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Un pervers agresse sexuellement une ado de 12 ans
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Publié le 07/03/2009 07:59 - Modifié le 07/03/2009 à 08:27 | La Dépêche, extraits
Un pervers agresse sexuellement une ado de 12 ans
L'homme qui vient d'être arrêté par les policiers de la brigade des mineurs de la sûreté fait froid dans le dos. Pas très grand mais massif, c'est le regard qui affole chez ce suspect de 22 ans. Un regard perdu, inquiétant. Ce regard, une collégienne de 12 ans a dû l'affronter pendant de très longues minutes. Cette jeune fille a eu le courage de dire non et a ainsi sans doute évité le pire. Même si le cauchemar qu'elle a vécu sera très long à effacer.
[...] Le suspect, Vincent D., se trouvait devant le tribunal hier. En T-shirt, les cheveux en bataille, le regard perdu, son attitude n'a pas rassuré grand monde. Son avocate a obtenu un délai pour préparer sa défense. Comme le parquet l'avait réclamé, il a été placé en détention jusqu'au 23 mars, date de la nouvelle audience. Son avocate avait demandé, sans succès, son placement sous contrôle judiciaire avec des soins immédiats à l'hôpital. Au-delà de son passé judiciaire et de plusieurs condamnations, ce garçon est suivi de près par les psychiatres pour des problèmes sévères qui ont entraîné plusieurs hospitalisations depuis six ans plus un traitement médical sévère et quotidien.
Elle poignarde son fils et veut se tuer
AFP, 08/03/2009 | Mise à jour : 17:44
Une jeune femme de 25 ans a poignardé son fils de deux ans avant de tenter de se suicider en se défénestrant hier soir à Eaubonne (Val-d'Oise), a-t-on appris de source policière.
Après avoir grièvement blessé son enfant avec un couteau, la jeune mère l'a placé dans une baignoire et a ouvert le robinet d'eau froide. Elle s'est ensuite jetée par la fenêtre du 3ème étage.
Blessé au niveau de l'omoplate, l'enfant a été admis à l'hôpital Robert Debré à Paris mais ses jours ne sont pas en danger. Quant à sa mère, conduite à l'hôpital Beaujon de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), elle souffre d'un traumatisme crânien et d'une fracture du bassin. "Son état est sérieux mais le pronostic vital n'est pas engagé", ajoute-t-on de source policière.
La sûreté départementale du Val-d'Oise a été chargée de l'enquête.
Son fils l'avait poignardé car il frappait sa mère
mercredi 18.02.2009, 04:49 - La Voix du Nord
F. P., 39 ans, militaire, a été condamné à six mois de prison ferme pour violences conjugales en récidive. Le 12 juillet, à Aniche, son fils âgé de 10 ans avait dû s'interposer et lui avait porté un coup de couteau
... L'affaire avait défrayé la chronique cet été (notre édition du 17 juillet). F. P. a déjà été condamné pour des faits similaires mais, cette fois, les coups portés à son épouse font suite à une remontrance faite à l'un des enfants, durant le repas. Le père assène un coup de poing au visage de sa femme. La mère envoie alors les enfants chez un voisin pour obtenir de l'aide mais le fils de 10 ans s'empare d'un couteau et blesse son père.
Le voisin arrive au domicile, boulevard Paul-Vaillant-Couturier, et reçoit un coup de poing également.
Le juge au prévenu : « Il est évident que le dossier laisse perplexe, dû à la rareté du contexte. Vous ne contestez pas les faits. Vous dites que vous aviez bu. » F. P. confesse qu'il essaie de « redonner confiance » à ses enfants. « À la maison, on n'en parle pas. J'ai peur de mal faire. J'attends la réunion avec la psychologue et mon fils pour en discuter, J'ai fait cinq mois de détention provisoire, je suis soigné pour l'alcool. » Des efforts salués par la substitut : « F. P. est abstinent mais il faut rappeler que, lors d'une mise à l'épreuve, il y a une obligation de résultats. Le certificat atteste de votre abstinence mais pourquoi alors remettre un coup de poing à votre femme ? » Elle requiert une révocation partielle d'un sursis avec mise à l'épreuve de deux mois. Quant aux coups de couteau du fils, pour elle, c'est de la « légitime défense » : « Trois coups dans le dos et un devant pour défendre sa mère... La seule façon d'arrêter son père, c'est de lui mettre des coups de couteau. Le jour, on va au service de probation et le soir on a 1,96 g d'alcool dans le sang. » Pour la défense, l'alcool est le fautif : « Madame aussi boit. En plus, elle est enceinte. C'est une bagarre d'ivrognes. Les deux sont responsables. Qu'a fait mon client en prison ? Il voulait travailler. Il a demandé des soins et une formation de sensibilisation à la sécurité routière. Il m'a même confié ne pas avoir mangé un "Mon chéri" durant les fêtes. Il faut que cette famille puisse aller de l'avant. » La juge décide de condamner F. P. à quatre mois ferme avec la révocation de deux mois d'une peine précédente. Un total de six mois ferme couverts en partie par sa détention provisoire. •
> Pour préserver l'anonymat de son fils, l'identité du condamné n'est pas publiée.
Voir également les notes du 16 juillet 2008