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Chirac reprend du service
NDLR : En une de Libé du 27 juin 2006 on pouvait lire « On ne change pas une équipe qui perd ». Dans l'édito, JM Thénard faisait remarquer que EADS n'avait pas de projet A370 et que la France ne pouvait pas rencontrer le Brésil en finale de la coupe du monde 2006. A l'époque, des rumeurs se seraient multipliées suite à l'accident cérébral du chef de l'Etat, cet édito et les articles en page 2 et 3 de ce Libé n'ont pu qu'en ajouter.
Deux personnages ont repris du service. Ils nous démontrent qu'il est possible, en France, de se rétablir de problèmes de santé graves et ce malgré un âge « avancé ».
RIKA ZARAÏ EN CONCERT
Age tendre et têtes de bois
Le 13/03/09 : à Châteauroux
Le 14/03/09 : à Angers
Le 17/03/09 : à Marseille
Le 18/03/09 : à Toulon
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Dimanche 15 Février 2009
Chirac reprend du service
Le Journal du Dimanche, extraits
Après un passage à vide, le temps de laisser derrière lui les douze années passées à l'Elysée, Jacques Chirac a repris du service. Outre son poste au Conseil constitutionnel, l'ancien Président s'active pour sa fondation et multiplie les rendez-vous, sans oublier de consacrer un peu de temps à sa passion, les arts premiers. Rencontre avec un "ex" qui prépare ses mémoires.
[...] "Le rythme est revenu"
A 76 ans, le vieux guerrier tient bon. Ses amis le confient, il s'est remis de son accident vasculaire cérébral et le stimulateur cardiaque qu'il porte désormais lui a redonné de l'énergie. Mieux: il s'est remis au travail. Le fonceur hyperactif se serait mué en une sorte de vieux sage assoiffé de culture. Recentré. Apaisé. Consensuel. Ainsi va le nouveau Chirac.
Jean-Louis Debré, à qui l'unit une relation quasiment filiale, est intarissable sur leurs conversations, lors de promenades à pied, le week-end, dans Paris. "On parle politique, diplomatie, culture, antiquité... Le drame, c'est que tout le monde l'arrête dans la rue pour le prendre en photo, et que les patrons de bistrots veulent tous lui offrir une bière et une assiette de charcuterie", soupire le président du Conseil constitutionnel, faussement accablé. "Un jour, on est restés coincés une demi-heure dans une boutique de robes de mariée où il avait accepté d'entrer, raconte encore Jean-Louis Debré. Une famille au grand complet faisait poser Chirac avec la future mariée dans sa robe blanche. C'était surréaliste! Il ne sait pas dire non aux gens. Il me répète: 'Ça leur fait plaisir.' Il est tellement populaire. Une autre fois, dans une petite rue animée du Quartier latin, il y avait un tel attroupement autour de nous que des policiers ont dû nous frayer un chemin." Beau récit.
Le député Henri Cuq, autre vieux complice, confirme ce regain de forme: "Chirac est peu tourné vers lui-même, mais il a gardé ce formidable élan vers les autres. Au début, quand il s'est retrouvé avec ses cartons, rue de Lille, après quarante ans de vie publique, ce n'était pas grisant. Il avait maigri, il n'était pas en forme. Là, il est beaucoup mieux. Le rythme est revenu.
21 décembre 2007 : «C'est une déchirure de vous quitter»
Le Figaro, 13/02/2008 | Mise à jour : 21:52
Un an après la sortie de l'album «Révérence», le dernier concert de Salvador a été un moment intense au Palais des congrès, à Paris.
«Le show-biz, c'est comme les bistrots. Après une tournée, on dit : “C'est la dernière !”, et on se laisse tenter.» Le public du Palais des congrès éclate de rire, mais il sait bien que, cette fois-ci, Henri Salvador ne se laissera plus tenter. Ce 21 décembre 2007, il fait ses adieux à la scène. Évidemment, c'est l'affluence des grands jours, porte Maillot. On voit dans la salle Françoise Hardy, Petula Clark, Bernadette Chirac, la ministre de la Culture, Christine Albanel… Pantalon blanc, veste bleu roi, avec derrière lui ses neuf musiciens, il donne un récital pourtant «normal», avec beaucoup de chansons de son dernier album, Révérence, sorti un peu plus d'un an plus tôt. Mais Blouse du dentiste, Dans mon île, Syracuse rappellent combien il a aimé être jazzman ou crooner.