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Réforme de l'hôpital : débats par tribunes interposées
Réforme de l'hôpital : médecins et ministre débattent par tribunes interposées
LEMONDE | 15.04.09 | 19h43 • Mis à jour le 16.04.09 | 18h03, extrait
"Demain, côte à côte, et pour la première fois, infirmières, agents hospitaliers et administratifs, médecins seront dans la rue", rappellent-ils en allusion à la grève des opérations non urgentes et à la manifestation prévues le 28 avril par le récent Mouvement de défense de l'hôpital public, en association avec des syndicats de personnels non médicaux de l'AP-HP. Les présidents des commissions médicales d'établissements (CME), peu enclins au conflit, ont de leur côté menacé de démissionner si le volet hôpital de la loi Bachelot n'est pas modifié.
BACHELOT : "UNE MAUVAISE GESTION EST LA PIRE ENNEMIE D'UNE MÉDECINE DE QUALITÉ"
La ministre de la santé a répondu, jeudi, aux signataires de l'appel par le biais d'une tribune publiée dans Le Figaro. Estimant que le projet de réforme a été bâti "à partir des propositions des neuf cent mille personnes qui travaillent à l'hôpital", la ministre dénonce "une caricature" de son texte. "La mauvaise gestion est la pire ennemie d'une médecine de qualité", écrit Roselyne Bachelot, tout en défendant la réforme de la tarification, avant d'interpeller les signataires : "Veulent-ils en revenir à la dotation globale qui constitue le financement le plus injuste ?"
Concernant le maintien des emplois, Roselyne Bachelot préfère évoquer son bilan. "L'hôpital public a vu ses effectifs croître de 11,4 % les dix dernières années et de vingt-cinq mille personnes en son cœur et à la périphérie l'année dernière", écrit-elle.