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Rejet d'une requête de Youssouf Fofana
Procès Viguier : les accusations de l'amant
LE MONDE | 28.04.09 | 07h33 • Mis à jour le 28.04.09 | 07h42, extrait
Toulouse, envoyé spécial
Les voilà tous les deux dans la même salle d'audience : l'un, Olivier Durandet, l'amant malheureux – "je préfère “compagnon”, M. le président" –, toujours pas remis de son chagrin malgré les neuf années écoulées depuis la disparition de Suzanne Viguier; l'autre, Jacques Viguier, l'époux qu'on accuse d'être le meurtrier de cette femme avec laquelle il ne partageait plus qu'un conflit de plus en plus pesant.
Fofana, un caïd de cité devenu tortionnaire et assassin présumé
Créé le 28.04.09 à 17h49 | Mis à jour le 28.04.09 à 17h57 | 20 minutes, extrait
PORTRAIT - Il est le «cerveau» du gang des barbares, explique ses complices, et celui qui aurait achevé Ilan...
«A chaque fois qu’un juif meurt, je suis content. […] A mort Israël, à mort les juifs!» Comme le montrent ces propos antisémites de Youssouf Fofana pendant l’instruction ou tirés de courriers à ses avocats, l’homme décrit comme «mégalomane» et «pervers» par les experts, aime provoquer. Agé de 28 ans, il a usé, par ses menaces ou ses diatribes, plusieurs dizaines d’avocats depuis son arrestation, dont certains ténors (Me Jacques Vergès, Me Eric Dupont-Moretti…).
Lundi, il a prévenu qu’il refuserait «au nom de la dignité humaine» d’être incarcéré dans la souricière du tribunal durant son procès. Ce « caïd de cité», déjà condamné pour des «vols avec violence», est-il, comme l’affirment les autres accusés, le cerveau du «gang des barbares»?
Rejet d'une requête de Youssouf Fofana
AFP, 28/04/2009 | Mise à jour : 15:30
Le tribunal administratif de Paris a rejeté aujourd'hui une requête formulée en urgence par Youssouf Fofana, l'assassin présumé d'Ilan Halimi, contestant les conditions de sa détention pendant le procès qui s'ouvre demain à Paris, a-t-on appris auprès du tribunal.
Les magistrats du tribunal administratif ont décidé un "rejet par ordonnance" sans que la requête fasse l'objet d'une audience publique, a-t-on précisé au tribunal.
Dans un "référé liberté" déposé lundi, les avocats du jeune homme d'origine ivoirienne exigeaient que leur client n'ait pas à séjourner de longues heures, pendant ce procès prévu sur dix semaines, dans la "souricière" du palais de justice de Paris, un lieu qui selon eux n'est pas "digne de recevoir quelque personne humaine que ce soit".
Comprenant 60 cellules pour les hommes et 16 pour les femmes et gérée par l'Administration pénitentiaire, la "souricière" accueille les prévenus et accusés déjà incarcérés au moment de leur procès.
"Ces cellules sont sales, les murs sont dégradés, des excréments sont projetés régulièrement sur les murs au plafond ou au sol, les odeurs sont intolérables", plaidaient notamment les avocats Isabelle Coutant Peyre et Emmanuel Ludot dans leur requête, selon une copie obtenue par l'AFP.