté du gouvernement de négocier sérieusement avec les Tibétains. "Mais je continue à faire confiance au peuple chinois", a-t-il souligné.
"Beaucoup d'intellectuels chinois, d'étudiants, lorsqu'ils peuvent connaître la réalité, sont très encourageants pour nous et très critiques de la politique gouvernementale".
Avant cette conférence de presse, le dalaï lama, arrivé mercredi en Belgique, avait fait un bref discours en session plénière du Parlement européen. Certains eurodéputés avaient déployé le drapeau du Tibet sur leur pupitre.
Le président du Parlement, Hans-Gert Pöttering, l'a assuré que le Parlement, qui se veut à la pointe en matière de droits de l'Homme et qui décernera le 17 décembre son prix Sakharov au dissident chinois Hu Jia, allait "continuer à défendre les droits du peuple tibétain à vivre sa culture et sa religion".
"Si nous arrêtions de nous battre pour ces principes, nous renoncerions à nous-mêmes", a-t-il souligné, en ajoutant avoir expliqué cette position mercredi à l'ambassadeur de Chine auprès de l'UE.
Il a appelé les dirigeants chinois à mener avec les représentants du dalaï lama de véritables discussions qui "débouchent sur des résultats".
Le dirigeant spirituel tibétain, prix Nobel de la paix 1989 pour sa lutte pacifique contre la domination chinoise au Tibet, rencontrera samedi à Gdansk (Pologne) le président français Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'UE.
Cette rencontre a tellement irrité Pékin que le gouvernement chinois a pris la décision sans précédent d'annuler un sommet UE-Chine qui était prévu lundi dernier en France. Jeudi, la Chine a aussi averti Paris que les relations commerciales bilatérales pourraient être affectées par cette rencontre.
L'enfant terrible de la blogosphère chinoise interdit de sortie du territoire
le 25/11/2008 à 7h20 par Mathilde Bonnassieux (Aujourd'hui la Chine)
Le grand concours "Best of Blog" de la Deutsche Welle récompensant les meilleurs blogs du monde entier va devoir se passer d'un précieux membre de son jury : le blogueur chinois Zola. Qualifié de "menace potentielle à la sécurité de l'Etat", il n'a pas pu quitter la Chine.
"L'enfant terrible de la blogosphère chinoise" comme le surnomment beaucoup n'a pas pu quitter comme prévu dimanche la Chine pour Hong Kong, étape avant son envol pour l'Allemagne, où il devait assister à Berlin à la cérémonie du "Best of Blogs"récompensant les meilleurs blogs du monde entier le 27 novembre.
Les autorités chinoises l'en ont empêché, estimant que Zhou Shuguang (son vrai nom) constituait une "menace potentielle à la sécurité de l'Etat".
C'est le blogueur lui-même qui a fait état de cette déconvenue en publiant un message sur le site de socialisation Twitter, relayé ensuite sur plusieurs sites.
Les raisons exactes qui ont poussé les autorités chinoises à le taxer de "menace potentielle" demeurent encore floues.
Reste que Zola, 27 ans, a déjà servi de "poil à gratter" à plusieurs reprises auprès des autorités en donnant la parole sur son blog aux victimes du système.
En juin 2007, il s'était fait l'écho des plaintes des habitants de la ville côtière Xiamen, opposés à un projet industriel et chimique puis ceux de Wengan, dans le Guizhou, qui s'étaient soulevés contre les autorités après la mort suspecte d'une jeune fille.
Ces agissements lui ont d'ailleurs valu d'être surveillé de prêt par les autorités pendant les JO. Résultat, Zola n'a pas pu quitter son village du Hunan pendant tout le mois d'août dernier.
Récemment interrogé en ligne par une spécialiste des médias de Hong Kong sur ces derniers événements, le jeune homme a dit ignorer les raisons qui faisait de lui une "menace potentielle à la sécurité de l'Etat" mais que la police devait certainement détenir "des preuves".
Lesquelles? "Peut-être les mêmes que pour Hu Jia", a-t-il répondu.
De retour à Pékin après les JO, Zola avait commencé à enquêter avec d'autres blogueurs sur les prisons illégales.
Prisons secrètes à Pékin : les méthodes illégales de la police
le 18/10/2008 à 11h18 par Charlotte Cailliez (Aujourd'hui la Chine)
Plusieurs sites internet chinois et étrangers dévoilent l’existence de prisons secrètes dans Pékin. Ces centres de détention opèrent en toute illégalité pour débarrasser la capitale des plaignants venus réclamer justice.
Des pétitionnaires de plus en plus nombreux
La fin de la période olympique a provoqué une recrudescence du phénomène « shangfang » ou « pétitionnaires » qui désigne les personnes dont les droits ont été bafoués dans leur localité d'origine et qui viennent déposer une plainte dans la capitale.
