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Le grand rabbin de France critique Benoît XVI
Le grand rabbin de France critique Benoît XVI
LE MONDE | 31.01.09 | 14h28 • Mis à jour le 31.01.09 | 18h13, extrait
Le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, devait être officiellement investi dans ses fonctions lors d'une cérémonie à la grande synagogue de la Victoire, dimanche 1er février. Placée sous la présidence du président du Consistoire central, Joël Mergui, elle se déroulera en présence de nombreuse personnalités politiques, religieuses et intellectuelles. Agé de 56 ans, M. Bernheim a été élu en juin 2008, en remplacement du grand rabbin Joseph Sitruk. Il est également vice-président de l'Amitié judéo-chrétienne de France.
Comment réagissez-vous à l'annonce par le pape Benoît XVI de la levée de l'excommunication de quatre évêques intégristes, dont l'un, Mgr Williamson, a tenu des propos explicitement négationnistes ?
Cette annonce m'a fait très mal en tant que juif et en tant que militant du dialogue entre les religions. Nier la Shoah, c'est insulter la mémoire des six millions de juifs morts dans les camps. Les propos de Mgr Williamson sont abjects. En France et en Allemagne, ils sont punis par la loi. Une fois passé le choc, j'ai entendu les condamnations de mes amis chrétiens.
Besancenot Le pari du grand parti
LE MONDE | 31.01.09 | 15h19 • Mis à jour le 31.01.09 | 20h12, extrait
NPA. Trois lettres, un nouveau sigle pour un nouveau départ. Sous l'impulsion de son porte-parole, Olivier Besancenot, la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) va donner naissance, les 6, 7 et 8 février, au Nouveau Parti anticapitaliste (NPA). Un parti que ses dirigeants veulent sortir de la marginalité, hisser à la hauteur de la popularité de leur leader, et dont ils entendent transformer l'image. Les militants sont au rendez-vous du changement : près de 9 000 d'entre eux ont fait savoir qu'ils adhéraient à cette métamorphose en prenant la carte de ce nouveau parti d'extrême gauche. Besancenot et sa garde rapprochée peuvent savourer leur succès : ils ont presque atteint "le parti des 10 000", vieux mythe des années 1970.
Delanoë dénonce un "pouvoir brutal"
AFP, 31/01/2009 | Mise à jour : 20:55
Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, dénonce un "pouvoir brutal, enfermé dans ses certitudes" face à la crise et appelle le PS à "porter un autre projet, une autre culture politique", dans une interview au Parisien-Aujourd'hui dimanche.
"Les Français sont dans le désarroi. Le gouvernement devrait donc expliquer (...) et assumer un dialogue social indispensable. Or, que voit-on? Un pouvoir brutal, enfermé dans ses certitudes, qui mène une politique fiscale clientéliste et multiplie les annonces mort-nées", déclare M. Delanoë.
"Dans ce contexte grave, le PS doit être actif. Pas seulement pour dire non, mais aussi pour porter un autre projet, une autre culture politique", poursuit-il.
M. Delanoë, qui avait échoué à prendre la tête du PS à l'automne, apporte son soutien au "contre-plan" de relance présenté par la nouvelle patronne du parti, Martine Aubry, estimant qu'il "illustre une vraie alternative" face à la crise, car "il faut relancer puissamment investissements et consommation".