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Pour Guaino, le 19 mars est l'expression d'une « angoisse collective »
Le pape s'oppose à la promotion de l'avortement thérapeutique
LEMONDE.FR avec AFP | 20.03.09 | 18h52, extrait
Après avoir suscité un vaste tollé avec ses propos sur le sida, Benoît XVI s'en est pris, vendredi 20 mars, à l'avortement. "Je dois également mentionner un autre grave sujet de préoccupation : les politiques de ceux qui, dans l'illusion de faire progresser l'édifice social, en menacent les fondements mêmes", a-t-il déclaré à la fin d'un discours au siège de la présidence angolaise. "Combien est amère l'ironie de ceux qui promeuvent l'avortement au rang des soins de la santé des 'mamans' ! Combien est déconcertante la thèse de ceux qui prétendent que la suppression de la vie serait une question de santé reproductive", a-t-il poursuivi, en faisant spécifiquement référence au protocole de Maputo.
JOURNEE D'ACTION
Sarkozy prêt à compléter les mesures sociales
NOUVELOBS.COM | 20.03.2009 | 14:41
Le chef de l'Etat annonce son intention d'évaluer "avant l'été" avec les partenaires sociaux les mesures sociales, se montrant prêt à les compléter "s'il le faut".
Nicolas Sarkozy a annoncé vendredi 20 mars son intention d'évaluer "avant l'été" avec les partenaires sociaux les mesures sociales décidées pour faire face à la crise, se montrant prêt à les compléter "s'il le faut".
"Je proposerai aux syndicats d'évaluer l'impact de toutes ces mesures avant l'été pour voir ce qu'on peut corriger, ce qu'on doit compléter et ce qu'on peut ajouter", a déclaré le président de la République lors d'une conférence de presse à Bruxelles. "Avant l'été, on évaluera, on complétera, on modifiera, on rajoutera s'il le faut", a-t-il répété. Il a exclu de prendre tout de suite de nouvelles décisions. "Il serait imprudent ou difficile de modifier quelque chose qui n'est pas en vigueur", a-t-il observé.
"Une angoisse collective" pour Guaino
De son côté, le conseiller spécial du président de la République, Henri Guaino, a vu "une angoisse collective (...) profonde" dans la mobilisation de jeudi. Mais "le calendrier du gouvernement ne peut pas être dicté par le nombre de manifestants", a-t-il affirmé vendredi matin sur LCI.
"Il n'y a pas eu énormément plus de manifestants hier que la première fois", a-t-il estimé. "Un million et demi, deux millions, trois millions, comme certains le prétendent dans les rues, ça fait quand même une petite fraction du corps électoral".
Entre 1,2 million (selon la police) et 3 millions (selon la CGT) de personnes ont défilé jeudi à l'appel des huit syndicats (CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC, Solidaires, FSU, Unsa). Le 29 janvier, de 1,08 million (police) à 2,5 millions de personnes (syndicats) avaient battu le pavé.
"On ne peut pas faire un sommet social tous les jours"
"Tous les manifestants n'étaient pas là pour exprimer une défiance personnelle, une haine vis-à-vis du président ou du gouvernement", mais c'était "l'expression d'une angoisse collective", a jugé Henri Guaino. "Je ne pense pas qu'il y ait rupture de confiance, il y a un grand désarroi et une profonde angoisse".
Le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy a prévenu qu'"on ne pouvait pas faire un sommet social tous les jours". "On ne peut pas faire un nouveau plan de relance, un nouveau plan social à chaque fois qu'il y a une manifestation".
"Le calendrier du gouvernement ne peut pas être dicté par le nombre de manifestants dans la rue, par le calendrier des manifestations ou des grèves. Il est dicté par les problèmes, par le calendrier de la crise économique", a-t-il martelé.
Hortefeux parle d'"une réelle mobilisation"
Le ministre du Travail Brice Hortefeux a également estimé vendredi sur RTL que ce n'était pas "des défilés ou des manifestations qui permettraient de sortir de la crise".
"La réalité, c'est que cette journée témoigne d'une réelle mobilisation, même si le nombre de manifestants est sensiblement le même que lors du 29 janvier et qu'en revanche le nombre de grévistes est nettement moins important", a déclaré le ministre.
Par ailleurs, "le service minimum a parfaitement fonctionné, que ça soit à la RATP, à la SNCF ou en terme d'accueil des enfants", a-t-il souligné. "C'est sans doute ce qui a permis à toux ceux qui n'ont pas souhaité faire grève de se rendre à leur travail, et c'est eux qui sont le plus nombreux", a-t-il insisté.
"Nous entendons le message qui est un message d'inquiétude, mais je ne pense pas qu'il y ait une demande de changement", a affirmé Brice Hortefeux, jugeant plutôt qu'il s'agit d'"une attente de concret et de souci de justice et cela est compréhensible".
Pas d'autre plan de relance
Selon le ministre du Travail, "ce ne sont pas simplement des défilés ou des manifestations qui permettront de sortir de la crise".
"On ne peut pas demander un autre plan alors que le plan initial ne s'est pas encore déployé", a insisté le ministre, rappelant que les mesures prises lors du sommet social du 18 février doivent entrer "en vigueur entre aujourd'hui et le mois de juin".
Face au Medef, il a rappelé qu'il ne devait y avoir "ni boucs émissaires, ni exemptés de l'effort" en temps de crise. "Le gouvernement prendra toutes ses responsabilités, ça signifie que nous légiférerons" si le patronat refuse de mettre en place un système garantissant que les dirigeants des entreprises en difficulté ne perçoivent pas de bonus, a-t-il assuré. (Avec AP)
Guaino: "une angoisse collective"
AFP, 20/03/2009 | Mise à jour : 09:30
Henri Guaino, conseiller spécial à l'Elysée, a estimé aujourd'hui que la journée de mobilisation de jeudi n'avait pas "rassemblé énormément plus de manifestants" que celle du 29 janvier et qu'elle était avant tout "l'expression d'une angoisse collective" face à la crise.
"Il n'y a pas eu énormément plus de manifestants hier que la première fois", le 29 janvier, a déclaré M. Guaino sur LCI. "Un million et demi, deux millions, trois millions, comme certains le prétendent, dans les rues, ça fait quand même une petite fraction du corps électoral", a-t-il ajouté.
Selon lui, les manifestants ont exprimé "une angoisse collective" pas "une défiance personnelle" à l'égard du président de la République ou du gouvernement. "Je ne pense pas qu'il y ait de rupture de confiance, il y un grand désarroi et une profonde angoisse", a-t-il dit.
Le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy a exclu l'organisation d'un nouveau sommet social faisant valoir que les mesures décidées lors de celui du 18 février n'étaient pas encore "en application directe". "On ne peut pas faire un nouveau plan de relance, un nouveau plan social à chaque fois qu'il y a une manifestation. Le calendrier du gouvernement il ne peut pas être dicté par le nombre de manifestants dans la rue ou par le calendrier des manifestations ou des grèves, il est dicté par les problèmes, par le calendrier de la crise économique", a-t-il expliqué.