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Madonna se voit refuser sa seconde demande d'adoption au Malawi
Publié le 03/04/2009 à 11:20 - Modifié le 03/04/2009 à 13:16 AFP, extrait
Madonna se voit refuser sa seconde demande d'adoption au Malawi
La pop-star américaine Madonna s'est vu refuser vendredi par un tribunal du Malawi le droit d'adopter une petite orpheline de trois ans de ce pays pauvre d'Afrique australe, où une première adoption de la chanteuse avait déjà provoqué une vive polémique.
"Je dois rejeter la demande de Madonna", a déclaré la juge Esmie Chondo, en expliquant que la fillette, Chifundo James, ne vivait "plus dans la pauvreté depuis son admission à l'orphelinat de Kondanani" (sud).
Madonna, absente à l'audience devant le tribunal de Lilongwe, et son avocat, qui a évité la presse, n'ont pas commenté cette décision de justice.
La juge a également motivé sa décision par le risque de favoriser le trafic d'enfants si la justice ouvrait avec ce précédent la porte aux adoptions internationales sans respecter la procédure.
"Il serait tentant d'abandonner toute prudence et d'autoriser l'adoption dans l'espoir de changer la vie d'un seul enfant", a-t-elle dit, avant d'ajouter: "mais, en ôtant toute protection pour nos enfants, les tribunaux pourraient favoriser le trafic de mineurs par certains individus peu scrupuleux, qui profiteraient de la faiblesse de la loi."
PARIS (Reuters), 03.04.09, 16h18 - L'Elysée se dit préoccupé par la radicalisation de la contestation sociale en France qui se manifeste depuis plusieurs semaines par une multiplication des séquestrations de dirigeants d'entreprise.
Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, estimequ'il faut faire "très attention".
"Nous sommes dans une crise très profonde, très grave qui, fatalement, va nourrir des pulsions violentes, des révoltes, des rancoeurs, parce qu'il y a beaucoup de souffrance dans tout cela", a-t-il expliqué sur France 24. "On a le souvenir de grandes crises économiques et sociales dans l'histoire qui ont eu des conséquences politiques extrêmement graves."
Prié de dire si la situation inquiétait l'Elysée, il a répondu : "Le mot n'est pas l'inquiétude, mais cela préoccupe."
"Tous les hommes politiques, tous les dirigeants doivent avoir ce problème en tête (...) parce que, précisément, tout peut déraper, le risque politique est très fort, le risque de violence, de révolte est très grand et il peut dégénérer."