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« Casse-toi pov'con » : 1.000 euros d'amende requis en appel
Confronté aux ennuis fiscaux de son équipe, Obama reconnaît avoir "foiré"
LEMONDE.FR | 04.02.09 | 06h38 • Mis à jour le 04.02.09 | 07h39, extrait
Barack Obama a endossé l'entière responsabilité du retrait de son secrétaire d'Etat à la santé, Tom Daschle, en raison de problèmes avec le fisc. Dans un entretien accordé mardi 3 février à la chaîne CNN, le président américain s'est montré direct, affirmant qu'il avait "foiré" et assurant que ce genre d'erreur ne se reproduira plus.
"J'en prends la responsabilité et nous allons faire en sorte de régler le problème", a déclaré M. Obama. Même si Tom Daschle représentait à ses yeux la meilleure option pour réformer le système de santé, il a dit qu'il était impossible d'appliquer "deux poids et deux mesures". "J'ai fait campagne sur le thème du changement à Washington (...). Je ne veux pas envoyer le message de deux poids deux mesures au peuple américain, l'un pour les puissants, et l'autre pour les gens ordinaires", a-t-il dit.
"Nous devons à présent aller de l'avant, avec notre projet de relever l'économie et de remettre les gens au travail", a poursuivi le président américain, qui devait à l'origine consacrer cette intervention télévisée à la crise économique. Le départ prématuré de Tom Daschle, mardi, n'est pas le seul incident de ce type auquel a dû faire face la nouvelle administration de M. Obama.
Publié le 03/02/2009 à 19:42 Le Point.fr avec agences, extrait
Affichette "Casse-toi pov'con" : 1.000 euros d'amende requis en appel
L'avocat général de la cour d'appel d'Angers a requis 1.000 euros d'amende contre Hervé Eon, poursuivi pour "offense au chef de l'État" après avoir brandi une affichette en carton portant l'inscription "Casse-toi pov'con" devant la voiture de Nicolas Sarkozy à Laval, le 28 août dernier. En première instance, il avait été condamné le 6 novembre par le tribunal correctionnel de Laval à une "amende de principe" de 30 euros avec sursis, avant de faire appel. Son avocate, Me Dominique Noguères, a plaidé la relaxe, estimant que le délit d'offense, très peu utilisé sous la Ve République, "ne correspondait plus à la réalité d'aujourd'hui".
L'avocat général Hervé Drevard a en revanche estimé que l'inscription portée sur l'affichette était "pour le moins constitutive d'une expression de mépris qui qualifie le délit d'offense". Les récentes modifications en 2000 et 2004 de la loi de 1881 sur le délit d'offense montrent bien la volonté du législateur de protéger la fonction présidentielle, a-t-il argumenté. "Si vous aviez l'impression d'avoir offensé le chef de l'État, est-ce que vous seriez prêt à lui faire des excuses ?", a demandé de son côté le président de la cour à Hervé Eon, en indiquant que dans ce cas il pourrait être dispensé de peine et ne pas voir d'inscription sur le bulletin numéro 1 du casier judiciaire.
« Surtout, citoyens, ne le répétez pas », de source Le Point.fr