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Kouchner et Yade se réjouissent
1.200 manifestants en soutien à Coupat
AP, 31/01/2009 | Mise à jour : 18:15
Quelque 1.200 personnes, selon les chiffres de la préfecture de police de Paris, ont manifesté cet après-midi en soutien à l'appel des comités de soutien à Julien Coupat, présenté comme le chef de la cellule soupçonnée de sabotages de caténaires SNCF.
Il reste le seul détenu dans ce dossier après la libération de sa compagne Yldune Lévy le 16 janvier dernier.
Partis du Quartier Latin, les manifestants ont rejoint la place Denfert-Rochereau en passant devant la maison d'arrêt de la Santé où Julien Coupat est incarcéré depuis le 15 novembre. La préfecture n'a pas signalé d'incidents.
Sabotages SNCF - Manifestation tendue pour Julien Coupat
TF1-LCI - le 31/01/2009 - 20h51, extrait
Portant ou pas des masques blancs avec l'inscription "terroriste", les manifestants ont défilé entre le jardin du Luxembourg et Denfert-Rochereau. Des incidents ont eu lieu lorsque le cortège est passé à proximité de la prison de la Santé où est détenu Julien Coupat, soupçonné d'être le chef du groupe à l'origine des dégradations contre des lignes TGV et incarcéré depuis le 15 novembre.
"Cela aurait pu être moi"
8 policiers ont été blessés samedi, dont deux ont dû être hospitalisés, et 15 personnes ont été interpellées "en flagrant délit", a indiqué la préfecture de police, selon qui "des anarchistes et anarcho-autonomes" ont procédé à des "tirs de fusées", à des jets de "projectiles divers ainsi que de fumigènes" visant les CRS, qui maintenaient un important cordon, avec grilles et canon à eau, pour empêcher les manifestants de s'approcher de la prison.
"Ne nous laissons pas terroriser par l'Etat", proclamait une banderole de la Fédération anarchiste. "L'Etat français prend des boucs émissaires et comme par hasard c'est le mouvement libertaire anarchiste qui est visé", a déclaré à l'AFP Hugues Lenoir, de la Fédération anarchiste. "Cela aurait pu être moi, ça aurait pu être bien d'autres ici", a confié à l'AFP une manifestante sous le couvert de l'anonymat, au sujet de la détention de Julien Coupat.
GENEVE/DAVOS, Suisse (Reuters) 31.01.09 | 17h10 - Des centaines de personnes ont manifesté samedi à Genève et Davos contre le Forum économique mondial, affirmant que les dirigeants participant à la réunion annuelle de Davos n'étaient pas qualifiés pour régler les problèmes du monde.
Des manifestants, brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire "Vous êtes la crise", se sont rendus en cortège jusqu'aux barrières interdisant l'accès à l'hôtel Seehof de Davos, où résident de nombreux dirigeants et chefs d'entreprise pendant le forum.
"Ce sont les mêmes qui sont venus l'an dernier et ont dit que la situation économique mondiale était bonne, et maintenant nous sommes en pleine crise financière. Maintenant c'est le contribuable qui doit régler le problème", fulmine Alex Heideger, membre du Parti Vert de Davos.
À Genève, où le Forum économique mondial a son siège, des policiers anti-émeutes ont eu recours à des gaz lacrymogènes et à des canons à eau pour disperser une foule qui s'était rassemblée sur une place proche de la gare.
Des témoins ont rapporté que les manifestants ne s'étaient apparemment livrés à aucune violence.
Le rassemblement à Genève n'avait pas été officiellement autorisé par les autorités locales.
Dénonçant elle aussi la responsabilité des personnalités réunies à Davos, Florence Proton, d'ATTAC Suisse, a souligné l'importance pour des voix extérieures de se faire entendre sur la manière de régler la crise.
Laura MacInnis avec Tessa Unsworth, Reuters Television, version française Nicole Dupont
B.Kouchner et R.Yade se réjouissent de l’attribution du prix Olof Palme 2008 à Denis Mukwege
30 janvier 2009, www.diplomatie.gouv.fr
Nous nous réjouissons très vivement de la remise aujourd’hui du prix Olof Palme 2008 au Docteur Denis Mukwege qui plaide pour que cesse le scandale absolu des violences faites aux femmes et l’utilisation des femmes dans les conflits armés.
Grâce à l’hôpital de Panzi qu’il dirige, institution à la fois intelligente et généreuse, fondée sur la dignité des femmes, alliant esprit d’initiative et responsabilité médicale, le docteur Mukwege a donné aux femmes les plus fragiles, souvent les plus démunies, l’espoir et les soins indispensables à une vie digne.
En République démocratique du Congo, ceux qui viennent en aide aux femmes victimes de violences en luttant contre la haine entre ethnies remplissent une mission de réconciliation qui vise à prévenir de nouveaux affrontements.
La France se reconnaît pleinement dans l’action du docteur Mukwege qu’elle est fière d’avoir accueilli dans le cadre de ses études universitaires au Centre Hospitalier Universitaire d’Angers et auquel elle a marqué sa reconnaissance et son soutien en lui décernant en 2007 une mention spéciale du prix des droits de l’Homme de la République française. La secrétaire d’Etat chargée des Affaires étrangères et des droits de l’Homme, Rama Yade, lui a d’ailleurs remis ce prix en mains propres en juin dernier, lors d’une visite sur place à l’hôpital de Panzi, à Bukavu. Elle avait à cette occasion salué l’investissement tout particulier du Dr Mukwege qui, au-delà de son action médicale, effectue un travail de sensibilisation et des actions juridiques sur la question des violences faites aux femmes.
Nous adressons au docteur Mukwege, qui est également engagé dans plusieurs organisations humanitaires et dans le cadre d’actions de développement, nos amicales et chaleureuses félicitations.