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Our Body, l'exposition interdite
Envers et contre tout, l’ONU adopte la déclaration sur le racisme
France Info - 17:20, extrait
La conférence de l’ONU, dite de Durban II, doit durer jusqu’à la fin de la semaine, mais les délégués souhaitaient aller vite - pour faire oublier le tollé provoqué par le président iranien, hier. Ils ont donc adopté dès aujourd’hui, par acclamations, le texte final...
Il fallait sans doute sauver les apparences. Faire oublier la désagréable cacophonie d’hier - faire oublier les propos violemment antisémites du président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, qui ont fait partir 23 représentants européens, présents dans la salle.
Accessoirement, il fallait aussi se recentrer sur le but de la Conférence Durban II : la lutte contre le racisme.
Our Body, l'exposition interdite
Aurélia Vertaldi (lefigaro.fr)
21/04/2009 | Mise à jour : 20:10, extrait, Le Figaro, avec une vidéo
Le juge Louis-Marie Raingeard s'est appuyé sur une loi de décembre 2008, relative à l'utilisation des corps après la mort. Pour lui, « l'espace assigné par la loi au cadavre est celui du cimetière ». La dimension pédagogique et scientifique de l'événement, mis en avant par les organisateurs, ne l'a pas convaincu. « La présentation des cadavres et organes met en œuvre des découpages qui ne sont pas scientifiquement légitimes, des colorations arbitraires, des mises en scènes déréalisantes » qui « manifestement manquent à la décence », estime-t-il. Des propos contestés par le commissaire scientifique de l'exposition, le docteur Hervé Laurent, qui juge que « seul un expert en anatomie » peut « critiquer l'aspect technique et scientifique ».
Révoltés par une décision de justice qui, selon eux, ne « repose sur aucun fondement juridique mais moral voire ecclésiastique », les organisateurs annoncent qu'ils vont faire appel, par la voix de Pascal Bernardin, commissaire de l'exposition, interrogé par lefigaro.fr.