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Hormones de croissance : « des donneurs de mort impunis »
«Des donneurs de mort impunis»
lefigaro.fr, 14/01/2009 | Mise à jour : 17:20
VIDÉO - Pour les familles des victimes de l'hormone de croissance, la relaxe générale des six prévenus est «inimaginable». Leurs réactions à l’énoncé du jugement.
"La honte! C'est inadmissible!" : les familles des victimes de l'hormone de croissance ont exprimé colère et incompréhension après le jugement de relaxe générale des six médecins et pharmaciens prévenus, mercredi devant le tribunal correctionnel de Paris.
Leurs réactions à chaud, sur lefigaro.fr.
Hormone de croissance : les prévenus "n'avaient pas conscience" d'exposer les malades traités à des risques
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 14.01.09 | 14h03 • Mis à jour le 14.01.09 | 17h48, extrait
Le tribunal correctionnel de Paris a prononcé, mercredi 14 janvier, une relaxe générale des six prévenus au procès de l'hormone de croissance. A ce jour, 117 jeunes traités à l'hormone de croissance dans les années 1980 sont morts des suites de la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
Les juges étaient chargés, selon le texte du jugement rendu, "d'apprécier les fautes des prévenus en fonction de leurs missions ou de leurs fonctions, de leurs compétences professionnelles ainsi que des pouvoirs et des moyens dont ils disposaient et par rapport aux données acquises à l'époque des faits par la communauté médicale tant en France qu'à l'étranger". Il était entendu qu'il n'était pas reproché "à l'encontre des prévenus de violation manifestement délibérée d'une loi ou d'un règlement" et qu'il convenait donc de rechercher "l'existence de fautes caractérisées" qui peuvent résulter "d'une série de négligences ou d'imprudences".
PARIS (Reuters) - Le parquet de Paris a annoncé mercredi soir qu'il faisait appel après la relaxe de six médecins et pharmaciens poursuivis pour la mort de 117 personnes victimes d'une hormone de croissance contaminée par la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
TRIPOLI (AFP), 23 juillet 2007 - Après huit ans de détention sous l'accusation d'avoir inoculé le sida à des enfants, le dénouement semblait proche lundi pour les infirmières bulgares, dont la commissaire européenne aux Relations extérieures et l'épouse du président français plaident la libération à Tripoli.
Sous les coups, on met un genou à terre. Mais le pire arrive. L’association est déboutée de toutes ses demandes et le jugement de 1ère instance est infirmé. On frise le KO. La séance est levée. Il est 15h30. Les caméras se rallument et se précipitent sur les prévenus. Très vite, elles reviennent sur les parties civiles et s’approchent d’Alvaro Rendon, notre Président, qui laissent éclater sa colère. Notre colère. Tout le monde est sous le choc : colère, larme, indignation, mutisme, stupeur. On est en plein cauchemar. • De source ECHO, 14 Mars 2008 – Jour du jugement en appel, d'un compte rendu d’un témoin oculaire du procès en appel, un document qui n'est pas assimilé à la voix d’ECHO, l'association
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En janvier 2009, l'ensemble des six prévenus, dont M. Dray et Mme Mugnier, avaient été relaxés. Le représentant du ministère public a enfin appelé la cour à envoyer un « signal clair et dissuasif » en matière d'affaires de santé publique. « Les crises sanitaires ne sont malheureusement pas derrière nous », a prévenu l'avocat général dans une allusion au scandale récent du Mediator.
Après les plaidoiries de la défense, jusqu'à demain, la décision de la cour sera mise en délibéré.
Extrait de source http://www.sudouest.fr/2010/11/23/hormone-de-croissance-le-parquet-frappe-fort-246756-4696.php
AFP, 24/11/2010 | Mise à jour : 20:44
La cour d'appel de Paris a annoncé aujourd'hui qu'elle rendrait le 5 mai 2011 son arrêt à l'encontre des deux prévenus jugés dans le drame de l'hormone de croissance qui a coûté la vie à 120 jeunes patients depuis 1991.