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Polémiques en Italie
Polémique de Berlusconi sur le viol
AP, 25/01/2009 | Mise à jour : 20:14
Le président du Conseil Silvio Berlusconi a déclenché une polémique dans son pays aujourd'hui en déclarant que les femmes italiennes étaient si jolies qu'elles avaient besoin d'êtres escortées par des soldats pour éviter d'être violées.
Silvio Berlusconi a tenu ces propos en réponse à des questions de journalistes au sujet d'une proposition gouvernementale prévoyant le déploiement de 300.000 soldats dans les rues des villes italiennes pour lutter contre la criminalité. Une récente série de crimes violents, incluant un viol à Rome lors de la Saint-Sylvestre, est à l'origine de cette proposition.
Dimanche, M. Berlusconi a expliqué que, même avec des moyens supplémentaires, les viols peuvent se produire, estimant que "nous aurions besoin de tellement de soldats car nos femmes sont tellement belles".
La député d'opposition Giovanna Melandri a jugé ces propos "profondément offensants". Le président du Conseil a, lui, affirmé qu'il faisait simplement un compliment aux femmes.
Oups...
Battisti:"aucun rôle" de Carla Bruni
AFP, 25/01/2009 | Mise à jour : 18:56
Carla Bruni-Sarkozy affirme n'avoir eu "aucun rôle" dans la décision du Brésil de refuser l'extradition en Italie de l'ex-activiste italien d'extrême gauche Cesare Battisti, dans une émission de la télévision italienne diffusée ce soir.
"Non, je n'ai eu aucun rôle, absolument aucun", a déclaré l'épouse du chef de l'Etat français dans cette émission de la télévision Rai dont l'agence Ansa a diffusé des extraits.
"Je ne me le permettrais jamais, je n'en ai pas l'idéologie, je n'ai jamais défendu Battisti et je suis heureuse de pouvoir répondre à cette question et de le dire aux proches des victimes", a-t-elle ajouté.
La presse italienne a attribué à l'épouse du chef de l'Etat français un rôle dans le refus du Brésil d'extrader Cesare Battisti, rapprochant cette situation de celle de Marina Petrella.
Paris avait refusé d'extrader en octobre pour des raisons humanitaires cette autre ex-activiste d'extrême gauche, ex-membre des Brigades rouges, à laquelle la soeur de Carla Bruni-Sarkozy, Valeria, avait publiquement exprimé son soutien.