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Dans les Abruzzes, les normes antisismiques sont peu appliquées
16h39 dépêche
Pierre Perret porte plainte contre l'Obs
Arrêt sur Images, le 09/04/2009
18h22 dépêche
Grégory : France 3 condamnée pour diffamation
Arrêt sur Images, le 09/04/2009
France 3, qui avait diffusé en octobre 2008 un téléfilm autour de l'affaire du "petit Grégory" (du nom de Grégory Villemin, retrouvé mort dans la Vologne en 1984) a été condamnée pour diffamation envers Bernard Laroche.
La cour d'appel de Versailles a estimé que "la scène de l'audition de Brigitte Keller par le juge Simon" (une des dernières séquences du film diffusé par France 3) posait problème : "En choisissant de terminer le film sur l'hypothèse émise par le juge Simon convaincu de la culpabilité de Bernard Laroche, sans prendre la précaution de mettre en évidence les conclusions des vérifications effectuées et notamment la fragilité des témoignages (...), France 3 et M. Patrick de Carolis ont, en diffusant ce téléfilm, insinué de graves éléments de suspicion à l'égard de Bernard Laroche (...)", a détaillé la cour dans son arrêt, cité par l'AFP.
L'avocat de Bernard Laroche (tué en 1984 par Jean-Marie Villemin, le père de Grégory), a estimé que "cet arrêt rappelle qu'on ne peut pas faire n'importe quoi, c'est moralement très important pour la mémoire de Bernard Laroche."
Monde
08/04/2009 19:33, La Croix, extrait
Dans les Abruzzes, les normes antisismiques sont peu appliquées
Une meilleure prévention des risques aurait pu épargner bien des vies dans la région des Abruzzes
Dans les Abruzzes, « c’est la main de l’homme qui a tué le plus grand nombre de personnes ! » Enzo Boschi, directeur de l’Institut national de géophysique et de vulcanologie, l’affirme d’un ton convaincu. « Les tremblements de terre sont des phénomènes naturels, explique-t-il. Ce qui ne l’est pas, ce sont ces traits de caractère des Italiens : un certain scepticisme vis-à-vis de la technique, un certain fatalisme, une tendance à être conservateur sans savoir conserver – ce qui exigerait un travail dur, constant et bien sûr l’application systématique des normes antisismiques, dont la plupart ont été adoptées dans l’urgence. »
Enzo Boschi fait notamment référence à une loi adoptée en 1997, après le tremblement de terre qui avait frappé l’Ombrie l’année précédente, et à un décret gouvernemental de 2003 adopté après le séisme qui s’était produit dans le Molise, au mois d’octobre 2002. Ce dernier avait touché tout particulièrement le village de San Giuliano di Puglia, où 26 enfants avaient été ensevelis sous les décombres d’une école.
« Est-ce normal qu’en Italie, le pays européen le plus exposé aux tremblements de terre, 80 000 édifices publics, dont 22 000 écoles situées dans des zones sismiques, soient recensés comme à risque ? », s’interroge le scientifique, avant de citer en exemple le bâtiment de la préfecture de L’Aquila qui incarnait le symbole du pouvoir de l’État. « Elle était abritée dans un palais du XVIIIe siècle inscrit sur la liste des édifices devant être consolidés. Lundi 6 avril, en s’effondrant en l’espace de quelques minutes, elle est devenue le symbole d’un pays où la culture de la prévention est absente. »
Des disparités importantes entre régions
Ce problème dépasse le clivage droite-gauche. Ainsi le décret de 2003 contenant de nouvelles normes antisismiques n’a été converti en loi ni par les gouvernements Berlusconi, ni par celui de Romani Prodi !
Les disparités sont, du coup, restées importantes entre les régions, compte tenu de leur important degré d’autonomie dans le domaine de la construction. ...
L'énorme bourde d'un chef de Scotland Yard
Le Figaro, 09/04/2009 | Mise à jour : 14:21, extrait
Bob Quick, chef de la brigade anti-terroriste, a dû démissionner après avoir été photographié avec des documents confidentiels sous le bras. Problème : y figuraient tous les détails d'une vaste opération anti-terroriste.
Une simple erreur d'inattention qui, si finalement n'a pas eu de répercussions directes, lui a tout de même coûté son poste. Le chef de la section antiterroriste de Scotland Yard a présenté sa démission jeudi au maire de Londres Boris Johnson, après avoir commis une bourde qui a bien failli faire échouer une vaste opération anti-terroriste préparée depuis des mois.