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Une famille à la rue à cause d’un oubli
Val-d'Oise (95)
Vauréal
Une famille à la rue à cause d’un oubli
Le Parisien | 21.04.2009, 07h00
Une famille surendettée a été expulsée. La Banque de France lui avait pourtant accordé un étalement des remboursements. Ce sursis n’a pas été transmis à la justice.
Rien n'a permis d’empêcher l’expulsion. Hier soir, Munzola Ndungini et ses cinq enfants se sont retrouvés à la rue après avoir passé dix-neuf ans dans ce petit pavillon mitoyen du mail Georges-Brassens, à Vauréal. Devant la porte de la maison, le téléphone portable collé à l’oreille, cet homme a tenté par tous les moyens d’éviter cette incroyable expulsion.
Mais les déménageurs et l’huissier étaient déjà au travail, sous l’oeil attentif des gendarmes de Vauréal. « Je me retrouve sans rien à cause d’une erreur commise en 2007 par mon avocate de l’époque », lance amèrement Munzola Ndungini, cantonné dans son jardin.
« L’erreur a été reconnue »
Tout a commencé par un divorce et la perte d’un emploi. Munzola tombe alors dans l’engrenage des crédits à la consommation pour faire face à la situation. Il est incapable d’assurer les échéances de son prêt immobilier et contracte des dettes. Il se tourne vers une avocate de Pontoise qui prend en charge son dossier parvenu au stade de la commission de surendettement. La Banque de France s’est également saisie de l’affaire. « Fin 2006, la commission de surendettement a validé son dossier lui permettant de poursuivre des remboursements adaptés à sa situation », détaille-t-on au cabinet d’avocats Halimi, qui a repris le dossier en main. « Seulement, les poursuites ont continué. Le client a appris rapidement la mise en vente sur Internet de sa maison et la saisie de ses biens. Lorsque son avocate s’en est aperçu en février 2007, il était trop tard, elle n’est pas parvenue à faire machine arrière… » Une omission aujourd’hui lourde de conséquences pour Munzola, qui a engagé une procédure à son encontre. « L’erreur a été reconnue, nous réglons cela à l’amiable. Je dois être indemnisé mais la procédure n’est pas finalisée. Je n’ai pas touché cet argent. Quant aux 130 000 € tirés de la vente du pavillon, il sont toujours placés sous séquestre », poursuit le père de famille.
Hier, ses avocats ont tenté d’intervenir en préfecture afin de gagner du temps et de permettre à la famille de rester dans le pavillon le temps d’être indemnisée. La demande n’a pas été entendue.
Yvelines (78)
Yvelines : le forcené retrouvé au lit
>Le Parisien | 21.04.2009, 13h08 | Mise à jour : 19h47
L' homme de 51 ans qui s'était retranché chez lui depuis 2 heures du matin avec un fusil à pompe, à Sainte-Mesme (Yvelines) a été arrêté par le GIGN en fin d'après-midi. Quand les gendarmes ont investi le pavillon, ils ont trouvé l'homme... dans son lit. «Après une reconnaissance, le GIGN a pénétré dans le pavillon où ils ont trouvé l'homme alité mais en vie», selon un gendarme.
«Il était inconscient», reprend ce militaire, qui précise que le forcené a été transporté à l'hôpital de Rambouillet (Yvelines).
Le forcené n'avait pas donné signe de vie depuis 7 heures du matin. D'après les premiers éléments, cet homme dépressif aurait pris une arme à canon scié après une dispute avec sa concubine. Cette dernière prenant peur s'était enfui du pavillon avec leur fils dont l'âge n'a pas été précisé.