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L'UMP proteste contre un sondage
Nicolas Sarkozy face à la crise : 66% d'insatisfaits
Créé le 08/02/09, à 20h06, Europe 1
Sarkozy: 59% des Français mécontents
AP, 08/02/2009 | Mise à jour : 18:16, extrait
Cinquante-neuf pour cent des Français se déclarent insatisfaits de l'action du président Nicolas Sarkozy, contre 52% le mois dernier, selon le baromètre Metro-Krief Group réalisé par OpinionWay et publié demain dans le quotidien gratuit "Métro".
Vendredi 6 février 2009 – Metro Paris n°1526 / GRATUIT n°409
L'UMP proteste contre un sondage
AFP, 08/02/2009 | Mise à jour : 19:22
Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, a annoncé aujourd'hui la saisine par son parti de la commission des sondages sur une enquête portant sur l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy, réalisée par CSA et publiée par Le Parisien, qui ont défendu leur méthode de travail.
Le député des Hauts-de-Seine s'est ému dans un communiqué de la publication samedi, dans le quotidien Le Parisien-Aujourd'hui en France, d'un sondage CSA selon lequel 52% des Français "n'ont pas été convaincus" par le chef de l'Etat.
"L'institut CSA et (ou) Le Parisien ont rendu publique la réponse" à une question "posée y compris aux Français n'ayant pas regardé l'émission", critique le porte-parole du parti présidentiel. "C'est comme si on demandait aux Français n'ayant pas vu un film de donner leur avis ! Cette question ne peut être qu'une indication complémentaire et non principale", selon lui.
Le sondage portait sur un échantillon de 960 personnes. Le détail de l'enquête du CSA, non publié par le Parisien, indiquait que 55% des personnes ayant vu l'émission en totalité avaient "trouvé M. Sarkozy convaincant", de même que 41% l'ayant vu "en partie" et 16% "n'ayant pas vu l'émission". Le Parisien a titré hier sur les 52% "ayant vu ou entendu parler de l'intervention" qui n'ont "pas trouvé le chef de l'Etat convaincant".
"Il s'agissait pour nous de vérifier l'impact d'une intervention présidentielle" dans l'opinion publique, a expliqué Dominique de Montvalon, directeur adjoint de la rédaction du quotidien. Soulignant "le travail indépendant et professionnel" de CSA, il relève que cette "mesure d'impact" est une "technique ancienne et éprouvée".