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Les sandales de Gandhi aux enchères à New York, à prix d'or
Quatre siècles d'incompréhensions
LE MONDE | 19.02.09 | 14h04 • Mis à jour le 19.02.09 | 17h10, extrait
Colons", "esclavage", "économie de comptoir"... Ces expressions, qui semblent surgies d'un passé lointain, reviennent sans cesse dans les discours des différents acteurs du conflit qui paralyse depuis plusieurs semaines la Guadeloupe, et a progressivement gagné la Martinique. Vu de métropole, leur emploi ne peut que surprendre. Car enfin, les DOM sont des départements - presque - comme les autres, leurs habitants sont des Français à part entière et la solidarité nationale joue à plein...
Les Antilles s'embrasent, et semblent une fois de plus hantées par leur passé. Ce fait surprend d'autant plus que leur histoire est très mal connue en métropole. Or, pour bien comprendre ce qui se joue actuellement en Guadeloupe, il importe de remonter longtemps en arrière.
En Pennsylvanie, des juges touchaient des commissions pour envoyer des jeunes en prison
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 19.02.09 | 15h48 • Mis à jour le 19.02.09 | 15h57
Les sandales de Gandhi aux enchères à New York, à prix d'or
LE MONDE | 19.02.09 | 15h30 • Mis à jour le 19.02.09 | 15h30, extrait
NEW DELHI, CORRESPONDANCE
Einstein avait vu juste : "Les générations à venir auront du mal à croire que Gandhi a marché sur notre terre." Moins d'un siècle plus tard, la vente aux enchères de ses sandales, et autres objets personnels, annoncée pour le 5 mars, à New York, suscite l'engouement. Le produit des ventes, estimé à plus de 30 000 dollars (23 000 euros), aurait donné des frissons au Mahatma.
"Le fakir à moitié nu", comme l'appelait Churchill, avait fait cadeau de ses sandales à un général au moment d'entamer des négociations sur le sort de l'Inde, à Londres, en 1931. Le lot comprend également une assiette, un bol et ses lunettes rondes, offertes à un colonel indien de l'armée britannique avec ces mots : "Elles m'ont donné la vision d'une Inde libre." La montre à gousset sera l'objet le plus convoité, en raison de l'obsession qu'entretenait Gandhi pour la ponctualité. Elle fut offerte à Abha, sa petite nièce, dans les bras de laquelle il mourut, assassiné, en 1948. "Je déteste être en retard pour les prières, même d'une minute", auraient été ses dernières paroles.
"Ce serait dommage que ces objets arrivent entre les mains de particuliers à l'étranger et prive l'Inde d'une partie de son héritage", a regretté le ministre en charge du nord-est du pays, Mani Shankar Aiyer, issu du Parti du Congrès. Gandhi ayant renoncé aux biens matériels, ses objets personnels sont rares, donc très recherchés.
Portfolio
"On ne connaîtra jamais la vérité sur l'affaire Politkovskaïa"
LEMONDE.FR | 19.02.09 | 16h49 • Mis à jour le 19.02.09 | 16h56
L'ancien avocat d'Anna Politkovskaïa abattu à Moscou
LEMONDE.FR avec AFP | 19.01.09 | 20h56 • Mis à jour le 19.01.09 | 20h56, extrait
Un avocat russe spécialiste des crimes commis en Tchétchénie a été abattu lundi au cœur de Moscou, un meurtre qui s'ajoute à la liste des crimes ayant visé ceux qui ont dénoncé les exactions commises pendant les guerres dans cette région. La journaliste stagiaire qui l'accompagnait est morte de ses blessures une heure plus tard. Le parquet a indiqué qu'elle avait "des blessures par balle à la tête". Selon les médias russes, elle était âgée de 25 ans.
Le procès Colonna suspendu jusqu'à lundi
LEMONDE.FR avec AFP | 19.02.09 | 07h34 • Mis à jour le 19.02.09 | 16h34, extrait
La cour d'assises spéciale de Paris jugeant en appel Yvan Colonna pour l'assassinat du préfet Erignac a accédé, jeudi 19 février, à la demande de la défense d'interrompre le procès pour lancer de nouvelles investigations. Mais les débats n'ont été suspendus que pour une courte durée : ils reprendront en effet lundi 23 février à 13 heures, a déclaré le président de la cour, Didier Wacogne.
Ce complément d'information avait été demandé lundi par les avocats du berger de Cargèse après le témoignage de Didier Vinolas, ancien collaborateur du préfet Erignac qui a laissé entendre que deux auteurs du crime pourraient être toujours en liberté. Les magistrats désignés pour conduire ce supplément d'information devront vérifier l'identité de ces deux hommes et celle de l'informateur qui les avait communiqués à Didier Vinolas, a précisé le président de la cour.
LEMONDE.FR | 19.02.09 | 09h52 • Mis à jour le 19.02.09 | 12h40