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Reconduites à la frontière : Hortefeux « fier » de son bilan
Reconduites à la frontière : Hortefeux "fier" de son bilan, les associations dénoncent un "déni d'humanité"
LEMONDE.FR | 13.01.09 | 18h17 • Mis à jour le 13.01.09 | 20h52, extrait
Quelques jours avant de remettre à Eric Besson les clés du ministère de l'immigration et de l'identité nationale, Brice Hortefeux a défendu, mardi 13 janvier, son bilan à la tête de cette administration dont il s'est vu confier en mai 2007 la création par le Nicolas Sarkozy. Avec 29 796 "éloignements" d'étrangers en situation irrégulière, il s'est dit "fier" d'avoir atteint et même dépassé l'objectif fixé en début d'année de 28 000 reconduites "effectives" à la frontière. Ce faisant, pour lui, "le véritable changement, la véritable rupture, la véritable nouveauté, c'est que le tiers de ceux qui repartent chez eux le font désormais de manière volontaire".
Et le ministre d'insister à l'attention de ses détracteurs selon lesquels de très nombreux retours volontaires concernent des Roumains et des Bulgares acceptant de rentrer chez eux moyennant une aide, quitte à revenir plus tard en France : "Il n'y a pas de bonnes ou mauvaises reconduites, la loi s'applique à chacun qu'il soit Européen ou Africain."
Les tensions communautaires inquiètent le gouvernement
lefigaro.fr avec AFP, 13/01/2009 | Mise à jour : 08:36, extrait
Selon le ministère de l'Intérieur, les attaques visant les synagogues et les mosquées «sont en nette augmentation», depuis le début de l'opération israélienne à Gaza. Pour endiguer ce phénomène, plusieurs associations de quartiers, réunies par Fadela Amara, vont rédiger un texte appelant au «vivre ensemble».
Actes antisémites : Nicolas Sarkozy condamne des "violences inadmissibles"
LEMONDE.FR avec AFP | 12.01.09 | 12h13 • Mis à jour le 12.01.09 | 20h37, extrait
Nicolas Sarkozy a fermement condamné, lundi 12 janvier, les "violences inadmissibles" commises en France "au prétexte" du conflit au Proche-Orient et assuré que ces crimes ne "resteraient pas impunis". En présentant, à l'Elysée, ses vœux aux autorités religieuses, le président a également "exprimé sa plus vive solidarité envers les victimes directes et indirectes de ces comportements indignes de notre pays, indignes du XXIe siècle", selon ce texte.
Il a "remercié et félicité tous les représentants des grandes religions de France, dont il a salué le rôle modérateur, pacificateur et rassembleur". Les représentants des religions vont publier "dans les prochains jours" une déclaration commune concernant les événements à Gaza, a dit le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France (CEF).
"Face à un tel conflit, il est évident que chacun éprouve de l'empathie pour telle ou telle partie (...). Notre rôle, comme responsables religieux, est d'éviter que les positions se durcissent, il faut faire bouger les lignes et ne pas laisser croire qu'il y a les bons d'un côté et les méchants de l'autre", a pour sa part assuré Gilles Bernheim, le grand rabbin de France. "Les conflits extérieurs à la France ne doivent pas toucher et contaminer l'équilibre, la fraternité et la cohésion de la société française", a pour sa part estimé le recteur de l'institut musulman de la Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur.