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France Inter, radio active
NDLR : Y aurait-il un nid de paranos chez France Inter ? Des notes pour le musée des horreurs...
Là-bas si j'y suis, par Daniel Mermet
du lundi au vendredi de 15h à 16h
mardi 24 mars 2009
Gardes à vue: à bas l'abus!
un reportage de Charlotte Perry, sur France Inter
Une voiture mal garée, un ticket de métro mal oblitéré, des jeunes qui militent; la police arrive, la mayonnaise monte: insulte à agent, rebéllion... et hop, vous voilà en garde à vue!
Un demi-million de Français sont passés par là en 2008, et ce n'est certainement pas l'augmentation de la délinquance qui peut expliquer une hausse de 67% des gardes à vue en 7 ans. Alors pourquoi une telle explosion?
France Inter, radio active
LE MONDE | 23.03.09 | 09h29 • Mis à jour le 24.03.09 | 18h26, extraits
Elle a fait de "la différence" le leitmotiv de sa campagne de publicité lancée à l'automne 2008. Une différence (dont les corollaires sont "vigilance", "pertinence", "irrévérence" et, surtout, "indépendance") qui attire les curieux et captive ses fidèles. Mais semble aujourd'hui irriter le pouvoir, à quelques semaines de la fin du mandat du patron de Radio France, Jean-Paul Cluzel, qui, si l'on s'en tient aux dernières déclarations de Nicolas Sarkozy, ne sera pas renouvelé. Et ce en dépit de son bilan : non seulement au travers du rayonnement de son vaisseau amiral, mais aussi du nombre de jours de grève cumulés (nombre de jours de grève multiplié par nombre de grévistes) à Radio France, passés de 4 500 en 2004 à 150 en 2008. Signe d'une paix sociale retrouvée. Et si l'humour et l'info continuent leur belle échappée sur les ondes, pour d'aucuns, une menace sourde pèse.
Deuxième radio généraliste derrière RTL, selon Médiamétrie, France Inter a mobilisé quelque 5,5 millions d'auditeurs chaque jour entre novembre et décembre 2008. Leader, toutes stations confondues, sur les tranches d'infos de 8 heures, 13 heures et 19 heures, elle enregistre une progression sensible sur sa matinale (de 7 heures à 10 heures), animée par Nicolas Demorand, et notamment un gain de plus de 220 000 auditeurs en moyenne entre 7 h 45 et 8 heures. C'est "le fameux quart d'heure de la mort, explique Thomas Legrand, dont les éditoriaux politiques ouvrent cette tranche. Un quart d'heure de réponse à l'hyper-communication de notre monde" qui s'achève avec "L'humeur" de Stéphane Guillon dont la verve incisive n'est pas étrangère à ce succès.
[...] "Je ne pourrais pas faire la même émission sur une autre antenne, affirme Isabelle Giordano, animatrice de l'émission quotidienne "Service public". Mettre clairement en cause des banques ou des grosses entreprises comme Danone, Orange, Nestlé ou SFR serait impossible ailleurs qu'à Inter. C'est un vrai plaisir de travailler en toute liberté. D'avoir un patron qui vous dit : "Fonce, vas-y, c'est pas grave si on nous colle un procès"..."
Une liberté d'expression devenue le bien commun le plus précieux pour tous les acteurs de la radio.
[...] Car si Inter est une radio de service public cela ne signifie pas, pour ceux qui la font, qu'elle doit être au service du pouvoir. Et cela n'est pas sans agacer. Il en est ainsi des éditoriaux politiques de Thomas Legrand, qui ne trouvent pas toujours grâce aux yeux de Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée ou des chroniques de Stéphane Guillon.
"La tonalité d'Inter n'est pas anti-sarkozyste, estime Frédéric Pommier, responsable de la revue de presse. Elle est critique. Il existe dans la presse écrite française, surtout régionale, une tonalité spécifique par rapport au pouvoir politique. Ma revue de presse ne fait que témoigner de cette situation. Peut-être que la frilosité des autres médias met en valeur la lucidité de notre antenne..."
[...] La parole désacralisée voulue par le candidat président se heurte aujourd'hui à la désacralisation de la réponse des médias, explique le journaliste. Cette approche, très sensible lors de la matinale d'Inter, est potentialisée par l'humour iconoclaste de Stéphane Guillon, au point que ni Rachida Dati, ni Michèle Alliot-Marie n'osent y participer. De quoi fâcher en plus haut lieu.
Pour autant, le voisinage entre info, satire ou caricature (une des plus anciennes traditions de la culture française, rappelle Philippe Collin) n'est pas, à coup sûr, synonyme de complicité, voire de connivence. "Je ne me sens ni impertinent, ni irrévérencieux, plaide Thomas Legrand. Les seules bornes que je m'impose sont celles de la rigueur. Les humoristes ne comprennent pas toujours que l'on ne peut pas aller sur leur terrain."
[...] Il existe aujourd'hui une crainte, fondée ou pas, que l'esprit d'Inter soit attaqué. "Ça ne me choque pas que notre président soit nommé par l'Elysée, explique Philippe Collin. Le problème est qu'il puisse être révoqué à tout moment. Ça va devenir un enfer pour celui qui gouvernera cette maison, une épée de Damoclès au-dessus de la tête, et qui jouera son poste chaque matin. Le risque est que cela suscite une forme d'autocensure, une peur par anticipation." De quoi permettre au pouvoir de ne même plus avoir besoin de l'exercer.
lundi 9 mars 2009
Et si on les tuait?
Sur France Inter
Avez-vous déjà pensé à tuer quelqu'un? Aujourd'hui, les pulsions de meurtre.
Nouvelle diffusion du reportage d'Isabelle Magos-Grenetier du 17 novembre 1998.
Elle tue sa mère à coups de crucifix
AFP, 25/03/2009 | Mise à jour : 08:49
Une femme de 81 ans a été tuée mardi à Lourdes (Hautes-Pyrénées) par sa fille qui l'a violemment frappée avec une lampe de chevet, une latte du lit, puis un crucifix, dans l'appartement où vivaient les deux femmes, révèle ce matin La Dépêche du Midi. La jeune femme de 34 ans a été prise "d'une crise de démence", selon le procureur de la République de Tarbes, Gérard Aldigé, cité par le quotidien. Après le meurtre, elle a appelé le SAMU et les policiers l'ont trouvée couverte de sang, prostrée devant le lit sur lequel se trouvait le corps de sa mère. La jeune femme a été placée à l'hôpital psychiatrique de Lannemezan (Hautes-Pyrénées), à une quarantaine de kilomètres de Lourdes.
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Publié le 25/03/2009 08:13 | La Dépêche, extrait
Lourdes. Elle tue sa mère à coups de crucifix
Lourdes. C'est sur fond de mysticisme et de démence que s'est noué ce drame, lundi, dans un petit appartement de la rue de l'église. « J'ai eu des visions dans un rêve. J'ai vu que j'étais le diable, que j'étais le mal et que je devais en faire », voilà ce qu'aurait déclaré à la police élisabeth F., 34 ans, peu après avoir tué sa mère, Thérèse D., 81 ans, dans la nuit de dimanche à lundi.