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Darcos veut « une sorte d'états généraux du lycée »
Société 18 déc. 17h43 (mise à jour à 21h22), Libé, extrait
Les lycéens dans la rue malgré le recul de Darcos
Entre 127.000 et 160.000 jeunes ont manifesté jeudi dans toute la France contre le projet de réforme du lycée. Xavier Darcos a proposé l'ouverture d'«états généraux du lycée».
Entre 127.000 (selon la police) et 160.000 jeunes (selon les organisateurs), ont manifesté jeudi dans toute la France pour réclamer le retrait définitif du projet de réforme du lycée du ministre Xavier Darcos, sur fond de blocage de nombreux établissements.
Darcos veut «une sorte d'états généraux du lycée»
En début de soirée, Xavier Darcos, a déclaré sur France Info qu'il entendait organiser «une sorte d'états généraux du lycée à partir des établissements», pour essayer de «faire s'exprimer tous les lycéens».
18/12/2008, libelyon.blogs.liberation.fr, extrait
Lycéens et policiers blessés en marge de la manif à Lyon
EDUCATION (actualisé 18h) - Des échauffourées ont émaillé jeudi à Lyon la manifestation lycéenne, quelques participants et policiers ont été blessés, et une quarantaine de jeunes gens arrêtés. Quelques 5.500 (selon la préfecture) à 10.000 (selon les organisateurs) lycéens et collégiens manifestaient, et de nombreux établissements de l'agglomération ont connu de forts taux d'abstentéisme. Des élèves ont également tenté de bloquer leurs bahuts, mais certains en ont été dissuadés par des chefs d''établissements qui ont menacé d'appeler la police pour les déloger. La manifestation a traversé le centre de Lyon, avant de dégénérer en fin de matinée. Une voiture a été incendiée, trois autres retournées. La police a chargé à plusieurs reprises...
Société 18 déc. 6h51, Libé, extrait
«De graves atteintes à la dignité des mineurs»
Interview • Dominique Versini, défenseure des enfants, est allée à Mayotte en octobre
Dominique Versini est la défenseure des enfants. Elle s’est rendue à Mayotte en octobre. A son retour, elle avait dénoncé de «nombreuses atteintes aux droits fondamentaux des enfants». Elle avait visité le centre de rétention de Pamandzi.
Comment avez-vous été alertée sur la situation du centre de rétention de Mayotte ?
En septembre 2007, la Cimade m’a contactée. Les conditions du centre étaient plus que précaires. Il n’y avait ni lits, ni matelas. Les gens mangeaient dans des bassines en caoutchouc sans couverts. Aucune séparation entre les hommes et les femmes n’était prévue. On trouvait des enfants [ce qui est illégal, ndlr], parfois seuls. Ils n’étaient pas protégés des adultes. J’ai alerté le préfet. Il a procédé à des améliorations. Mais on partait de loin.