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Adolf Ogi, « conseiller » d’Allen Stanford, démissionne
Affaire madoff-bis, 13:22, Le Temps
Adolf Ogi, «conseiller» d’Allen Stanford, démissionne
L’ex-président de la Confédération avait été inclus par le groupe financier dans son organe de réflexion stratégique. Informé de l’enquête sur une possible fraude de 8,5 milliards, il démissionne avec effet immédiat.
UBS, 13:40, Le Temps, extrait
La Suisse lève le secret bancaire pour raison d’Etat
UBS livrera des noms de clients à la justice américaine sur décision urgente des autorités helvétiques de surveillance.
UBS va fournir les noms de 250 clients au Département américain de la justice, avec le soutien des autorités suisses, a appris Le Temps de plusieurs sources. La grande banque, qui avait résisté à lever le secret bancaire protégeant ses clients américains non déclarés dans l’affaire qui l’oppose au fisc américain, cède donc aux pressions de Washington, fragilisant par là les intérêts de la place financière suisse.
Le Sénat américain tiendra mardi une audience spéciale sur l’affaire UBS. En juillet, un juge de Floride avait lancé un mandat ordonnant à la banque de livrer les noms de 19’000 titulaires américains de comptes gérés en Suisse. Le Sénat publiera vendredi la liste des témoins invités à venir s’expliquer sur cette affaire.
Les Etats-Unis ayant menacé de retirer à UBS sa licence bancaire sur sol américain, la Finma l’aurait autorisée à livrer les noms en vertu de l’article 26 de la loi sur les banques, confirme une source. L’article 26 permet à l’autorité bernoise de surveillance de prendre des «mesures protectrices» si nécessaire, en donnant directement des instructions aux organes d’une banque. Le porte-parole de la Finma, Alain Bichsel, refuse de confirmer ou d’infirmer ces informations, rappelant seulement que l’autorité poursuit son enquête et qu’elle ne communiquera pas avant son terme, d’ici «quelques semaines». De même, UBS se refuse à tout commentaire.
«C’est un choc sans précédent contre le secret bancaire, constate un parlementaire au courant de la procédure. La Suisse ne sera plus crédible si elle livre des noms sans tenir compte des accords d’entraide fiscaux.»
La décision serait largement politique, selon nos sources.