« Catalogue de parents pour les enfants qui veulent en changer | Dati : « je n'ai aucun état d'âme » » |
Ségolène Royal ne sera pas candidate aux européennes
PARTI SOCIALISTE
Ségolène Royal ne sera pas candidate aux européennes
NOUVELOBS.COM | 24.01.2009 | 16:35, extrait
La présidente de Poitou-Charentes annonce qu'elle ne sera pas candidate aux élections européennes tout en se déclarant "disponible pour faire campagne".
Dans une interview accordée au quotidien Le Parisien, samedi 24 janvier, Ségolène Royal annonce qu'elle ne sera pas candidate aux élections européennes de juin prochain. "Bien que très sollicitée, je ne l'envisage pas. Je préfère le mandat de présidente de région et je veux garder du temps pour approfondir la recherche d'idées neuves pour la gauche du XXI° siècle" a-t-elle déclarée tout en s'engageant à apporter son concours au Parti socialiste : "Comme toujours, je suis disponible pour faire campagne et défendre des idées.
"SABOTONS L'ANTITERRORISME"
Une centaine de militants interpellés à Paris
NOUVELOBS.COM | 24.01.2009 | 18:42
Ils se rassemblaient à Paris en solidarité avec Isa, Juan et Damien, incarcérés dans le cadre d'une instruction antiterroriste.
Les forces de l'ordre ont procédé à des interpellations massives, samedi 24 janvier à Paris, lors d'une manifestation en soutien à trois militants placés en détention provisoire dans le cadre d'une enquête antiterroriste.
Une centaine de personnes -des manifestants et des passants- ont été interpellées vers 15h au niveau du métro Barbès-Rochechouart, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. La manifestation se déroulait dans le cadre de la semaine "Sabotons l'antiterrorisme". Les participants voulaient marquer leur soutien à Isa, Juan et Damien, placés en détention provisoire. Ils ont déployé une banderole "Solidarité avec les révoltés incarcérés" et ont distribué des tracts appelant à une nouvelle manifestation organisée le 31 janvier, en soutien aux inculpés de l'antiterrorisme.
Une opération d'envergure
Peu de temps après son arrivée, le groupe, qui comptait environ cent à deux cent personnes, selon la police et des participants, s'est retrouvé face à un cordon de CRS tandis qu'il avançait boulevard Barbès. Il lui fut impossible de faire demi-tour, les forces de l'ordre étant déjà présentes de l'autre coté. Les arrestations commencèrent très rapidement.
"La plupart de ceux qui étaient dans le cortège de départ se sont fait embarquer, environ une centaine de personnes" estime un manifestant. Contactée par nouvelobs.com, la préfecture de police confirme la tenue de l'opération et estime elle aussi le nombre d'interpellations à une centaine. "Il s'agissait d'une manifestation non déclarée de la mouvance contestataire. Ils n'avaient pas le droit de se rassembler. Les policiers ont appelé à la dispersion mais les manifestants n'ont pas obéit" nous explique le service de presse de la préfecture.
"Je n'ai pas entendu d'ordre de dispersion. De toute façon, c'était impossible, nous étions bloqués entre deux cordons de CRS, le métro (aérien ndlr) et les immeubles" témoigne une participante.
"Des badauds aussi se sont fait arrêter"
Des échauffourées ont eu lieu. Les forces de l'ordre ont utilisé quantité de gaz lacrymogène, selon des témoins. "Voyant les gens suffoquer, une employée de la RATP a ouvert les grilles du métro pour permettre à une dizaine de personnes de s'enfuir, mais elle aussi s'est faite gazer" nous raconte un manifestant. "Des badauds aussi se sont fait arrêter", témoignent plusieurs personnes présentes sur les lieux.
Des policiers en civil ont poursuivi les interpellations jusqu'à 17h dans les rues adjacentes.
La préfecture a assuré à nouvelobs.com qu'il ne s'agissait pas d'une opération policière particulière: "C'était un dispositif adéquat, normal pour répondre au refus de dispersion d'une manifestation non déclarée".
Economie
Exclusif : 7 Français sur 10 favorables à la grève de jeudi prochain
Le Parisien | 24.01.2009, 19h29 | Mise à jour : 19h50, extrait
69% des Français déclarent «soutenir» ou «avoir de la sympathie» pour la journée de manifestations et de grèves prévue le 29 janvier prochain. C'est ce que révèle une enquête exclusive réalisée par l'institut CSA-Opinion pour le Parisien et Aujourd'hui en France*, à paraître demain dimanche.
Dans le public comme dans le privé, huit organisations syndicales (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Unsa, Solidaires) appellent jà de nombreux arrêts de travail pour exiger notamment «des mesures urgentes en faveur de l'emploi, des rémunérations» ainsi qu'une «politique de relance économique».
«C'est la première fois depuis l'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy qu'un mouvement social recueille une telle adhésion auprès de l'opion publique», souligne Stéphane Rozès, directeur général de CSA-Opinion, «hormis le mouvement des jeunes en avril 2008».