Ce phénomène n'a pas cessé de prendre de l'ampleur pendant les deux dernières décennies, pourtant leur chance d'aboutir à une solution à Pékin est minime : moins de 5 % des plaintes déposées sont résolues.
Certains, à bout de ressources, n'ont même plus de quoi payer leur voyage de retour, d'autres ont peur de subir des représailles chez eux. Alors ils s'établissent à Pékin : le village des plaignants, dans le Sud-Est de la ville a compté jusqu'à 30 000 occupants en 2005.
Mais avec la préparation des JO, la politique envers les plaignants s'est durcie.
En septembre 2007, le village a été rasé pour faire de la place à la nouvelle gare du Sud et ses habitants chassés.
Des méthodes mafieuses
Le 5 octobre, Xu Zhiyong, professeur de droit et député indépendant de l'arrondissement de Haidian, reçoit l'appel en détresse d'une plaignante originaire du Henan.
Elle lui apprend qu'elle est détenue dans un hôtel à proximité du parc Taoranting. Comme il le relate sur son blog, il s'y rendra par trois fois pour tenter de la faire sortir et subira à chaque fois des coups et intimidations des nervis chargés de surveiller les personnes séquestrées.
De son côté, le site chinois basé à l'étranger « China human rights defenders » a répertorié plusieurs centres de détention clandestins de ce type disséminés dans Pékin et sa banlieue.
Les provinces ont toutes des « bureaux de liaison » dans la capitale, qui sont au cœur de ce système de rapatriement forcé. Le personnel de ces bureaux repère d'abord les plaignants à proximité des bureaux de plaintes et les embarque de force dans une de ces prisons informelles.
Ils y séjournent en général quelques jours en attendant qu'un officiel de leur localité vienne les récupérer. Rentrés dans leur province, nul ne sait le sort qui les attend.
Selon plusieurs témoignages, les conditions de détention y sont abominables : les coups pleuvent, les gens sont entassés sans aucun souci d'hygiène et la nourriture se limite au strict minimum.
L'affaire Sun Zhigang
Auparavant, des structures étatiques, les « Centres de détention et de rapatriement » jouaient le même rôle, jusqu'à « l'affaire Sun Zhigang » en 2003.
Sun Zhigang était un brillant étudiant issu du monde rural. Arrêté un soir par la police à Canton sans le permis de résidence réglementaire, il est détenu dans un de ces centres où il trouve la mort sous les coups des policiers.
L'affaire provoque l'indignation générale et grâce à l'action de quelques juristes, dont notamment Xu Zhiyong, ces centres de triste réputation sont abolis.
Ces prisons secrètes les remplaceraient donc.
Outre celle dénoncée par Xu, il en existerait une dizaine d'autres dans Pékin, situées soit dans des hôtels de basse catégorie, soit dans les bureaux de liaison des provinces. Des centres plus importants, mais tout aussi illégaux ont été signalés également en banlieue.
Mariane n°594, du 6 au 12 septembre 2008
PARIS, 6 décembre (Xinhua) - Près de la moitié des Français admettent qu'ils n'ont pas le moral, montrent les résuldats d'un sondage publié samedi par Le Figaro.
Un total de 13 492 personnes ont participé au sondage réalisé vendredi par le journal. Pour répondre à la question "Avez-vous le moral ?", quelque 44% des personnes interrogées ont donné une réponse négative, en indiquant: "J'ai ouvert un commerce juste avant la crise. Je crains de devoir tout arrêter et trouver un travail pour régler mes dettes", "Le travail est souvent perçu comme 'le bonheur', alors que moins de 5% des Français se réalisent vraiment dans le travail (...) où est le bonheur ?" ou bien " Bien que n'étant pas affectée directement, j'ai l'impression d'être en plein dans la crise !"
56% des sondés ont répondu "oui" à la question, mais leurs explications sont un peu forcées, telles que : "Mes raisons? Noël approche, les voitures sont de moins en moins chères, les cours du pétrole s'effondrent (...) " ou "Durant ma jeunesse, on n'avait pas grand-chose, on n'était pas malheureux, bien au contraire, on s'exaltait pour la moindre des choses".
BEIJING, 6 décembre (Xinhua) - Malgré les persuasions de la Chine, le président français Nicolas Sarkozy a insisté pour rencontrer samedi le dalaï lama, qui effectue une tournée en Europe.
Ce développement est en effet un acte malavisé qui porte atteinte non seulement au sentiment du peuple chinois, mais nuisent également aux relations sino-françaises.
