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Homosexualité : le monde refuse la dépénalisation
Homosexualité : deux tiers des pays du monde refusent un appel à la dépénalisation universelle
LEMONDE.FR avec AFP | 19.12.08 | 10h47 • Mis à jour le 19.12.08 | 11h51, extrait
C'est une simple déclaration, mais elle suscite un vent de fronde. Jeudi 18 décembre aux Nations unies, un appel historique à la dépénalisation universelle de l'homosexualité a été lancé par un tiers des pays du monde, sans parvenir à obtenir le soutien de certains poids lourds de l'organisation. Plusieurs Etats arabes, mais également le Vatican, les Etats-Unis, la Russie ou la Chine se sont ainsi opposés au texte présenté devant l'Assemblée générale, dont Rama Yade, secrétaire d'Etat française aux droits de l'homme, est l'une des inspiratrices.
N'engageant que ses signataires, cette "déclaration politique" ne revêt aucun caractère contraignant. Notamment signée par tous les pays de l'Union européenne, le Brésil, Israël et le Japon, elle place la question des droits des homosexuels, lesbiennes, bisexuels et transgenres à l'ordre du jour de l'Assemblée de l'ONU et se fonde sur le principe d'universalité des droits de l'homme, consacré dans la déclaration universelle de ces droits. Il réaffirme encore "le principe de non-discrimination qui exige que les droits de l'homme s'appliquent de la même manière à chaque être humain, indépendamment de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre".
"En ce XXIe siècle, comment accepter que des personnes soient pourchassées, emprisonnées, torturées et exécutées en raison de leur orientation sexuelle ?", a lancé Rama Yade, après la lecture de l'appel, qualifiant d'"historique" l'initiative des "66".
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