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Corse : Sarkozy fait part de sa « vive émotion »
Alerte mondiale contre un nouveau virus grippal
LE MONDE | 25.04.09 | 13h59 • Mis à jour le 26.04.09 | 08h40, extraits
La question n'est pas de savoir si l'humanité sera à nouveau confrontée à une pandémie grippale, mais quand elle le sera, prévenaient régulièrement les épidémiologistes. Ce temps est-il venu ? Ces mêmes spécialistes attendent avec anxiété la réponse. Vendredi 24 avril, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est mise en état d'alerte et a multiplié les réunions de crise : plusieurs foyers d'infection humaine par un virus de grippe jusqu'ici inconnu - d'apparence porcine - ont en effet été décelés ces derniers jours aux Etats-Unis et au Mexique, faisant dans ce pays plusieurs dizaines de morts.
[...] Ce nouvel H1N1 résiste aux antiviraux amantadine et rimantadine, mais est sensible à des molécules plus récentes, l'oseltamivir et le zanamivir, a constaté le CDC. Serait-il possible de lutter grâce à un vaccin ? "On pourrait en fabriquer rapidement, mais cela obérerait la capacité de production des vaccins contre la grippe saisonnière, qui tue entre 500 000 et un million de personnes par an dans le monde, constate M. Vallat. Le choix risque d'être cornélien."
D'autant que l'un des rares cas d'infection mortelle humaine par la grippe porcine ne prêche pas pour une réponse vaccinale massive : en 1976, à Fort Dix (New Jersey), un H1N1 porcin avait tué un soldat. On pensait alors que le virus de 1918 était lui aussi d'origine porcine. Le président Gérald Ford avait alors ordonné la vaccination de l'ensemble de la population. Le virus devait mystérieusement disparaître, mais le vaccin fut suspecté d'avoir causé des cas de maladie de Guillain-Barré, parfois mortels.
PARIS (AFP), il y a une heure, extrait — Le président Nicolas Sarkozy a fait part dimanche de sa "vive émotion" et de sa "très grande tristesse" à l'annonce de l'accident d'un hélicoptère de la sécurité civile en Corse qui a coûté la vie à cinq personnes dont un nouveau-né.
Dans un communiqué diffusé par ses services, le chef de l'Etat souligne que "ses premières pensées vont aux familles des victimes qu'il assure de tout son soutien et de la solidarité de la nation dans cette épreuve".
Il rend hommage "à la mémoire des pilotes de la sécurité civile et du médecin du Samu qui viennent de payer de leur vie un dévouement absolu au service de leurs concitoyens". "Ce tragique accident endeuille cruellement la Corse et la communauté des acteurs de la sécurité civile".
Nicolas Sarkozy demande en outre à la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, qui se rendra sur les lieux de l'accident dimanche, "de transmettre aux familles ses sincères condoléances, et de redire en son nom aux représentants des services de secours sa reconnaissance et sa confiance".