Le dalaï lama se livre depuis longtemps aux activités visant à diviser la Chine. Le gouvernement et le peuple chinois s'opposent fermement à toute activité de diviser la Chine, sous quelle forme que ce soit. Ils sont également fermement opposés à tout contact par des leaders étrangers avec le dalaï lama.
Le problème du Tibet fait partie de la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Chine et concerne les intérêts essentiels de la Chine.
La partie française a pourtant fait fi de la grave inquiétude de la Chine et de la situation générale des relations sino- françaises, et adopté une approche opportuniste, légère et myope dans le traitement du problème du Tibet.
Comme l'indique le journal britannique Financial Times, Sarkozy veut maintenir le dialogue avec la Chine au niveau économique et commercial, mais estime que cela ne peut pas l'empêcher de se mêler dans le problàme du Tibet.
Au cours de sa visite en Chine en août dernier, Sarkozy a déclaré que la France considère toujours la Chine comme un important partenaire stratégique depuis l'époque du général Charles de Gaulle. Il s'est dit aussi prêt à renforcer les relations entre les deux pays.
Ce que fait la partie française actuellement rend ces engagements peu convaincants.
A force de vision et de courage, le général de Gaulle a ouvert la porte des relations amicales entre la France et la Chine il y a 44 ans, faisant la France le premier des pays occidentaux à établir des relations diplomatiques avec la République populaire de Chine.
Le général de Gaulle a dit que sa décision était basée sous l'influence des faits et de la raison.
Depuis plus de cinq decennies, les relations sino-françaises se sont développées dans l'ensemble de manière saine. Elles ont été toutefois marquées par des revers occasionnels à cause de la tentative de la France de jouer la carte des droits de l'homme avec la Chine et de sa vente d'armes à Taiwan, acte à l'encontre des intérêts fondamentaux de la Chine.
Grâce aux efferts conjoints des deux parties, les relations sino-françaises ont connu ces dernières années un développement sain, avec la croissance des échanges et de la coopération dans tous les domaines. Promouvoir le partenariat stratégique sino- français devient une aspiration commune des deux peuples.
Dans le contexte de la multipolarité et la globalisation économique, la Chine partage de larges intérêts communs avec les pays de l'Union européenne, dont la France, et développer et renforcer les relations entre la Chine et l'UE est dans l'intérêt des deux parties ainsi que le monde entier.
L'UE et la Chine doivent coopérer plus étroitement pour relever les défis globaux tels que la crise financière, la sécurité alimentaire et énergétique et le changement climatique.
Malheureusement, l'acte imprudent de la France, qui assume la présidence de l'UE, sur le problème du Tibet a non seulement sapé les relations sino-françaises, mais a également entravé le processus de dialogue, échanges et coopération entre la Chine et l'UE.
Il est évident que la responsabilité pour cette situation problématique des relations sino-françaises doit être portée par la France.
Le gouvernement chinois a réafffirmé à plusieurs reprises que la Chine tient à ses relations avec la france et veut oeuvrer pour que les relations sino-françaises se développent de manière saine et à long terme.
Sur la base des faits et de la raison, les dirigeant français doivent faire peuve de sagesse politique prévoyante, honorer leurs engagements et prendre des mesures efficaces en faveur du développement des relations sino-françaises. Sinon, ils vont miner la base de la coopération etnre les deux pays.
TIBET/CHINE
Rencontre Sarkozy-dalaï lama : forte protestation de la Chine
NOUVELOBS.COM | 07.12.2008 | 12:47, extraits
La Chine a émis "une forte protestation" auprès de la France après la rencontre entre le président français et le dalaï lama en Pologne.
[...] Au printemps, lors de la sévère répression chinoise contre les manifestants tibétains, le président français s'était déclaré "choqué". Plusieurs semaines de manifestations antifrançaises, notamment contre des magasins de grande distribution Carrefour en Chine, avaient éclaté après que des manifestants pro-tibétains eurent perturbé le passage de la flamme olympique à Paris.
Peu avant de voir le dalaï lama, le président français avait demandé que cette rencontre ne soit pas "dramatisée"."Je suis libre en tant que président de la République française de mon agenda", avait déclaré le chef de l'Etat au cours d'une conférence de presse .
"En tant que président du Conseil de l'Europe, je porte des valeurs, des convictions. C'était mon devoir de le faire, je le fais bien volontiers", avait-il ajouté, assumant pleinement ce rendez-vous.
"Il faut voir ces choses tranquillement, sereinement. Le monde a besoin d'une Chine ouverte qui participe à la gouvernance mondiale. La Chine a besoin d'une Europe puissante (...) nous avons le devoir de travailler ensemble", avait-il souligné, coupant court à la polémique.
Photo prise le 6 décembre 2008/REUTERS/Eric Feferberg/Pool