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Algérie. La fillette française retrouvée quatre ans après
Monde
Algérie. La fillette française retrouvée quatre ans après
17 mars 2009, Le Télégramme, extrait
Quatre ans après, Jacques Scharbook va retrouver sa fille (Le Télégramme du 3 mars 2009). Sophie, âgée de sept ans et enlevée par la famille de son ex-épouse en Algérie, a été retrouvée hier.
La fillette française Sophie Scharbook a été retrouvée hier matin à Oran par une unité spéciale de la police dépêchée spécialement d'Alger. La grand-mère et l'oncle de cette fillette auraient été arrêtés. La fillette a été retrouvée au domicile de la grand-mère située dans le quartier populaire de Gambetta en pleine centre d'Oran. Sophie était hier au commissariat d'Oran. Elle devrait retrouver son papa, Jacques Scharbook, aujourd'hui. Sophie, sept ans, née en France d'un père français et d'une mère algérienne aujourd'hui décédée était recherchée depuis février2008. En février2008, la Cour suprême algérienne avait confirmé un jugement d'appel ordonnant la restitution de la fillette à son père. Le pourvoi en cassation avait été introduit par la mère de la fillette, condamnée en première instance et en appel à rendre l'enfant à son père résidant en France.
La Seyne (Var)
Sophie Scharbook, toujours retenue en Algérie malgré l'arrêt de la Cour suprême
Paru le samedi 14 février 2009, Var Matin
Un an tout juste. Le 13 février 2008, la Cour suprême algérienne rendait un arrêt confirmant tous les jugements précédant qui dévoluaient à Jacques Scharbook la garde de sa fille Sophie, enlevée par sa grand-mère maternelle juste après le décès de sa maman, en mars 2005.
Pourtant, la petite fille, Française (née à La Seyne) aujourd'hui âgée de sept ans, n'a toujours pas revu son papa, malgré la décision de la Cour suprême, malgré les multiples interventions de ministres du gouvernement français, malgré les efforts, sur place, du consulat d'Oran et de l'ambassade à Alger et malgré les démarches innombrables de son papa et de sa famille seynoise.
En décembre dernier, Jacques Scharbook avait même été reçu par le président de la République française. Comme le confirme son chef de cabinet dans un courrier adressé à Jacques Scharbook début février, Nicolas Sarkozy s'est engagé à « contacter personnellement le ministre algérien de l'Intérieur, dès que les circonstances le permettront ».
Une décision pas appliquée
Un an après la décision de justice qui aurait dû mettre fin à son calvaire et à celui de Sophie, qui vit cachée et n'est pas scolarisée, Jacques Scharbook se demande ce qu'il peut faire de plus pour que la décision de la justice algérienne et les accords bi-nationaux concernant la recherche d'enfants entre les deux pays soient appliqués.
Oscillant entre colère et amertume, il refuse de s'abandonner au désespoir, mais le doute s'installe. Ecartant l'idée que Sophie puisse servir de monnaie d'échange, Jacques Scharbook en vient tout de même, aujourd'hui, à se demander si la résolution de son problème ne dépend pas d'autres affaires en suspens entre la France et l'Algérie, « des dessous qui m'échappent, qui bloquent la situation ».
Plus le temps passe, plus la question lui trotte dans la tête. Comment pourrait-il en être autrement ?
Caroline Martinat
société
Algérie : le combat d’un Français pour récupérer sa fille
Publié le 04/03/2009, Le Républicain Lorrain, extrait
Malgré des décisions de justice systématiquement en sa faveur, un Français ne parvient pas à récupérer sa fille de 7 ans cachée par sa belle-famille depuis 2005.
Un Français résidant en Algérie depuis 25 ans remue ciel et terre pour que soit appliquée une décision de la Cour suprême algérienne lui confiant la garde de sa fillette disparue avec sa belle-famille algérienne après la mort de son épouse en 2005. Jacques Scharbook, 56 ans, a alerté jusqu’au président français sur le cas de sa fille, âgée de sept ans. Mais «un an après la décision de la Cour suprême algérienne le 13 février 2008 m’accordant le droit de garde de ma fille Sophie, je ne l’ai toujours pas revue », dit-il. Scharbook s’est installé en 1984 à Arzew près d’Oran, la grande métropole de l’Ouest algérien, où il devient concessionnaire de poids-lourds. Il se marie avec une Algérienne, Farah Belhoucine, sous le rite musulman, précise-t-il, et Sophie naît en décembre 2001 à la Seyne-sur-mer près de Toulon. L’enfant «ne possède que la nationalité française, elle n’est pas Algérienne », insiste son père. Farah meurt quatre ans plus tard dans un accident de voiture près d’Oran et Jacques Scharbook confie sa fille à sa belle-mère le temps des obsèques. «Je ne l’ai plus revue depuis », dit-il. Il engage une procédure : un tribunal algérien ordonne la restitution de l’enfant à son père, un jugement confirmé en appel puis par la Cour suprême d’Alger en février 2008. Depuis, «je me suis approché des services de police pour faire appliquer la décision de la Cour et un avis de recherche a été lancé, sans résultat jusqu’à ce jour», affirme-t-il.