Le marché de l'iPhone aborde 2009 dans l'incertitude

Le marché publicitaire aborde 2009 dans l'incertitude
Le Figaro, 05/01/2009 | Mise à jour : 06:41, extrait

Entre récession et réforme, les annonceurs remettent à plat leurs stratégies d'investissements dans les médias.

Moins de pub, plus de culture. C'est l'équation que le président de la République a voulu résoudre en réformant l'audiovisuel public. «Le service public, son exigence, son critère, c'est la qualité. Il ne peut pas fonctionner selon des critères purement mercantiles», avait déclaré Nicolas Sarkozy le 8 janvier 2008. Dans un premier temps, en supprimant la publicité de 20 heures à 6 heures sur France Télévisions, un quart du temps publicitaire disparaît des antennes. Il représente près de la moitié du chiffre d'affaires de la régie de service public. Conséquence, de 200 à 380 millions d'euros selon les études pourraient être réinjectés dans le marché. «Il y aura une répartition mécanique sur TF1 et M6, analyse Éric Trousset, directeur marketing du pôle investissements publicitaires de l'institut d'études TNS Media Intelligence. La TNT en profitera aussi, en partie. Le report sera modeste pour les autres médias. Et il n'est pas exclu qu'une partie s'évapore.»