« « La fille du RER » : mentir pour exister | Les discours du pape, « un vrai problème », selon Juppé » |
Préservatif : Boutin parle de libre arbitre
Préservatif : Boutin parle de libre arbitre
AFP, 18/03/2009 | Mise à jour : 14:39
La ministre du Logement, Christine Boutin, a assuré aujourd'hui, après les déclarations du pape Benoît XVI, selon lequel l'usage du préservatif "aggrave" le problème du sida, que ce n'est "pas drôle de mettre le préservatif quand on fait l'amour".
Mme Boutin, catholique pratiquante, qui a pris parti contre l'avortement, la pilule du lendemain et le mariage homosexuel, a dit mardi sur RTL: "je pense que ce n'est pas drôle de mettre le préservatif quand on fait l'amour".
"Il est bien sûr que la lutte contre le sida, c'est bien plus la recherche médicale et pharmaceutique", a affirmé la ministre.
USA : soutien aux droits des homosexuels
AFP, 18/03/2009 | Mise à jour : 14:37
Le gouvernement de Barack Obama s'apprête à annoncer de manière imminente son soutien à une déclaration des Nations unies sur les droits des homosexuels, continuant ainsi à abroger les politiques de l'administration Bush, ont indiqué des responsables.
L'administration Obama va informer les Français, inspirateurs de cet appel historique lu le 18 décembre aux Nations unies et soutenu par des dizaines de pays, qu'elle entend soutenir ce texte, a dit l'un des responsables.
La déclaration, invoquant l'universalité des droits de l'homme, appelle à la dépénalisation mondiale de l'homosexualité. Mais les Etats-Unis, sous George W. Bush, avaient été parmi les pays à ne pas y adhérer, avec la Chine et la Russie. Le Vatican et plusieurs pays arabes s'y étaient aussi activement opposés.
La déclaration politique, qui n'a pas le caractère contraignant d'une résolution, a reçu le soutien de tous les pays de l'Union européenne.
L'appel réaffirme "le principe de non-discrimination qui exige que les droits de l'homme s'appliquent de la même manière à chaque être humain, indépendamment de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre".
Les pays qui s'y joignent "condamnent les violations des droits de l'homme fondées sur l'orientation sexuelle ou l'identité de genre, où qu'elles soient commises".
En matière de préservatif, "chacun fait comme il peut et comme il veut", a ajouté Mme Boutin, affirmant: "n'attendez pas du pape qu'il dise qu'il faut mettre le préservatif".