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Loiret : un père tue ses enfants et s'immole
DRAME FAMILIAL
Loiret : un père tue ses enfants et s'immole
Le Parisien | 24.02.2009, 14h32 | Mise à jour : 14h43
Au lendemain du triple meurtre perpétré par un père de famille à Dammarie-les-Lys, en Seine-et-Marne, c'est un nouveau drame familial qui s'est produit dans une maison à Amilly, dans le Loiret. Un homme de 33 ans a tué à l'arme blanche ses trois enfants avant de s'immoler par le feu. Seule rescapée de cette tuerie : la mère, 34 ans, grièvement blessée par arme blanche.
Selon la police et les pompiers, c'est un voisin qui aurait donné l'alerte ce mardi matin vers 11h30. Selon les enquêteurs, il aurait entendu les cris de la mère hurlant : «Mes enfants sont là-haut !». Le même voisin aurait alors découvert les corps des trois petites victimes, des jumelles de 14 mois et une fillette de 4 ans, à l'étage de la maison. Quant au père, il a succombé à ses brûlures.
Publié le 24 février 2009 à 07h10 | Mis à jour le 24 février 2009 à 07h11, www.cyberpresse.ca
Un petit bonhomme qui laissera sa marque
«C'était tout un bonhomme. Un grand blond extrêmement bien élevé qui n'aimait pas les jeux de guerre.» Stéphane Lamarre avait le coeur gros, hier. Son fils Zachary, 5 ans, aussi. Ce dernier a perdu l'un de ses meilleurs amis, Olivier Turcotte. L'un des deux enfants assassinés samedi matin à Piedmont, dans les Laurentides.
Le père des deux victimes devrait être accusé de meurtres aujourd'hui, selon le réseau LCN. L'homme de 36 ans, qui repose dans un état stable dans un hôpital montréalais après avoir ingéré une forte dose de médicaments, comparaîtra de son lit d'hôpital. Le procureur de la Couronne devra déterminer subséquemment le degré de préméditation. Des autopsies seront pratiquées en début de semaine sur les corps d'Olivier, 5 ans, et d'Anne-Sophie, 3 ans, assassinés à l'arme blanche.
Selon Stéphane Lamarre, les parents des victimes, deux médecins du Centre hospitalier de Saint-Jérôme, étaient en instance de séparation. «Je suis surpris, choqué, a dit M. Lamarre, qui a croisé le père des victimes vendredi matin devant l'école de son fils. Ma famille connaissait le petit Olivier depuis peu, mais sa maturité et sa gentillesse nous auront marqués pour la vie.»
Zachary et les autres élèves de l'école du Champ-Fleuri, à Prévost, ont reçu hier du soutien psychologique. L'équipe d'intervention de l'école a rencontré tous les professeurs avant le début des classes.
«Nous voulions préparer notre personnel le mieux possible pour accompagner efficacement les élèves dans cette journée difficile», a dit Rémi Tremblay, secrétaire général de la commission scolaire de la Rivière-du-Nord.
Maurice Cusson, professeur à l'École de criminologie de l'Université de Montréal, estime que les circonstances du drame sont «absolument exceptionnelles».
Les études démontrent que les hommes qui commettent un infanticide sont poussés par la jalousie, l'agressivité ou le désir de vengeance envers leur conjointe. «Habituellement, l'élément de jalousie intervient quand l'homme est vulnérable, qu'il vit des situations difficiles. Or, le père des enfants était un médecin renommé qui avait une excellente réputation.» Chaque année, environ 42 mineurs sont tués par un de leurs parents au Canada.
Laurentides
Un drame familial bouleverse Piedmont
Mise à jour le lundi 23 février 2009 à 23 h 02, Radio Canada, extrait
En conférence de presse, dimanche après-midi, le directeur général du Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de Saint-Jérôme, François Therrien, a confirmé que les parents des deux enfants étaient tous deux médecins. Il a présenté ses condoléances à la famille immédiate et aux proches des victimes.
Le couple travaille à l'Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme depuis 2003. M. Therrien a insisté sur le fait que le père n'avait donné aucun signe avant-coureur de son état d'esprit du côté de ses activités professionnelles. Le directeur général a toutefois reconnu que des collègues du couple avaient entendu parler de quelques difficultés personnelles.
Piedmont
Enfants tués à Piedmont, séparation trop douloureuse
Le Journal de Montréal
23/02/2009 05h36 - Mise à jour 23/02/2009 16h46, extrait
Le médecin qui aurait assassiné ses deux enfants de trois et cinq ans avant de tenter de s'enlever la vie, samedi matin à Piedmont dans les Laurentides, vivait une douloureuse séparation avec sa conjointe, elle aussi médecin à l'Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme.
Le Dr Guy Turcotte, qui repose encore à l'unité des soins intensifs de l'Hôpital du Sacré-Coeur, vivait séparé de sa conjointe depuis près de deux mois.
Il louait une résidence cossue du village de Piedmont, où il se trouvait, pendant le week-end, avec ses deux enfants, Olivier, 5 ans, et Anne- Sophie, 3 ans. Leur mère, qui est urgentologue, était partie pour la fin de semaine en voyage de ski au Massif de Petite-Rivière-Saint-François.
Selon TVA, le médecin devait se rendre avec les enfants samedi matin dans un restaurant de Prévost pour rencontrer ses parents. Constatant son absence, ces derniers auraient contacté les policiers.