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« La fille du RER » : mentir pour exister
Culture
"La fille du RER": mentir pour exister
AP | 16.03.2009 | 12:00, extrait
Le 9 juillet 2004, une jeune femme de 23 ans de la région parisienne, Marie-Léonie Leblanc, porte plainte au commissariat en affirmant avoir été agressée dans le RER, alors qu'elle voyageait avec son bébé, par une bande de six jeunes gens l'ayant prise pour une juive. Ils lui ont lacéré ses vêtements, coupé des cheveux et dessiné sur le ventre des croix gammées au feutre noir, raconte-t-elle.
Critique
"La Fille du RER" : André Téchiné revient sur l'agression simulée du RER D
LE MONDE | 17.03.09 | 15h21 • Mis à jour le 17.03.09 | 15h21, extrait
Le 9 juillet 2004, une jeune fille non juive prétend avoir été victime d'une brutale agression antisémite sur la ligne du RER D. Les fantômes de l'Histoire, la place que continue d'occuper le génocide de la seconde guerre mondiale dans l'imaginaire collectif expliquent sans doute la montée au créneau immédiate de la presse, de responsables politiques et d'associations sur cette affaire. L'emballement est néanmoins hâtif, il repose sur un dossier qui ne tient que sur la parole de la victime. De fait, quelques jours plus tard, la jeune fille avoue qu'elle a inventé l'histoire de toutes pièces et fait des excuses publiques à tous ceux que son mensonge a abusés.
De cette histoire extraordinaire, l'écrivain Jean-Marie Besset tire, en 2006, une pièce de théâtre - R.E.R. -, avant de collaborer au scénario du film, lointainement inspiré de cette pièce, qu'André Téchiné livre aujourd'hui sur le même sujet.
Un extrait de France Info...