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Extrême gauche : Darcos « embarrassé »
Extrême gauche : Darcos "embarrassé"
AFP, 07/02/2009 | Mise à jour : 14:47
Le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, a évoqué samedi sur France Culture, les "positions fortes" acquises par l'extrême-gauche dans le système éducatif, affirmant qu'elles "embarrassent" autant les syndicats que le ministre. Au moment où le Nouveau Parti Anticapitaliste d'Olivier Besancenot voit le jour, le ministre a été interrogé sur le rôle de l'extrême gauche. "De fait nous avons vu l'extrême gauche prendre des positions fortes dans le système éducatif, nous voyons des coordinations locales, souvent tenues par des militants qui souvent relèvent de cette politique-là", a-t-il répondu.
Le ministre juge "tout à fait normal que dans des périodes de crise extrême ou la mondialisation est mise en cause tout ce qui est altermondialite, altercapitaliste, tout ce qui essaie d'inventer une utopie, suscite l'attention et l'intérêt, et que la montée des extrêmes, de l'extrême gauche en particulier, soit dans ce contexte presque un phénomène réactif inévitable": "même, si évidemment", a-t-il ajouté, "vous vous en doutez, je considère que c'est une pensée fausse" et qu'il n'y a "rien" à en "espérer".
Les sylviculteurs d'Aquitaine réclament 500 millions d'euros
Reuters 06.02.09 | 21h10
BORDEAUX (Reuters), extrait - Les représentants de la filière forestière d'Aquitaine ont réclamé vendredi un fonds spécial d'indemnisation et de restauration d'au moins 500 millions d'euros afin de faire face aux dégâts provoqués par la tempête qui a frappé la région le 24 janvier.
L'interprofession a présenté à Bordeaux un plan d'urgence qui en appelle à la solidarité nationale, la forêt étant exclue de l'état de catastrophe naturelle décrété par l'Etat français après le passage de Klaus. Le plan a été remis jeudi au ministère de l'Agriculture.
Le Premier ministre, François Fillon, a annoncé jeudi une série de mesures en faveur de la filière qui devrait porter sur "plusieurs centaines de millions d'euros sur plusieurs années".
Le montant des aides sera arrêté une fois le bilan des dégâts connu, dans huit jours.
"Nous demandons un fonds spécial d'indemnisation et de restauration doté de 500 millions d'euros dès le départ et qui pourra être abondé au fur et à mesure des besoins", a expliqué à Reuters Christian Pinaudeau, secrétaire général du syndicat des sylviculteurs du Sud-Ouest.
Il s'agit, ajoute-t-il, d'"éviter comme nous l'avons connu à la suite de la tempête de 1999 l'annualisation des crédits attribués qu'il fallait à chaque fois longuement négocier".
Le plan d'urgence prévoit un stockage des bois à grande échelle, l'adaptation de l'exploitation et de l'industrie locale à l'utilisation des chablis (bois tombé), une aide calibrée à l'exploitation et au transport, le développement du bois énergie et l'accompagnement de l'industrie locale liée à la forêt.
30 À 50 MILLIONS DE MÈTRES CUBE
"L'exploitation, la sortie des bois, le stockage ne sont possibles que si les propriétaires sont indemnisés et c'est à cette seule condition qu'ils s'engageront", a précisé Christian Pinaudeau.
"S'il n'y a pas d'indemnisation, nous donnerons des consignes pour que les bois ne sortent pas des parcelles et ce sera le naufrage définitif de la forêt qui redeviendra un marécage avec toutes les conséquences écologiques que l'on peut imaginer", a-t-il souligné.