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On recherche un meurtrier évadé d'un hôpital psychiatrique
Deux "rois du porno" demandent une aide
AFP, 07/01/2009 | Mise à jour : 21:09, voir au 8 janvier
La rentrée sans boussole de Nicolas Sarkozy
LE MONDE | 22.01.09 | 14h04 • Mis à jour le 22.01.09 | 14h37, voir au 22 janvier
L'industrie du luxe est à son tour touchée par la crise
LE MONDE | 24.01.09 | 14h56 • Mis à jour le 24.01.09 | 14h57, extrait
Finies les somptueuses largesses. Le luxe ne sortira pas indemne de la crise économique et financière, même s'il est plus tardivement et moins violemment touché par cette onde de choc que d'autres secteurs. Aux prévisions de chute du marché mondial du luxe, estimées dès novembre 2008 par un recul de - 2 % à - 7 % des ventes en 2009 par le cabinet Bain & Company, succèdent, depuis début janvier, une litanie de plans de licenciements, de réduction des investissements et de projets reportés à des temps meilleurs.
Ces mauvaises nouvelles sont pour le moins inhabituelles dans un secteur - qui emploie, selon une récente étude de Boston Consulting Group pour le Comité Colbert, 200 000 personnes en Europe dont 80 000 en France - dont la rentabilité à deux chiffres a longtemps fait des envieux.
Faits divers
Un meurtrier s’évade d’un hôpital psychiatrique
Le Partisien | 25.01.2009, 07h00, extrait
Transféré de prison en hôpital psychiatrique en raison de sa dangerosité, David Desplanches, 34 ans, condamné pour assassinat, est recherché depuis son évasion hier matin.
C’est un criminel « dangereux pour lui-même et les autres », de l’avis même d’un magistrat, qui est en fuite depuis hier. David Desplanches, 34 ans, s’est évadé entre deux rondes, dans la nuit de vendredi à samedi, de l’hôpital psychiatrique de Prémontré (Aisne) où il avait été placé d’office en novembre dernier.
Interpellé en 2003 après l’assassinat de sa compagne et condamné trois ans plus tard à quinze ans de réclusion criminelle par la cour d’assises des Hauts-de-Seine, cet ancien vigile alterne depuis les séjours en psychiatrie et en détention. Selon les premiers éléments de l’enquête, le fugitif, en proie à de graves troubles psychiatriques, avait patiemment et discrètement entrepris de scier un barreau de sa chambre sécurisée à l’aide d’une paire de ciseaux. Enfin parvenu à ses fins, il a déchiré les draps de son lit qu’il a noués en corde pour s’échapper du premier étage de l’établissement public de santé mentale de l’Aisne où il était enfermé sur décision du préfet de ce département depuis le 28 novembre. L’alerte a été donnée hier matin à 6 h 15.
« Il se croit persécuté »
« C’est un homme qui supporte très mal la détention, indique une source judiciaire. En proie à des délires paranoïaques, il se croit persécuté par le personnel pénitentiaire. Il a donc fait l’objet de plusieurs transferts successifs, jusqu’à la centrale de Château-Thierry où il était incarcéré depuis septembre. En raison de son état dépressif et des risques suicidaires qu’il présentait, il a fait l’objet d’une hospitalisation d’office. »
Un mandat de recherche a été lancé, mobilisant policiers et gendarmes, appuyés par un hélicoptère pour tenter de retrouver au plus vite David Desplanches, qui n’en est pas à sa première évasion. En mars 2004, il s’était échappé de l’hôpital psychiatrique d’Antony (Hauts-de-Seine), où il avait été interné au lendemain de l’assassinat de sa compagne Emmanuelle, le 5 septembre 2003.