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Demander pardon ? Pas question !
Le Parlement adopte définitivement un budget 2009 de crise
NOUVELOBS.COM | 18.12.2008 | 14:18, extrait
Le déficit budgétaire de l'Etat en 2009, en incluant les mesures de relance qui doivent être votées d'ici à janvier, atteindra 79,3 milliards d'euros selon le ministre du Budget Eric Woerth.
Demander pardon ? Pas question !
LE MONDE | 20 novembre 2008
Après les banquiers, les constructeurs de voitures ! C'était un spectacle extraordinaire de regarder, mardi 18 novembre sur CNN, les patrons de Ford, General Motors et Chrysler venir pleurer ensemble à Washington devant le Congrès pour obtenir une aide d'urgence. Ils avaient des trémolos dans la voix. Si on ne leur prête pas immédiatement, là, tout de suite, l'argent dont ils ont besoin, ils n'ont plus qu'à mettre la clé sous la porte ! Ils sont à court de trésorerie, ils sont au bord de la banqueroute, ils ont le couteau sous la gorge et ils aimeraient bien qu'on les traite avec autant de considération que les banquiers.
La discrète augmentation du budget de l'Elysée
lefigaro.fr avec AFP
17/12/2008 | Mise à jour : 16:55
Si l'augmentation de 9,2 millions d'euros du budget 2008 était prévue depuis le mois d'octobre, l'expert des comptes élyséens René Dosière critique la façon dont elle a été faite.
L'Elysée vient d'augmenter de 9,2 millions d'euros son budget initial pour 2008, soit une hausse de 9,1%, portant le budget total à quelque 110 millions d'euros, affirme le député apparenté PS René Dosière. Une augmentation prévue depuis le mois d'octobre, mais qui s'est faite dans la plus grande discrétion, selon le député de l'Aisne.
«Cela s'est fait par un décret de transfert de crédits et publié au Journal officiel électronique du 14 décembre», et non par un vote parlementaire dans le cadre de la loi de finances rectificative, précise le parlementaire, expert des comptes élyséens depuis les années Chirac.
Vérification faite, un décret au JO du 14 décembre prévoit effectivement 9,2 millions d'euros pour la présidence de la République, sous forme «d'autorisation d'engagement» et de «crédits de paiement». Et au profit de l'Elysée, ce sont les missions de la Défense (5,3 millions) et de la Sécurité (3,9 millions) qui ont dû rogner sur leurs budgets initiaux. Le décret est paraphé par le premier ministre François Fillon et le ministre du Budget Eric Woerth.
Ce que critique le député Dosière n'est donc pas l'augmentation en tant que telle, mais bien la discrétion dont a fait preuve la présidence de la République quant à cette rehausse budgétaire. «Contrairement à l'an passé, l'Elysée n'a pas utilisé la procédure transparente de la loi de finances rectificative qui est actuellement en cours de discussion au Parlement», commente René Dosière.
Et le député de l'Aisne d'ironiser enfin sur le fait que cette «procédure discrète» publiée dans le Journal officiel électronique n'est pas reprise dans l'édition papier du JO, «sans doute par respect du Grenelle de l'environnement et de la lutte contre la déforestation».