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Une mère et sa fille se jettent sous un TGV
Euthanasie : des parlementaires UMP et PS veulent aller plus loin
LEMONDE.FR avec AFP | 10.12.08 | 20h29 • Mis à jour le 10.12.08 | 20h34, extraits
Des parlementaires UMP et PS ont annoncé, mercredi 10 décembre, qu'ils souhaitaient aller vers une "aide active à mourir" à travers une proposition de loi, en œuvrant ensemble et au sein de leurs propres groupes.
A l'issue d'une réunion de travail à l'Assemblée, les députés Henriette Martinez (UMP) et Manuel Valls (PS), ainsi que le sénateur Alain Fouché (UMP), ont fait part de leur "déception" quant au statu quo prôné par le rapport de Jean Leonetti (UMP) sur sa propre loi "fin de vie" datant de 2005. Présenté début décembre, ce rapport refuse de légiférer sur la fin de vie. "La loi Leonetti est hypocrite et pas satisfaisante", a déclaré Mme Martinez. "Nous sommes dans la mort clandestine comme nous étions dans l'avortement clandestin avant 1975" [date de la légalisation de l'IVG]. La députée se dit "prête à travailler avec tous les groupes politiques, car cette question de société nous concerne tous".
Une mère et sa fille se jettent sous un TGV
Lefigaro.fr (avec agence), 10/12/2008 | Mise à jour : 21:27
Les deux femmes n'ont pas supporté la mort, dans les mêmes circonstances, de leur fille et soeur il y a quatre mois, au même endroit, près de Toulon.
Accident dramatique à Toulon. Deux femmes, une mère et sa fille, âgées respectivement d'une cinquantaine d'années et d'une vingtaine d'années, ont trouvé la mort mercredi soir à Solliès-Pont, dans le Var, à l'entrée Est de Toulon, après avoir été percutées par la motrice d'un TGV.
«Il s'agit «d'un double suicide d'une mère et de sa fille qui n'ont pas supporté le suicide de leur fille et soeur dans les mêmes conditions il y a quelques mois», a expliqué Xavier Barrois, directeur de cabinet du préfet du Var. Elles ont laissé une lettre qui a été retrouvée par le père et mari des victimes.
Selon une source proche de l'enquête, il pourrait s'agir d'un suicide, à l'endroit même du suicide d'une jeune fille il y a quatre mois, qui pourrait être la fille et la soeur des deux victimes. Des proches ont découvert un courrier laissé par ces deux femmes qui semblaient dépressives.
«L'accident s'est produit sur la ligne Paris-Nice aux alentours de 17 h 45», avait indiqué la SNCF. Le TGV a freiné sur 400 mètres avant de s'immobiliser. Puis il est resté bloqué près de trois heures pour les prélèvements d'usage. Le trafic ferroviaire sur la ligne a repris vers 20 h 30. Le train accidenté devrait enregistrer 2H45 de retard, tandis que cinq trains ont subi des retards d'une heure à deux heures trente.