« Pourquoi Sarkozy parle-t-il si mal ? | La petite Elise introuvable une semaine après son enlèvement » |
Le père d'Elise appelle la Russie à l'aide
La ville de Strasbourg transformée en bunker pour le sommet de l'OTAN
LE MONDE | 27.03.09 | 15h39 • Mis à jour le 27.03.09 | 20h00, extrait
Les barrières Vauban ont disparu de Paris, et pris le chemin de Strasbourg. Cinq mille barrières métalliques, soit 50 % du stock, ont été prêtées par la préfecture de police pour la protection du Sommet de l'OTAN prévu les 3 et 4 avril, dans la capitale alsacienne. Vingt-huit chefs de l'Etat y sont attendus, dont le président des Etats-Unis Barack Obama. Mais aussi 40 000 à 60 000 manifestants associatifs, politiques et radicaux.
Jamais, pour l'organisation d'un grand événement, le dispositif de sécurité n'avait atteint ces proportions.
Faits divers
ENLEVEMENT
Le père d'Elise appelle la Russie à l'aide
Le Parisien avec AFP | 27.03.2009, 18h32 | Mise à jour : 22h03, extraits
« Il n'est pas question que je ne revoie pas Elise. La justice ne peut pas refuser à Elise de voir son père, ce n'est pas possible, j'appelle à l'aide à tous les niveaux (....) Les autorités russes doivent savoir où se trouve ma fille. S'il vous plaît, si vous la voyez, prévenez-moi » : Lors d'une vidéo-conférence retransmise à Moscou par l'agence de presse Ria Novosti, Jean-Michel André, le père de la fillette de trois ans et demi enlevée le 20 mars à Arles, a sollicité vendredi l'aide de la Russie pour tenter de la retrouver.
« Tu ne t'inquiètes pas, j'ai ton mouton »
Interrogé par une journaliste russe sur le message qu'il souhaiterait transmettre à sa fille, Jean-Miche André a répondu : « Tu t'inquiètes pas, j'ai vu des bandits et j'ai eu un accident de bicyclette. Tu ne t'inquiètes pas, j'ai ton mouton », a-t-il ajouté en sortant de sa poche une peluche appartenant selon lui à sa fille.
[...] « Ce qu'il faut, c'est trouver une solution pour Elise. Elle a le droit de recevoir l'amour de son père », a souligné le papa, affirmant que la mère de l'enfant lui aurait dit à plusieurs reprises : « Oublie-la ! »
Société
Enlèvement d'Elise: le père prêt à un accord amiable
16:51 | 27/03/2009
MOSCOU, 27 mars - RIA Novosti. Jean-Michel André, père d'Elise, la fillette franco-russe enlevée vendredi dernier, s'est déclaré prêt vendredi à régler à l'amiable le conflit avec son ex-épouse pourvu que le juge le laisse voir son enfant.
"Si la justice (russe) vous permet de voir votre fille, êtes-vous prêt à un accord amiable?" lui a demandé un journaliste lors d'une conférence de presse vidéo organisée par RIA Novosti. "Oui, bien sûr, cela va de soi", a répondu M. André, dont les propos ont été retraduits du russe.
Celui-ci a une nouvelle fois accusé son ex-épouse, la Russe Irina Belenkaïa, d'être derrière l'enlèvement, et a insisté pour que les deux parents participent à l'éducation de la fillette. Il a par ailleurs appelé la justice russe à parvenir à un accord juridique russo-français réglementant la situation des enfants nés de parents de différentes nationalités.
M. André a raconté vendredi avoir reçu une lettre électronique envoyée à partir de la boîte de son ex-épouse qui contenait des insultes et la phrase "Oublie-la".
Interrogé par la presse russe, il s'est dit toujours incapable de savoir si sa fillette se trouve en Russie ou non.
La petite Elise, fille d'un père français et d'une mère russe, est au centre d'un conflit entre ses parents divorcés dont chacun réclame la garde de l'enfant. Son père Jean-Michel André accuse d'enlèvement la mère de la fillette, Irina Belenkaïa, sans que cette accusation soit confirmée par la justice russe ou française.