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Les chaussettes rouges de Fillon ont choqué le Québec
Politique
Les chaussettes rouges de Fillon ont choqué le Québec
Le Parisien | 13.01.2009, 14h28 | Mise à jour : 19h26, extrait
François Fillon aime parfois quitter son uniforme de Premier ministre en mettant des chaussettes rouges, ce qui lui a valu quelques soucis en octobre. «Cela m'a valu un incident diplomatique au Québec !» a-t-il plaisanté au Grand Journal de Canal +, mardi soir. «Un journal québécois a titré, en photographiant mes chaussettes : Le Premier ministre français a choisi Ottawa, car la couleur rouge, c'est la couleur du gouvernement fédéral. Celle-là, je l'avais pas anticipée !» a expliqué M. Fillon.
AFP | 13.01.09 | 21h48 - Le grand rabbin de Venise (Italie) Enrico Richetti a accusé le pape Benoît XVI de remettre en cause cinquante ans de dialogue entre le judaïsme et l'Eglise catholique, dans un texte publié mardi par la revue jésuite Popoli.
Alors que les rabbins italiens ont décidé de ne pas participer cette année à la traditionnelle journée de réflexion judéo-chrétienne, le 17 janvier, la revue catholique a expliqué la publication de ce texte par le souci "d'écouter les raisons d'autrui", "premier pas vers un dialogue authentique".
Le religieux juif rappelle que les rabbins italiens ont pris leur décision après la réapparition d'une prière pour la conversion des juifs dans la messe en latin du vendredi saint réhabilitée par Benoît XVI à l'automne 2007.
En outre, "les plus récentes prises de position du pape sur le dialogue, considéré comme inutile puisqu'il convient de témoigner en toutes circonstances de la supériorité de la foi chrétienne" conduisent "à annuler les 50 dernières années de l'histoire de l'Eglise", écrit-il.
Ce dialogue "est un processus difficile et nécessaire, qui doit aller de l'avant malgré les difficultés", a pour sa part estimé mardi soir le grand rabbin de Rome, Riccardo Di Segni, cité par l'agence Ansa.
Il a estimé que le pape Benoît XVI "apportait et continuait à apporter une contribution déterminante" au débat "même si ses positions ne peuvent pas toujours être partagées".
Dans la préface d'un livre qui vient d'être publié en Italie ("Pourquoi nous devons nous dire chrétiens" de Marcello Pera), Benoît XVI a estimé qu'un dialogue entre religions "au sens strict" est impossible tout en soulignant le caractère "particulièrement urgent" du dialogue entre les cultures.
Le grand rabbin de Venise souligne que "l'interruption de la collaboration entre le judaïsme italien et l'Eglise est la conséquence logique de cette opinion exprimée par la plus haute autorité de l'Eglise".
"Il est clair que dialoguer veut dire respecter le droit de chacun à être lui-même et accepter la possibilité d'apprendre quelque chose de la sensibilité de l'autre, qui puisse m'enrichir", relève-t-il.
"Lorsque cette idée du dialogue respectueux sera restaurée, les rabbins seront prêts à jouer le rôle qu'ils ont tenu durant les 50 dernières années", conclut Enrico Richetti.